La lâcheté des Grecs face à leurs responsabilités économiques

Éric Brunet s’exprime sur la lâcheté de la Grèce face à ses responsabilités dans ses déboires économiques :

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47 Comments

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  • Alex , 26 janvier 2015 @ 15 h 55 min

    La lâcheté des grecs n’a rien à voir avec tout cela.

    A cause de l’euro les taux d’emprunt étaient trop faible pour la Grèce.

    Car le taux d’emprunt est basé sur une moyenne des taux de croissance de tous les pays de la zone euro.

    Lorsque le taux de croissance de la Grèce était de 5%, le taux d’emprunt n’était que de 2% (2% étant la moyenne du taux de croissance de tous les pays de la zone euro), alors qu’il aurait dû être au même niveau que le taux de croissance, c’est à dire à 5% !

    Résultat, des taux de crédit trop faible à cause de l’euro, ont induit un boom de l’emprunt.

    Les grecs (entreprises, état, foyers etc.) se sont mis à emprunter comme jamais dans leur histoire (comme en Espagne, Portugal, Italie et Irlande).

    Les grecs se sont ainsi mis à acheter à crédit plein de Mercedes fabriquées par les allemands, les espagnols se sont mis à construire à crédit plein de nouveau logements vacants ou plein de villes fantômes et les irlandais se sont mis massivement à investir en bourse à crédit (ce qui a fait virtuellement sauter une bonne partie du capitalisme, des assureurs et l’Islande) !

    Tout cela à cause de l’euro.

    Et maintenant, il faudrait que les grecs, les espagnols, les portugais, les italiens et les irlandais, remboursent des crédits qui ne sont pas physiquement remboursables et qui n’ont été contractés que par le mensonge de l’euro ?

    Mais les choses ne s’arrêtent pas là :

    Pour soutenir les pays ainsi mis en difficulté par l’euro, les taux d’intérêts sont maintenant presque tout le temps à zéro.

    Cela signifie donc que le scénario grec va arriver en Allemagne, en Autriche, au Pays-Bas et en Finlande, puisqu’ils ont un taux de croissance entre 1 et 2% pour un taux d’emprunt à 0% !

    Donc l’Allemagne et tous ces pays qui maintenant fonctionnent avec la drachme grec qu’est devenue l’euro, sont en train de contracter trop de crédits, qu’ils ne pourront eux-même pas rembourser.

    Maintenant, ce n’est pas faute d’avoir déjà expliqué tout cela ici, mais apparemment Eric Martin ou ces idiots de plateaux TV n’ont toujours pas compris.

    Le succès de l’extrême gauche même en France est inéluctable, si on demande aux peuples le remboursement de crédits qu’aucun système n’aurait jamais dû leur permettre de contracter et qu’ils ne peuvent donc physiquement pas rembourser.

    Dans toute cette affaire, c’est l’Allemagne qui est la principale victime de l’euro, pour les raisons en partie évoquer ici, contrairement à ce que prétend la bêtise médiatique et politicienne française.

    L’effacement des comptes bancaires des particuliers (la protection des comptes bancaires des entreprises) concomitante à un choc de réformes libérales sans précédent historique, avec la restauration des monnaies nationales, serait le moins mauvais des scénarios pour définitivement régler le problème induit par l’euro.

    Il n’y a aucun doute sur le fait qu’aucun politique en Occident n’est capable de comprendre cette nécessité et il n’y aucun doute sur le fait que s’ils parvenaient à comprendre, ils n’auraient jamais le courage de mettre en place ce type de mesure.

    François Hollande démissionnerait immédiatement après l’effacement des comptes bancaires et Sarkozy ou la droite serait assassinée par les gauchistes si l’effacement des comptes bancaires arrivait sous leur mandat.

    Nous risquons donc d’avoir l’effacement des comptes bancaires (y compris pour les entreprises), associée à des réformes communistes.

    Comme en Argentine ou en URSS.

    Un autre scénario serait l’émergence des monnaies privées et il faudrait pour cela avoir la capacité d’ouvrir une banque.

    Pour ouvrir une banque il faut légalement réunir un minimum de 100 millions d’euros de capital !

    La création des monnaies privées ne pourra donc advenir que par le conflit, en arrachant ce droit à la loi devenue illégale de la république, comme peut le faire par exemple le bitcoin, mais sur la base de communautés aptes à défendre ces monnaies.

  • fitz31 , 26 janvier 2015 @ 16 h 16 min

    Mais fermes ta G. sérieux !
    KLe gars Brunet en plus d’êtres méprisant et plein de morgue est complètement incompétent.
    Ce n’est pas l’Extrême gauche qui a gagné c’est la gauche. Le PC ne fait pas parti de Syriza, est à 5 %, et Syriza ne s’associera pas avec.
    Les grecs sont des “lâches” qui fuient leur responsabilité ?
    ça fait 6 ans qu’ils souffrent (salaire baissé de 30%, ainsi que les retraites, 33 % de chômage, 30 % de PIB en moins, augmentation de tous les impôts et pleins de nouveaux impots ubuesque) et tout ça pour au final aller pire ! (il devaient 160 Milliards, ils doivent aujourd’hui 360 Milliards !!! Si une dette est inéluctable, alors que les allemands leur remboursent la dette de 160 Milliards qu’il leur doivent pour leur avoir fait payer le prix de leur occupation en 40. (Date à l’époque les grecs ont été un peu plus résistant et courageux que les français au fait ! ).
    Ce qu’ils réclament ici c’est le droit de souffrir pour eux, pas pour les banques et Merkel. De sortir de la tutelle humiliante de la Troika.

    Rha les Trolls du FHaine …

  • Pascal , 26 janvier 2015 @ 16 h 40 min

    Eric Brunet collabo ! C’est comme pour Christine Lagarde, s’en souvenir le jour de la Libération.

