États-Unis : le pédophile «extrêmement dangereux» arrêté cette nuit au Mexique était «un membre éminent de la communauté LGBT» de Californie

Dans sa dépêche, l’AFP “oublie” de le préciser : l’Américain Walter Lee Williams, l’homme arrêté dans la nuit de mardi à mercredi par la police mexicaine dans une localité au sud de Cancún, outre qu’il était un prédateur sexuel de mineur présumé figurant depuis lundi parmi les “dix fugitifs les plus recherchés” par le FBI, est, d’après le site LGBT FrontiersLA.com, “un membre éminent de la communauté LGBT de Californie du Sud”, professeur à la University of Southern California en “études du genre”, auteur de plusieurs livres de référence pour le lobby LGBT (Overcoming Heterosexism and Homophobia, Gay and Lesbian Rights in the United States, etc.) Ces derniers temps, il avait concentré ses recherches sur la Thaïlande, précise-t-il sans rire sur son site personnel sous cette photo :

L’individu est considéré comme “extrêmement dangereux”. “Recherché par le FBI pour exploitation sexuelle d’enfants” selon Gaspar Armando García, procureur de l’État de Quintana Roo, il a été “placé sous surveillance stricte”. Walter L. Williams est soupçonné d’avoir eu des actes sexuels avec au moins une dizaine de mineurs du tiers-monde (notamment des Philippines), produit de la pédopornographie et agressé sexuellement des étudiants ou des personnes sollicitées pour l’écriture de certains de ses livres…

“C’est l’un des pires cauchemars de la communauté LGBT”, résume FrontiersLA.com.

Lire aussi :
> Les médias français n’en parlent pas : deux gays «mariés» accusés de viols avec tortures par cinq des neuf garçons qu’ils ont adoptés
> Le leader d’une association LGBT militante condamné pour pédophilie aggravée

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70 Comments

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  • Dōseikekkon , 28 juin 2013 @ 7 h 24 min

    On peut dire que vous savez choisir vos sources… ☺
    Soit : le docteur Judith Reisman, dont il est utile de préciser que le diplôme (phD) dont elle est détentrice ne concerne ni la criminologie, ni la psychologie ni la médecine, mais la… communication.
    Cela ne l’empêche pas d’affirmer que le cerveau des amateurs de pornographie est inondé de mystérieuses « érotoxines ».
    Ou d’avoir publié en 1984 un rapport ridicule ( http://www.drjudithreisman.com/archives/CCV-ExeSum.pdf ) « démontrant » que Playboy, Penthouse, Hustler constituaient un véritable terreau de la pédophilie. La présidente de “Restore Sexual Virtue and Purity to America” (ça ne s’invente pas) y a soigneusement observé que chaque numéro de la revue Hustler comportait 14,1 images (en moyenne) de pornographie infantile !

    En fait cette obsédée voit de la pornographie et de la pédophilie à peu près partout.
    Elle doit une partie de sa notoriété au fait d’avoir démontré – ou plutôt « déduit » des questions qu’Alfred Kinsey posait aux sujets qu’il étudiait – que Kinsey lui-même était lui-même un pédocriminel de première importance.

    Autant dire que cette pasionaria de la lutte contre la pornographie, contre la sexologie (et tout ce qui comporte le mot sexe), qui voit les homosexuels comme des prédateurs, est très prisée de certains milieux chrétiens & conservateurs.

    Quelques éléments biographiques ici par exemple (sa page wikipedia comporte aussi quelques éléments comiques) :
    http://www.alternet.org/story/20744/her_kinsey_obsession

    À l’appui de la citation “150 Boy Versus 20 Girl Victims Per Child Molester”, Reisman extrait une phrase d’une étude d’un psychiatre nommé Gene Abel.

    Selon le même Abel (“The stop child molestation book”, Abel & Harlow, 2001) plus de 70 % des hommes qui agressent des garçons se décrivent, pour leurs préférences adultes, comme hétérosexuels.
    De plus, 9 % rapportent être à égalité hétéro- et homosexuels.
    Seulement 8 % se disent exclusivement homosexuels.

    ➜ “The 1,038 men who molested boys reported
    a range of adult sexual preferences.
    Contrary to popular belief, only 8 percent
    reported that they were exclusively
    homosexual in their adult preferences.

    The majority of the men who molested boys
    (51 percent) described themselves as
    exclusively heterosexual in their adult
    partner preferences. An additional 19
    percent reported they were predominately
    heterosexual, while yet another 9 percent
    said they were equally heterosexual and
    homosexual in their adult sex life.

    As with other characteristics, the group of
    1,038 men who molest boys followed the
    general pattern of the U.S. male population
    in regard to their adult sexual preferences.

