Franz-Olivier Giesbert traite les opposants à l’UE de fous

Eric Martin
5 mai 2014
Latest Update: 28 août 2018 11 h 09 min
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Dans son dernier éditorial, le directeur de publication du Point les traite de complotistes et les compare aux tenants de théories pour le moins farfelues :

Quand le complotisme est en marche, rien ne peut plus l’arrêter. Il y a aussi les timbrés qui vous arrêtent dans la rue pour vous “révéler” que le 11 septembre 2001 n’a pas eu lieu. Il y a encore des humains prétendument doués de raison pour donner du crédit aux théories de David Icke, qui affirme que des reptiles intergalactiques polymorphes sont parmi nous et conspirent pour asservir le monde à travers la haute finance. Il y a enfin les souverainistes qui vous “démontrent”, avec une pénétration de coucou d’horloge, que l’Europe est la mère de la désolation.

Bla, bla, bla…

Traiter de fous ou de dangers ses opposants évite de devoir leur répondre sur le fond.

19 Comments

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Paule C , 5 mai 2014 @ 19 h 10 min
Cela rappelle furieusement la Russie soviétique, où les opposants au régime étaient déclarés “fous” pour justifier leur emprisonnement. On s’en approche dangereusement, surtout que ce personnage n’est malheureusement pas le seul ni le premier à tenir de tels propos.
Alainpsy , 5 mai 2014 @ 22 h 26 min
Excellent!
Aaron , 6 mai 2014 @ 0 h 46 min
De temps à autre je lui retransmets des articles pertinents parus sur des sites non “politiquement corrects” afin de lui démontrer qu’il existe en France une autre pensée que celle distillée dans des magazines tels que l’Express ou le Point; bien évidemment, cet individu, imbu de sa supériorité intellectuelle, ne juge pas utile d’y répondre…..
lemarcussien , 6 mai 2014 @ 5 h 54 min
c vrai que Gisbert à un vague air de ressemblance avec le diable…
Martine , 6 mai 2014 @ 18 h 45 min
M. Giesbert est un peu girouette. Je le croyais de gauche mais il bave parfois (très justement) sur Hollandouille et sa clique. Par contre, il est toujours socialiste lorsqu’il parle des eurosceptiques et des extrêmistes.
On ne peut que lui accorder qu’il parle bien (ce qui est rare maintenant) ; le tout est de bien trier ce qu’il dit.