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Editorial d’Eric Martin* paru dans le n°1 des Nouvelles de France

VOUS PRÉFÉREZ la liberté responsable à l’égalitarisme qui nivelle par le bas et spolie ? Vous optez pour la tradition, sans laquelle le progrès n’existerait pas, et rejetez le progressisme qui détruit les fondations de notre société ? Vous défendez les plus faibles et appelez de vos voeux un « développement humain intégral » grâce à des entreprises respectueuses de l’humain et des particularismes locaux, à la société civile et à un État limité à ses fonctions régaliennes ? Vous vous reconnaissez « héritier » d’une culture que vous aimez, dont vous êtes fier et souhaitez transmettre l’identité et les valeurs qui sont les vôtres à vos descendants ? Je ne vous apprends rien, vous êtes de droite ! Peut-être d’une tendance particulière : libérale, identitaire, conservatrice, sociale, centriste, souverainiste, nationaliste, libertarienne, etc, d’un savant mélange entre elles ou même d’un courant interne à celles-ci : anarchocapitalisme, paléo-conservatisme, etc. Cela tombe bien : les colonnes du mensuel Nouvelles de France sont ouvertes à toutes les droites. Elles privilégient la rencontre et le débat (de fond comme de forme), l’objectif étant bien sûr de contribuer à faire émerger ou progresser dans l’opinion les thématiques qui nous sont chères : défense de la libre-entreprise, lutte contre le fiscalisme, respect de la vie, promotion du mariage et de la famille, liberté religieuse, affirmation de notre identité et de nos traditions, assistance aux plus faibles, lutte contre l’assistanat et les privilèges, etc. Nos trois maître-mots : découvrir, comprendre, proposer. Ce qui implique de prendre du temps et du recul. Si notre site internet ndf.fr vous offre gratuitement un contenu original souvent inédit mais est soumis (participe ?) à la dictature de l’immédiateté en mettant un point d’honneur à être le plus réactif possible, le mensuel Nouvelles de France réfléchit de façon complémentaire aux thématiques qui font, d’une manière ou d’une autre, cette actualité. Comme nous, vous pensez que la France manque cruellement de médias de droite ? Vous pouvez aujourd’hui inverser la tendance et aider Nouvelles de France à se lancer en vous abonnant (bulletin en page 16), en prêtant ce numéro à des amis, en nous envoyant des coordonnées de proches potentiellement intéressés ou en parlant de nous à un dîner. Nos lecteurs sont notre meilleure publicité !

*Eric Martin est rédacteur en chef du bimédia Nouvelles de France.

Sommaire du n°1 (NOVEMBRE 2011) :

3 MÉDIA TICS
Contrepoints.org, le libéralisme au pluriel

4 LE GRAND ENTRETIEN
La guerre des mots
avec Jean-Yves Le Gallou

7 SOCIÉTÉ
Camilla Paaske Hjort :
l’antidote libertarien
au féminisme
“L’avortement est trop souvent dépeint comme une solution de facilité”

8 À L’INTERNATIONAL
Mohammed el-Senoussi,
Prince de Libye :
“Je suis prêt à servir mon pays, la Libye”

10 ÉCONOMIE
Philippe Simonnot : “L’euro est une crise dans la crise”

11 LIVRESQUE
La bataille de Dunkerque, 26 mai – 4 juin 1940

12 CULTURE
Le château de Versailles, l’expérience de la perfection

14 DÉLIT D’IM@GES / ILS ONT CITÉ OU ÉVOQUÉ NOUVELLES DE FRANCE

15 LA RELÈVE (« C’est la fièvre de la jeunesse qui maintient le monde à la température normale.
Quand la jeunesse se refroidit, le reste du monde claque des dents. » Bernanos)
Thibaut Grillon, le cœur au Centre

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4 Comments

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  • 0 / 10
  • Viviane , 11 novembre 2011 @ 10 h 02 min

    On engage les rédacteurs du site comme ceux de la revue à bannir de leurs propos le substantif “thématique”, qui fait partir du carquois langagier des bouffis. Le mot “thème” reste approprié.
    Comme le mot “suspens”, que les jean foutre bouffis remplacent par “suspense”.

  • jeanbarre , 12 novembre 2011 @ 15 h 33 min

    Je viens de recevoir la version papier de Nouvelles de France.
    dans ce numéro de novembre vous donnez la parole en dernière page à un jeune centriste Thibaut Grillon qui selon ces propos semble avoir un problème avec la Droite Nationale, le FN.