    As reported by Kinsey, the majority of U.S.
    adult males (76 percent) described
    themselves as exclusively heterosexual and
    an additional 9 percent said they were
    predominantly heterosexual. In terms of
    their homosexuality, Kinsey reports that
    those U.S. males who describe themselves as
    exclusively homosexual are 6 percent and
    those that report being predominantly
    homosexual an additional 4 percent.

    These findings are in direct opposition to
    the generally accepted opinion that the
    overwhelming majority of men who molest boys
    are homosexual. The majority of men who
    molest boys (70 percent) are predominantly
    heterosexual. In general, that large number
    parallels the number of men in the U.S.
    population (85 percent) who have reported
    that they are predominantly heterosexual.”

    http://www.childmolestationprevention.org/pdfs/study.pdf

  • Dōseikekkon , 28 juin 2013 @ 7 h 25 min

    Non.
    Le problème des homosexuels est de devoir subir des accusations de plus grande prévalence de la pédophilie que les hétérosexuels.
    Accusations fondées sur des études foireuses, sur des manipulations d’études honnêtes, ou sur des faits divers individuels et « choisis », sans la moindre signification statistique. (Pas besoin de chercher bien loin : cette page illustre les trois situations.)

    « le cardinal Bertone avait révélé une étude
    indiquant que 10% des homosexuels sont aussi
    des pédophiles. »
    Pouvez-vous nous rappeler les références exactes de cette « étude » ?

  • Eric Martin , 28 juin 2013 @ 10 h 25 min

    8% d’homosexuels alors que ceux-ci ne représentent que 1,6% de la population (étude CSF de 2007, %tage de personnes ayant eu des relations homosexuelles les 12 derniers mois), c’est suspect.

  • Dōseikekkon , 29 juin 2013 @ 4 h 38 min

    Non ce n’est pas suspect, car le critère que vous citez (une relation sexuelle durant les 12 mois qui ont précédé) n’est pas celui retenu dans l’étude mentionnée.

    Les auteurs expliquent (pages 11-12 du pdf) qu’ils ont utilisé la « grille » conçue par A. Kinsey pour catégoriser l’intérêt sexuel quand il a des adultes pour objet ; cette grille comporte 7 catégories (1 catégorie bisexuelle, 3 catégories hétérosexuelles et 3 catégories homosexuelles).
    Kinsey prétend avoir mesuré, selon ces critères, ~ 10 % d’homosexuels (homosexualité exclusive pour 6 %, prédominante pour 4 %).
    Les auteurs comparent alors la répartition des différentes « catégories » qu’ils ont observée (dans leur population de pédophiles ayant agressé des garçons) à la répartition (selon Kinsey) des mêmes catégories dans la population générale.

    Par ailleurs la question de la mesure est pour le moins complexe car elle repose d’abord sur un choix de définitions.
    Je vais prendre comme exemple une enquête sur les pratiques sexuelles reposant sur le “National Survey of Family Growth” aux USA (13 500 personnes de 15 à 44 ans, interrogées de juin 2006 à décembre 2008).

    http://www.cdc.gov/nchs/data/nhsr/nhsr036.pdf

    Il a été demandé le nombre de partenaires sexuels durant les 12 mois précédents.
    — 11,7 % des femmes déclarent avoir eu au moins une relation avec une femme ;
    — 4,3 % des hommes déclarent avoir eu au moins une relation avec un homme.
    (p. 26)

    Il s’agit d’un résultat sensiblement différent de celui que vous mentionnez.
    Mais pas forcément contradictoire : il faudrait savoir comment les déclarations ont été obtenues, par exemple.
    Par entretien en face à face, par questionnaire anonyme rempli seul chez soi, etc. ?
    (Schéma connu : quand on demande aux gens quelles chaînes de télé ils regardent, Arte figure en bonne place, et quand on étudie les audiences Médiamétrie, on réalise que personne ne la regarde, la majorité préférant en réalité TF1…)

    — Dans cette statistique il est intéressant de constater que 4,6 % des femmes (âges 18-44 ans) se définissent comme lesbiennes ou bisexuelles (p. 29) mais seulement 83,3 % ont une *attirance exclusive* pour le sexe opposé (p. 28) !
    — Pour les hommes : 2,8 % se déclarent homosexuels ou bisexuels (p. 30), et 93,5 % ont une*attirance exclusive* pour le sexe opposé.
    Ça nous fait donc (H&F) une moyenne de 3,7 % qui se définissent comme homo/bi-sexuels, mais seulement 88,4 % qui ont une attirance exclusive pour le sexe opposé.

    Tout cela pour dire que les définitions retenues et les questions posées ont une importance déterminante dans ce genre d’enquêtes.
    Pour ceux que le sujet intéresse, l’étude suivante compare celle que je viens de mentionner à d’autres du même genre, et essaie d’évaluer le pourcentage de LBG(T) aux USA :
    http://williamsinstitute.law.ucla.edu/wp-content/uploads/Gates-How-Many-People-LGBT-Apr-2011.pdf

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