Quand Fukushima convertit un écolo… au nucléaire !

Hulot… à l’envers. George Monbiot, célèbre éditorialiste britannique au Guardian, a un parcours atypique. La catastrophe de Fukushima a fait de cet écologiste autrefois hostile puis “neutre” sur la question du nucléaire… un de ses partisans, révèle le blog Alerte-environnement.fr. « Une vieille centrale pourrie dotée d’une sécurité inadaptée a été frappée par un séisme monstrueux et un violent tsunami. Elle s’est retrouvée privée d’électricité, ce qui a mis le système de refroidissement hors service. Les réacteurs ont commencé à exploser et à entrer en fusion. Ce désastre a révélé au grand jour le résultat d’une conception défaillante et d’économies réalisées à la va-vite. Pourtant, pour ce que l’on en sait, personne n’a encore été victime d’une dose mortelle de radiations. Des écologistes ont grossièrement exagéré les dangers de pollution radioactive » écrit George Monbiot dans un article intitulé « Pourquoi Fukushima m’a appris à ne plus m’en faire et à aimer l’énergie nucléaire » paru le 21 mars dernier. « L’énergie atomique vient d’être soumise à l’un des tests les plus rudes, et l’impact sur la population et sur la planète est faible » constate-t-il. Les 31 mars et 5 avril, Monbiot récidive, rappelant que l’abandon du nucléaire aurait surtout pour effet d’encourager les énergies fossiles. Surtout, il confesse avoir découvert très récemment que “le mouvement antinucléaire (…) a trompé le monde au sujet des impacts des radiations sur la santé humaine” !

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1 Comment

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  • Craven , 21 septembre 2013 @ 19 h 22 min

    Vaste sujet : on peut constater que la faune de Tchernobyl se porte bien ; peut-être parce que les malades sont vite éliminés. Mais peut-on espérer une transparence réelle sur les conséquences sanitaires sur la population ? Je n’y crois pas un instant…
    Et dire que c’est soit le nucléaire, soit le charbon, me semble peu sérieux : on n’a pas mis les mêmes moyens pour développer les autres énergies, comme les divers types d’énergie marémotrice (comme les hydroliennes, bien plus rentables que leurs soeurs aériennes). Le nucléaire a monopolisé cerveaux et argent, alors que l’uranium va, lui aussi, s’épuiser.

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