Le Front national se divise autour de l’avortement

Marion-Maréchal Le Pen avait remis en cause le remboursement “illimité” de l’avortement, s’attirant les foudres d’une partie des membres de son parti, Florian Philippot en tête. Le vice-président du Front national avait estimé que la plus jeune des Le Pen était “seule et isolée”. En quelques heures, Twitter avait montré le contraire. De son côté, Marine Le Pen a elle réaffirmé sa position, décevante et en contradiction avec ce qu’elle affirmait il y a quelques années, en assurant qu’elle ne lèverait pas le petit doigt pour protéger tous les petits d’homme qui sont éliminés chaque année dans le sein de leur mère :

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  • Olivier84 , 9 décembre 2016 @ 14 h 41 min

    Mais bon sang quand est ce que ça va s’arrêter cette histoire d’IVG ? Le problème est réglé par la loi Veil et c’est très bien comme ça, chacun, pro ou contre IVG, peut y trouver son compte. Passons aux VRAIS problèmes des français au lieu de tomber dans le premier piège posé par le PS-LR

  • Charles , 9 décembre 2016 @ 23 h 42 min

    Le sujet est simplement mal posé.
    Il faut savoir distinguer 2 aspects du dossier:
    1. Le principe de l’accès “légal” & “médical” à l’avortement.
    2. Le principe du vrai libre choix entre A & B.

    A ce stade, il est totalement contre-productif de contester l’accès abortif.
    En revanche, il est parfaitement légitime de noter que , en l’état actuel,
    au moins le 1/3 des femmes se préparant à avorter le font contraintes et forcées.
    Elles ont essentiellement entre 15 et 25 ans et sont sous astreinte
    d’un cycle éducatif, secondaire prè-bac ou post-bac.

    Il se trouve que actuellement, pour ces JF, il y a vice de consentement à l’avortement
    puisque tout est conçu pour les obliger à choisir entre continuer leur formation
    ou continuer leur grossesse. Les féministes cherchent donc à les forcer à avorter
    en refusant la mise en place de plans B ou formations et enfantements cohabitent.
    A savoir, l’ouverture de lycées ouverts aux JF enceintes en résidence.
    Ceci étant simplement une option offerte et non une obligation.
    Tant que cette option “mixte” n’est pas effectivement disponible,
    il y a bien vice de consentement à l’avortement, donc une contradiction face à la loi.

  • François2 , 10 décembre 2016 @ 10 h 58 min

    Maintenant le problème crucial pour le FN n’est pas de gagner des voix ingagnables (parce qu’elles ne sont tout simplement pas disponibles), mais de conserver des voix.
    Un exemple : Sarko en promettant en 2012 davantage de ministres de gauche (Valls était prévu) n’a pas gagné de voix à gauche (rappel : aucun de ses ministres de gauche de son quinquennat n’a déclaré voter pour lui) et il a perdu suffisamment de voix à droite pour ne pas être élu.

  • Melisenda , 10 décembre 2016 @ 20 h 11 min

    Certes, il y a des problèmes beaucoup plus urgentissimes que cette histoire d’IVG. Ce long fleuve de discorde est dû, si je résume bien, au fait que l’une, Marine Le Pen, ne voit pas en quoi il est dérangeant qu’une femme avorte x fois, c’est-à-dire autant qu’elle le veut, gratuitement, donc tous frais payés avec les cotisations sociales de tous les Français, l’autre, Marion Maréchal Le Pen,estime qu’il n’est pas normal de recourir à l’avortement de confort alors que de nombreuses méthodes de contraception existent. L’une semble admettre et accepter la déresponsabilisation de certaines femmes et l’autre – la plus jeune mais qui me paraît la plus sage – la responsabilisation des mêmes. Il est important de savoir que Marion Maréchal Le Pen, au-delà de ses propres convictions, a toujours déclaré respecter – et continue de respecter – le choix des femmes, quel qu’il soit. Son simple souhait est de mettre en place une vraie politique d’accompagnement permettant aux futures mères en situation de détresse (ou non) de faire un vrai choix, en toute connaissance de cause, et non pas de prendre la seule porte de sortie encouragée par ce gouvernement : l’avortement. Il y a 36 ans, j’avais fait le choix de garder mon bébé ; étant donné ma situation d’alors, je n’aurais eu aucune difficulté à être prise en charge par l’aide sociale, l’avortement étant, à cette époque, déjà légal mais entièrement à la charge des femmes recourant à l’avortement. Aujourd’hui, quand je regarde mon fils et ce qu’il est devenu, j’en suis fière et heureuse.

  • Olivier84 , 11 décembre 2016 @ 9 h 49 min

    Melisenda félicitations pour votre choix. Cela aurait été le mien aussi. Ceci dit je crois qu’il faut sortir de cette guéguerre stupide entre intégristes qui veulent empêcher l’IVG et intégristes qui veulent le promouvoir. Un avortement, hors avortement de confort et de sauterie inconsciente bien évidemment, est un choix difficile, et à mon avis c’est une décision d’échec mais il est important de garder la possibilité de la prendre. En tout cas c’est aux parents (les pères sont étrangements absents dans ces cas là) à peser les conséquences ou avantages de leur décision. Quant à la société et aux organismes légaux, ils doivent rester neutres et aider dans l’un et l’autre cas.

  • Tonio , 11 décembre 2016 @ 11 h 43 min

    Comment peut-on prétendre respecter “le choix des femmes” si en même temps on encourage l’avortement quasi automatique; et après cela on s’étonnera “d’un grand remplacement” après un si grand défaut de bébés français, favorisés par une ministre (Rossignol) qui devrait être des premières à protéger les femmes et leur enfant: sinon qu’est-ce qu’un “ministère de la famille” qui ratatine la famille par tous les moyens ?
    C’est Marion qui a raison, la Nature, sa vraie alliée, la soutient depuis toujours et la société jamais n’a rien connu d’autre pour sa prospérité.

  • Yves , 11 décembre 2016 @ 15 h 00 min

    On peut retourner le problème dans tous les sens, avorter c’est tuer. Le reste n’est que du blablabla

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