Immigration-catastrophe : Merci les patrons ! Merci les partis « républicains » ! Merci les élites africaines !

Tribune libre de Michel Geoffroy

Merci les patrons !

Merci au patronat français qui, avec une belle constance, a fait pression sur les gouvernements successifs de la Ve République pour faire ouvrir toutes grandes les portes de l’immigration de travail puis de peuplement, sans jamais en supporter les conséquences collatérales !

Merci en particulier à tous les dirigeants de l’industrie automobile française qui ont organisé dans les années 1960 des caravanes de promotion dans les pays du Maghreb, pour recruter à bas prix une main-d’œuvre destinée à concurrencer les salariés français ainsi que leurs syndicats et à éviter aussi aux entreprises d’investir dans l’innovation.

Merci à tous les patrons qui préfèrent employer des immigrés, en situation régulière ou non, en particulier dans les métiers de la restauration, du nettoyage, du gardiennage ou dans les services à la personne et les travaux publics.

Merci au MEDEF de promouvoir la « diversité » dans les entreprises et d’expliquer que notre économie a toujours plus besoin d’immigrés.

Merci à tous ces patrons du CAC 40 de chanter les vertus du métissage, eux qui habitent dans les beaux quartiers sécurisés, qui se déplacent toujours en voiture avec chauffeur et dont les enfants ne font leurs études que dans des écoles privées ou à l’étranger.

Merci aussi aux syndicats de veiller scrupuleusement au respect des droits sociaux de tous les immigrés.

Merci aux partis « républicains » !

Merci à tous les partis « républicains », de droite comme de gauche, d’avoir toujours répondu avec bienveillance aux attentes du patronat depuis 50 ans. Merci aux élus locaux de faciliter la construction de mosquées qui égayent tellement nos paysages.

Merci à Georges Pompidou d’avoir fait voter la loi Pleven qui rend illégale la préférence nationale en l’assimilant à une discrimination.

Merci à Valéry Giscard d’Estaing et à Jacques Chirac d’avoir ouvert la voie au regroupement familial.

Merci à François Mitterrand d’avoir dit que les immigrés étaient « chez eux chez nous » et d’avoir fait voter des textes réprimant pénalement toute critique des conséquences de l’immigration. Merci aussi à lui d’avoir installé les ligues de vertu « antiracistes » en gardiens vigilants de la bonne moralité publique, avec le concours zélé des juges.

Merci à Édouard Balladur d’avoir réformé le code de la nationalité pour faciliter son acquisition.

Merci à Nicolas Sarkozy d’avoir repris le concept de « discrimination positive » au bénéfice des personnes d’origine immigrée. Merci aussi à lui pour avoir fait de Mayotte un département comme les autres, au bénéfice de tous les migrants comoriens.

Merci à François Hollande de promettre de donner bientôt aux étrangers le droit de vote aux élections locales.

Merci aussi à François Mitterrand et à Jacques Chirac d’avoir fait adopter le Traité de Maastricht qui supprime les frontières de l’Europe et instaure le principe de libre circulation entre tous les Etats membres de l’Union européenne, au bénéfice de tous les migrants.

Merci enfin aux Églises, aux ONG, aux bénévoles et aux intellectuels médiatiques, d’avoir apporté leur précieuse caution morale à la noble cause de l’immigration.

Merci les juges !

Merci à tous les juges, choisis par ces mêmes gouvernements, qu’ils siègent à la Cour européenne des droits de l’homme, au Conseil d’Etat, à la Cour de cassation et dans les juridictions de première instance, de veiller à ce que les droits humains des migrants, spécialement lorsqu’ils s’efforcent d’entrer sans autorisation sur notre territoire, soient scrupuleusement respectés.

Et merci aux associations de défense des droits des immigrés financées par le contribuable français et leurs avocats, de leur apporter tout leur concours.

Merci à l’Afrique !

Merci aussi aux pays africains, du Nord comme du Sud, de nous faire profiter de leur belle jeunesse, prolifique, sportive et souriante !

Merci aux élites africaines, qui ont souhaité hier que nous quittions leurs pays, de faire en sorte que leurs concitoyens cherchent aujourd’hui à s’installer dans le nôtre.

Merci en particulier aux gouvernements africains, bénéficiaires depuis les indépendances, soit depuis plus de 50 années maintenant, d’une aide internationale massive en vue du « développement » de leur pays, de ne toujours pas pouvoir réguler la croissance de leur population ni assurer sa sécurité ou sa prospérité, comme ont pourtant su faire les pays émergents, en particulier en Asie. Merci à eux de nous rappeler nos lourdes responsabilités de colonisateurs dans cette situation, en omettant les leurs par la même occasion.