    A partir du moment où l’euro avait un but politique et non pas économique la Grèce y avait toute sa place.

    L’euro est avant tout une monnaie politique avec un vice de conception originel dénoncé dès le départ en 1992 lors du débat autour du référendum de Maastricht par Séguin, Chevènement et Pasqua. Dix sept nations différentes par la culture, la langue, l’histoire, les structures économiques avec chacune une monnaie qui en est le corollaire ne peuvent avoir la même monnaie qu’à la condition de ne plus faire qu’un. Les concepteurs de l’euro le savaient. Ils voulaient forcer les choses. Faisant fi de nations millénaires, ces apprentis sorciers pensaient qu’en l’absence d’un corps politique européen, un cratos pouvait créer un demos !

    Cette monnaie faite pour faire converger les pays les a fait diverger : excédent d’un côté et déficit, endettement et désindustrialisation de l’autre. L’euro, mark bis, en creusant les écarts de compétitivité transforme la France et le Sud de l’Europe en un vaste mezzogiorno.Toute intégration monétaire a pour effet mécanique un enrichissement des zones les plus en pointe et un appauvrissement des zones les moins développées. L’Allemagne devrait transférer annuellement 10 à 12% de son PIB pour soutenir le reste de la zone euro, ce n’est pas envisageable, les allemands ne saigneront pas leur pays pour cette utopie.

    Utopie confirmée par la Cour constitutionnelle de Karlsruhe qui a jugé qu’il n’y a pas un peuple européen et donc pas de démocratie européenne et que par conséquent le dernier mot doit revenir au Bundestag. La nation est le lieu dans lequel s’exerce la démocratie mais aussi la solidarité. L’Allemagne n’est pas disposée pour le Péloponnèse, la Calabre, l’Algarve ou le Connemara à consentir les mêmes sacrifices que pour les länder de l’Est.

    L’Allemagne l’a en effet en permanence «joué perso». Opérer une déflation compétitive (baisse des salaires) au détriment de ses partenaires de la zone euro privés de la possibilité de dévaluer n’est pas très fair-play, d’autant plus que les pays du Sud de l’Europe ont des économies qui traditionnellement marchent à la dévaluation. Cerise sur le gâteau, l’Allemagne a longtemps refusé que la BCE ait un autre mandat que celui de la lutte contre l’inflation, comme par exemple celui de favoriser la croissance et l’emploi. Et dire que la promesse de l’euro a été l’expédient qui a permis à l’Allemagne de faire accepter sa réunification ! Réunification que nous avons en partie contribué à financer par une décennie de politique du franc fort destinée à converger avec le mark en vue de l’euro. Politique du franc fort désastreuse pour notre compétitivité qui nous a coûté la bagatelle d’un million d’emplois.

    «La construction européenne est le temps qui permet à l’Allemagne de recouvrer sa souveraineté pendant que le France perd la sienne» (Marie-France Garaud). Que le Grèce ne veuille pas se soumettre est tout à son honneur. Nous devrions en prendre de le graine !

    Cela dit dommage qu’il n’y ait pas en Grèce un parti patriote d’envergure. Espérons que le petit parti souverainiste de droite entré dans la coalition servira de garde-fou à la xénophilie de Syriza.

  • Gisèle , 26 janvier 2015 @ 16 h 49 min

    De demain ? euh … pourquoi Merlanchon et sa clique télémerdiatique ont tant eu de peine à cacher leur joie hier soir ???
    On a déjà les deux pieds dans leur lise …..

  • IROPE34 , 26 janvier 2015 @ 17 h 51 min

    Sil n’y avait que lui, MLP et Philippot étaient de la partie. Cette dernière est allée jusqu’à espérer fortement la victoire de Syriza.
    Mais derrière se jeu de poker menteur se cache les ambitions inavouables des uns et des autres n’Est-ce-pas ?
    “Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse” !
    Il y a peu Syriza ne cumulait que 6% avec sa politique de concert avec le FN sur l’immigration et elle a changé brusquement de stratégie nettement plus vendeuse avec un virage à 360° sur l’austérité. Un point sensible dont le peuple souffre puisque malgré toutes les aides consenties par l’Union Européenne pour leur sortir la tête hors de l’eau, les gouvernants se goinfrent sur le dos du peuple pendant que les autres citoyens de l’UE, sont mis à contribution dans la douleur.
    Syriza comme dans un jeu de quilles, espère naïvement effacer l’ardoise grecque !
    Ce qui est totalement faux puisque la Syriza a promis à ses électeurs de les sortir de l’austérité et de UE. Et c’est là qu’ils découvriront qu’ils ont été abusés.
    Il faut toujours se méfier des partis sans programmes ni convictions réels et qui surfent sur les sujets d’actualités, en fait les partis qui sont à voile et à vapeur !

  • mariedefrance , 26 janvier 2015 @ 19 h 25 min

    Désolée… Le peuple grec a bon dos.

    La Grèce n’aurait jamais dû rentrer dans l’UE.

    C’est DSK et “Golden” Sach qui s’en sont chargé.
    A eux de dépatouiller tout çà !

    Ce sont eux les responsables.

  • hermeneias , 26 janvier 2015 @ 20 h 41 min

    Marine lapeine fait comme si la politique économique et la politique migratoire n’avaient rien à voir ……

    Syriza se tire des rafales de balles dans les 2 pieds et dans les pieds de la Grèce .
    Programme nul et non avenu qui se résume a PLUS DE DETTE , PLUS d’endettement , plus de chomage ….., plus de dépendance aux financeurs et bailleurs de fond !!

    Et ça la fmi , la bce kiff à fond ! Endettez vous , endettez vous mes agneaux , c’est pour votre bien

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