    Faut-il vous rappelez que le “centre” est favorable à la technocratie autoritaire européenne et , pour prendre un exemple, favorable à l’immigration que moi je qualifie d’invasion. J’ajoute que le “centre” ne propose aucune rupture avec le SOCIALISME qui détruit la France.

    La France est profondemment enfoncée dans le SOCIALISME et je vous invite à redéfinir ce qu’est une organisation politique de “droite”.

    Avec 55% de prélèvements obligatoires et 55% du PIB dévoré par l’Etat, la France est de FAIT un Etat profondement SOCIALISTE. C’est incontestable !

    je vous invite à lire le brillant essai de Philippe NEMO (voir ci dessous)

    LA FRANCE RONGEE PAR LE SOCIALISME

    La France est paralysée. On le sait tous. Mais d’où viennent tous ses défauts actuels ? La réponse est simple et elle nous est donnée par Philippe Nemo dans un brillant essai qui vient de paraître : La France aveuglée par le socialisme (François Bourin Editeur, 2011).

    Notre pays ne devrait pas se trouver dans la situation catastrophique d’aujourd’hui avec son chômage permanent, son école à la dérive, ses dépenses publiques hors contrôle et sa pression fiscale insupportable. Non, cet état est dû surtout au fait qu’une « proportion plus grande de ses prétendues « élites » de droite comme de gauche sont – qu’elles le sachent ou non – devenues socialistes ». En effet, en écoutant l’une des dernières interventions du président de la République, force est de constater que les mots qu’il utilise le plus sont : « Etat, intervention, social, Europe, action politique, réunion, » etc…, des mots sortis tout droit du vocabulaire de la gauche. Et pourtant, il s’agit d’un président de…droite. Nous sommes sûrs maintenant qu’il ne dira pas comme un ancien président américain : « Prenez-vous en charge. Ne vous demandez pas ce que le gouvernement peut faire pour vous mai ce que vous pouvez faire pour le pays ». Nos hommes politiques et nos élites agissent selon des schémas socialisants. En même temps, les dirigeants politiques – de gauche et de droite – n’hésitent pas à montrer leur aversion à l’égard de l « ’homme indépendant », de l’entrepreneur. Au lieu de l’ériger en modèle et le désigner comme le seul et vrai sauveur du pays, ils le stigmatisent.

    Finalement, on pourrait s’en moquer si les conséquences de ce comportement idéologique n’étaient pas catastrophiques. Toute la société s’est imprégnée de la mentalité étatiste en commençant avec les médias. Leur réaction durant ces journées de crise européenne est significative. Tous, sans exception, défendent de manière moutonnière l’Europe et l’euro sans se poser même la question de l’échec d’une monnaie politique et d’une organisation bureaucratique. Les « Sommets européens » sont traités avec la plus grande sympathie en dépit de leur coût et de leur inutilité. Mais la « déviance socialisante » ne se résume pas seulement à cela. Nous ne cessons d’entendre parler d’inégalités, de riches et de pauvres ou de « justice sociale ». On en parle comme d’un fait établi qui ne supporte aucune contestation. De prétendus libéraux en sont même les porte-étendards. Pour Philippe Nemo, cette situation est récente. La France a une histoire antisocialiste. L’auteur situe le basculement socialisant à partir de 1981 et la victoire de Mitterrand, lorsque le pays est passé « de l’ombre à la lumière ». Pour ma part, je considère que la déviation a commencé en 1945 avec l’impact des communistes soutenus par Moscou, le poids des intellectuels marxisants et aussi, au niveau politique, la création de l’ENA à l’origine d’une élite biberonnée à l’étatisme.

    Dans son livre, Nemo regroupe plusieurs écrits, certains déjà parus, d’autres inédits. J’ai eu un grand plaisir à retrouver La double oligarchie de la Ve République, un court essai de référence sur les fonctionnaires et les syndicats qui nous dictent leur loi. Ces derniers agissent aussi à partir d’organisations secrètes comme la franc-maçonnerie qui est pleine expansion (160 000 maçons en France dont 60 000 au Grand Orient et 45 000 à la Grande Loge nationale française. En s’appuyant sur la vulgate « républicaine », ils ont colonisé le monde politique et les cabinets ministériels. Toujours dans cet ouvrage, le lecteur peut découvrir ou redécouvrir avec beaucoup de profit des textes sur l’école et ses ennemis. Philippe Nemo est très sensible à la catastrophe scolaire et cela se voit… Lire le dernier essai de Nemo c’est comprendre la France d’aujoud’hui.

    présentation de cet essai sur libres.org

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