Merci à eux qui testent pour nous toutes les formes possibles de gouvernements avec une belle constance – socialiste, marxiste, révolutionnaire, autoritaire, démocratique, libéral, tribal, islamique – pour aboutir toujours aux mêmes médiocres résultats.

Merci à ceux qui profitent de la rente pétrolière ou gazière, qu’ils n’ont pas réussi à valoriser sans l’assistance ou l’intervention des Occidentaux, mais sans jamais doter leur population de conditions stables de vie.

Merci aussi à toutes les institutions caritatives et à toutes les institutions internationales pour le développement, de nous présenter régulièrement des photos d’enfants sous-alimentés afin de nous mobiliser pour de justes causes : merci à eux d’omettre, par une pudeur bien compréhensible, de nous montrer les palais où habitent les dirigeants de ces pays ou bien les dépenses somptuaires qu’ils aiment faire au profit de leurs familles ou de leurs clans.

Merci à tous les chefs d’État africains qui ont tellement confiance dans l’avenir de leur pays qu’ils placent leurs modestes économies à l’étranger où ils aiment d’ailleurs prendre leur retraite.Merci à tous ces étudiants africains qui peuplent nos universités de rester chez nous, plutôt que de retourner faire profiter leur pays de leur savoir.

Merci surtout au peuple français, d’acquiescer à tout cela !

Cet article est publié en partenariat avec la Fondation Polémia.

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24 Comments

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  • 0 / 10
  • Aziliz , 2 janvier 2013 @ 18 h 12 min

    Bonsoir,
    Bravo. Rien à ajouter.
    D’accord à 100%.

  • ranguin , 3 janvier 2013 @ 7 h 31 min

    J’ai l’exemple d’une étudiante qui, dernièrement est allée demander une aide pour finir sa dernière année (ses parents étaient au chomage) elle s’est trouvée au milieu de nord africains, de chinois et j’en passe, il lui a été répondu qu’elle ne faisait pas partie de ceux qui bénéficient de cette aide.
    Nos impôts vont payer les études d’étudiants étrangers mais pas Français.
    Pauvre France !

  • Mizette , 3 janvier 2013 @ 7 h 45 min

    D’accord avec vous, nous, français n’avons droit à aucune aide, préférence est donnée, de plus en plus aux étrangers, même en situation irrégulière.

  • Gérard (l'autre) , 3 janvier 2013 @ 7 h 52 min

    MERCI Michel Geoffroy !

    Plus le temps passe et plus la coupe déborde …

    C’est depuis ce constat que j’ai quitté la France … en me répétant en boucle ces vers de Kipling :
    ” Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
    “Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir” …

    C’est depuis ce constat que je suis persuadé que nous n’avons plus qu’une alternative au “Grand Remplacement” … c’est le “Grand Chambardement” !

    Mais cette fois le “Putsch” ne pourra que réussir.
    Une fois de plus … je suis prêt !

  • croix et bannière , 3 janvier 2013 @ 9 h 46 min

    France ton malheur tu es cause en partie
    Je t’en ai ,par mes vers,mille fois avertie
    Tu es marâtre aux tiens,et mère aux étrangers
    Qui se moquent de Toi quand tu es en danger
    Car la plus grande part des étrangers obtiennent
    Les biens,qui as tes fils ,justement appartiennent.
    A méditer,écrit par Pierre de Ronsard(1524-1585)
    Je doute que ce poème est toujours à l’étude dans les lycée

  • François2 , 3 janvier 2013 @ 10 h 23 min

    Excellent résumé. Mais qui proposera la solution ? Aucun politique de tout bord ne dit que c’est le problème n°1. Pourtant, la solution existe : remplacer les immigrés par des expatriés (ce n’est pas une nouveauté, c’est ce qui est pratiqué dans les pays africains, par exemple, depuis 50 ans : pas d’immigration européenne possible), ce qui change radicalement tout (d’abord l’esprit ensuite les conditions de séjour qui seront précises et limitées), supprimer le droit du sol à la naissance, et édicter un moratoire de 10 ans pour toute acquisition de nationalité française (y compris par mariage).

  • Le Nouveau Croisé , 3 janvier 2013 @ 10 h 40 min

    Que dire de plus, tout est dit et la messe est dîte !

    Il ne reste qu’à pleurer des larmes de sang ou alors……

    relever la tête, lancer des mauvais regards, montrer qu’ils ne nous font plus peur, les menacer et si nécessaire les ABATTRE .
    Quand tout le monde français normalement constitué sera debout, alors là ils auront peur car c’est lâche un africain du nord ou du centre quand il est en situation de faiblesse !

    Dehors toute cette racaille, dehors, DEHORS.

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