Pour la fête des pères, les papas parlent aux papas : contre le gender, tractez en robe !

Ce dimanche 16 juin 2013 est certainement la dernière fête des pères. Désormais, pour empêcher toute discrimination envers les enfants de familles dont les parents 1 et 2 sont des lesbiennes, la fête des pères doit être retirée des calendriers. Ainsi, on évitera que des enfants ne puissent, ce dimanche là, offrir un cadeau à un papa… qui n’a pas d’existence. Et puis, désormais, le mot père est banni de l’état civil. Il en est de même concernant la fête des mères.

En attendant, on va expliquer aux enfants qu’au nom de la théorie du « gender », de toute manière tout cela n’a pas de sens puisque « papa porte une robe ». C’est en effet le titre d’un album que l’éducation nationale de Vincent Peillon fait entrer dans le programme des CP-CE1. Pour « arracher les enfants à leurs stéréotypes familiaux » (sic).

Si le port de la robe par les hommes n’était qu’une mode, cela ne nous dérangerait pas : après tout, les Ecossais portent le kilt, les Latins portaient la tunique, et dans de nombreux pays du Moyen-Orient et d’Afrique les hommes portent des robes… sans parler des prêtres catholiques avec leurs soutanes !

Sauf qu’ici, il ne s’agit pas de mode : le « papa » que Vincent Peillon propose à nos enfants ne se contente pas de porter une robe, il se maquille comme une femme, et peut-être s’épile-t-il comme elle ; passons sur le reste. L’objectif est donc bien l’indifférenciation des genres : avec le « gender », papa porte les attributs de maman, papa est une femme comme les autres.

On se demande pourquoi Vincent Peillon n’est pas venu présenter sa réforme en robe ? Peur du ridicule ? Serait-il aussi sclérosé que la société dont il condamne les modèles ?

Alors, nous, papas en colère, nous proposons de faire cela à sa place et d’aller présenter en robe le programme que Vincent Peillon destine à nos enfants, pour que les gens sachent de quoi il nous parle réellement, ce que nous propose en vérité le gouvernement.

Nous vous proposons donc de participer à l’opération :

« Pour la fête des pères, les papas parlent aux papas »

– Vendredi 14 juin, à la sortie de l’école primaire de votre quartier ou de votre village, 16h30 (sortie de classes), venez tracter contre « le gender à l’école » habillés en robe (nos épouses arriverons à coup sûr à trouver quelque chose qui nous ira !) : la robe est le point essentiel car c’est ce qui pour nous, papas, sera un attifement qui donnera son retentissement à l’opération : nous démontrerons ainsi que la question des rôles respectifs de la femme et de l’homme n’est pas une question de préjugés mais que l’apparence vestimentaire est la clef de l’identification visuelle de nos égales, inimitables et naturelles respectives dignités.

– Il n’y a pas besoin de déclaration préalable à faire aux autorités publiques pour un tractage : on y va, on le fait, on explique aux parents d’élèves, aux enfants, c’est tout.

– Auparavant, imprimez les tracts joints à ce message et photocopiez-les : deux tracts format B5 sur une même feuille A4 que vous coupez en deux permettra des économies de papier (pauvres arbres…), et limitez le nombre de tracts au nombre d’élèves de l’école. La BD en partie gauche est destinée aux enfants, la partie droite aux parents.

– Soyez au minimum deux pour un tractage : il n’est pas donné à tout le monde d’affronter, isolé, les sarcasmes inévitables ; on tient parce qu’on se soutient.

– Ne forcez pas les gens à prendre vos tracts s’ils n’en veulent pas : votre présence est en soit un témoignage et nos actions sont aussi pacifiques que transgressives.

– N’en rajoutez pas sur le ridicule : il ne s’agit pas d’une gay-pride à l’envers mais d’une opération d’information des familles de vos écoles sur les dangers de l’idéologie du gender que Vincent Peillon veut introduire dans les programmes scolaires. Maquillages outranciers et autres strings doivent rester l’apanage des provocations du lobby gay. Comme toujours nous saurons agir avec la plus grande dignité.

– Avant de quitter les lieux, ramassez les tracts que des gens auraient jetés par terre.

– L’avant-veille ou la veille, prévenez la presse locale pour que l’opération ait du retentissement.

Pour récupérer le tract en format PDF, un modèle de communiqué de presse et un argumentaire, écrivez-nous à : [email protected]

Nous voulons notre fête des pères : ni le gouvernement, ni le lobby gay ne pourront nous en priver.

Faites passer largement.

Bon courage à tous les participants et en avant les papa en colère contre le « gender ».

Retrouvez-nous sur Facebook : https://www.facebook.com/papas.encolere?fref=ts

Related Articles

10 Comments

Avarage Rating:
  • 0 / 10
  • MCT , 11 juin 2013 @ 10 h 01 min

    Ça c’est bon !
    Plus la bêtise du gournement s’affiche,
    plus les idées pleuvent !
    Bon courage quand même aux papas.

  • Marie , 11 juin 2013 @ 11 h 22 min

    Excellent! Bravo pour la créativité. J’espère que l’appel sera relayé efficacement!

  • monhugo , 11 juin 2013 @ 11 h 38 min

    Pas d’inquiétude, le commerce aura le dernier mot ! L’année prochaine, la fête des Mères sera remplacée par la fête du Parent 1, et la fête des Pères par celle du Parent 2 (ou l’inverse). Bonne chance pour les cadeaux exécutés à l’école : qui aura le collier de nouilles ?

  • Pablo , 11 juin 2013 @ 14 h 35 min

    Une source d’inspiration plutôt réussie, qui nous vient de Suède, où des chauffeurs de bus ont travaillé en jupe, pour protester contre l’interdiction leur étant faite de bosser en short, compte tenu de la chaleur … 🙂

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=CpV0qnxTC74#!

  • valot , 11 juin 2013 @ 21 h 41 min

    En fait, je devrais pas le dire, … c’est secret,…mais… Vincent Peillon est une femme!

  • MP , 11 juin 2013 @ 21 h 41 min
  • Fvern , 12 juin 2013 @ 10 h 32 min

    Il faudra des papas culottés pour faire ça! :-))

Comments are closed.