Sondage : les Néo-Zélandais à 90% opposés à la dénaturation du mariage

Selon un sondage réalisé par Curia Market Research sur un millier de personnes (marge d’erreur : +/-3,2 points), 44% des Néo-Zélandais sont d’accords avec cette phrase :

« Il n’y avait aucune nécessité pour le Parlement de modifier la définition du mariage afin de permettre aux couples de même sexe de se marier, les unions civiles étant suffisantes pour couples de même sexe. »

51% se trouvent en désaccord avec elle et 5% indécis. En apparence !

En effet, la phrase

« Une mère et un père sont chacun tout aussi importants pour le développement d’un enfant.”

rencontre, elle, 90% d’approbation, contre 8% de désaccord (2% d’indécis). Sans surprise, c’est chez les Verts néo-zélandais que l’opposition à cette phrase est la plus forte.

La dénaturation du mariage (votée en avril 2013) impliquant de facto et à court terme l’adoption, la PMA pour les lesbiennes et la GPA pour les gays, on peut en déduire que 90% des Néo-Zélandais y sont opposés. Un institut de sondage osera-t-il soumettre cette même phrase aux Français et en tirer les conclusions qui s’imposent ?

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28 Comments

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  • Libre , 16 septembre 2013 @ 22 h 37 min

    Le mariage oui car c’est depuis un certain temps un contrat certes particulier mais un contrat;Mais la modification de la filiation et la gender teory non et non!C’est une véritable s…!

  • monhugo , 16 septembre 2013 @ 23 h 48 min

    Je suis normale, chère Madame, c’est-à-dire que mes partenaires sexuels sont des hommes.
    Par ailleurs, un couple, ce n’est pas 2 “mâles” ou 2 “femelles”. Le couple emporte nécessairement la parité sexuelle.
    Je ne porte aucun jugement de valeur sur les galipettes de tout un chacun, dès lors que le droit pénal n’y trouve rien à redire. En revanche, assurer la promotion collective à des paires de parasites sociaux au nom de l’idéologie relativiste, via une institution dont ils ne peuvent RIEN faire, le mariage je dis : “non”.
    Tout part d’un abus de sémantique. Ce n’est pas en qualifiant “d’orientations sexuelles” la paraphilie uraniste et celle des tribades (par ailleurs licites) qu’on les rend utiles à la société.

  • monhugo , 16 septembre 2013 @ 23 h 55 min

    “Les parent d’un enfants sont tout aussi important” – je vous cite. Je vous suggère aussitôt au minimum de vous relire. Voire de vous plonger dans quelque manuel ad hoc. Grammaire et orthographe.
    Quant à “l’hétéro-parentalité”, vous pouvez “remballer” !
    Un enfant, cela se fait en copulant. Un homme/une femme. Je sais, c’est “caca” pour vous sans doute, mais on n’a rien trouvé d’autre pour l’instant.
    La “parentalité” sur catalogue sans contact sexuel : achat de sperme et d’ovocytes, location d’utérus….. c’est cela qui est “caca”. Ou plutôt carrément répugnant, car cela s’appelle la “marchandisation” de l’être humain.

  • monhugo , 16 septembre 2013 @ 23 h 56 min

    Le mariage, c’est une institution. Enfin, c’était. Le PaCS, lui, c’est un contrat.

  • monhugo , 16 septembre 2013 @ 23 h 58 min
  • Dōseikekkon , 17 septembre 2013 @ 0 h 03 min

    La phrase proposée (A mother and a father are both equally important to a child’s development) est formulée de façon particulièrement trompeuse.
    En effet, on peut la comprendre comme : pour un enfant qui est élevé par sa mère et son père, la mère est aussi importante que le père, et l’organisation chrétienne militante Family First qui a commandité l’enquête ne fournit aucun éclairage sur la façon dont la question a été présentée.

    Pour savoir – précisément, et sans ambiguïté ni tromperie – si les Néo-Zélandais pensent qu’un enfant est mieux élevé par un couple HF que par un couple de même sexe, il aurait fallu procéder par exemple comme l’IFOP (pour Femme Actuelle, mars 2013) :
    1. À votre avis, un enfant peut-il s’épanouir de la même manière dans une famille avec deux mères que dans une famille avec un père et une mère ?
    – Non, pas du tout : 19 % ;
    – non, plutôt pas : 25 % ;
    – oui, plutôt : 26 %
    – oui, tout à fait : 30 %.

    2. À votre avis, un enfant peut-il s’épanouir de la même manière dans une famille avec deux pères que dans une famille avec un père et une mère ?
    – Non, pas du tout : 21 % ;
    – non, plutôt pas : 27 % ;
    – oui, plutôt : 24 %
    – oui, tout à fait : 28 %.

  • Dōseikekkon , 17 septembre 2013 @ 0 h 32 min

    @ Aurore.
    Ne vous affolez pas, monhugo est coutumière du fait et nous refait son numéro à heure fixe : elle a décrété – contre l’étymologie et les objections qu’on lui met sous le nez à l’occasion – qu’un couple a nécessairement à voir avec l’altérité sexuelle. C’est sa lubie, faudra faire avec…
    De même elle feint de croire que le terme normal n’a pour seule acception que majoritaire, ou le plus fréquent au plan statistique, et est dépourvu de connotation morale ; et s’autorise de cette fantaisie – mais entorse à la vérité – pour prétendre ne porter aucun jugement de valeur (et personne n’est dupe ;-)).

    @ monhugo.
    Souvenez-vous, vous étiez grognon le jour où charles-de, délaissant la langue française, m’avait posé la question “Anata wa nihonjin desu ka”.
    Eh bien il se trouve que ce mot desu (です) est un cas particulier de que les grammairiens nomment une… copule.
    Car, conformément à son étymologie latine (copula = liaison, union, lien), ce terme désigne un mot ou une expression qui connecte un terme et un prédicat. Aussi extravagant que cela puisse vous paraître, on peut faire des liens entre des êtres ou choses sans que la question de leur sexe entre en ligne de compte, et parler alors de copule, copulation, accouplement, couplage et, last but not the least… couple.

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