Marion Maréchal-Le Pen : “Je fais partie d’une génération un peu saoulée par les valeurs de la République”

Interrogée par Bruce Toussaint mercredi matin sur I>Télé, Marion Maréchal-Le Pen déclare :

“Je fais partie d’une génération un peu saoulée par les valeurs de la République qu’on nous sert en permanence et dont on ne sait pas ce qu’elles recouvrent. Cela évite, d’ailleurs, d’aller sur le fond des idées puisqu’à partir du moment où on dit ‘valeurs de la République’, on est exclu du pseudo-champ républicain (…)

Je ne confonds pas tout à fait les deux. La France, ce n’est pas que la République. Ça a commencé avant la République. Je n’oublie pas les 16 siècles de chrétienté qui ont précédé et voilà. La révolution française en fait partie mais elle ne se restreint pas à cela. J’invite d’ailleurs à travers cette phrase à dire à nos dirigeants politiques : ‘peut-être explicitez un peu ce que sont les valeurs de la République’.”

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30 Comments

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  • Trucker , 28 avril 2016 @ 1 h 25 min

    Ils ne veulent plus préciser ce que sont les valeurs de la République, leurs donner corps en faisant référence avec la tradition républicaine française, premièrement car ils sont contre la tradition par principe mais aussi parce que la République peut être ou devenir….islamique !

    Et ils le savent……ce pourquoi selon moi ils n’invoquent plus que le principe de valeur qui en soit ne signifie rien….

    On ne parle pas du même contenu politique si l’on y adjoint pas la précision qui fait la différence.

  • rorol , 28 avril 2016 @ 8 h 17 min

    voilà qui est bien dit, bravo Marion, on est saoulé par le (Politiquement correcte), on n’a plus le droit de dire ce qu’on pense, le mot race est exclu, et bien d’autre, le “y a bon banania” entre autre, ect…

  • lilou 35 , 28 avril 2016 @ 8 h 43 min

    La République et les lois ! Si les lois n’étaient pas aussi complexe il n’y aurait pas besoin d’autant d’Avocats de tribunaux, instance, appel, cassation ! la loi : sa lecture, son interprétation, son application, elle est au service d’une caste qui sait la manipuler !!!

  • Droal , 28 avril 2016 @ 9 h 29 min

    La République est à la France ce que le Péché des origines est à la Création : une faute et une chute.

    Les « valeurs de la République » sont « la liberté, l’égalité et la fraternité » fondées sur 5 ans de Terreur : de Juillet 1789 à juillet 1794, mort de Robespierre.

    A coté de ça, les « terroristes » contemporains sont des enfants à la mamelle.

    La République française est la Mère de toutes les Terreurs et le jour ou elle sera autre chose, les dindons auront des poils rouges clignotants.

    On n’est pas « saoulé » par les valeurs de truque-machine, on est IVRES MORTS.

  • Boutté , 28 avril 2016 @ 10 h 25 min

    C’est drôle : j’ai beau être né en 1936 , je partage totalement ce mépris de ce que Wall’s entend par valeurs républicaines et ceci depuis ma tendre enfance ! Je me sens Vendéen .

  • westie51 , 28 avril 2016 @ 10 h 30 min

    Marion a raison, et avec elle, 7 millions d’électeurs FN !
    Les Français ont appris à l’école que les valeurs républicaines de la France sont : “Liberté, égalité, fraternité”.
    Les politicards donneurs de leçons LR/PS nous gavent avec ce slogan, sans jamais préciser qu’est-ce qu’ils entendent, EUX, par “valeurs de la république” ?

    Voilà un extrait d’un livre pour mieux comprendre pourquoi la république « française » n’est pas… française !

    “La République est un régime politique à la fois étranger et hostile à notre peuple. Le dissident doit l’appréhender comme un régime colonial et entamer non pas un combat politique mais une lutte de libération. En cinq points et 30 lignes, voici pourquoi la république française n’est pas française.”

    – La République nie le séculaire peuple français :
    Pour la République, les « Français de souche » n’existent plus. Dilué dans l’universel de la société républicaine multiethnique, le séculaire peuple français aurait définitivement disparu. Or, si réellement cette population autochtone a disparu, la République est coupable d’un crime contre l’humanité. Mais si cette population européenne existe encore, tel un peuple emprisonné dans la gangue d’un melting-pot artificiel, la République est coupable d’un déni de droit. Un régime oppresseur peut-il légitimement se parer du nom de ceux qu’il opprime ?

    – La République n’est pas démocratique :
    Aucun régime politique n’est au-dessus de la volonté du peuple. En affirmant que la forme républicaine de gouvernement ne peut être remise en cause (Constitution article 89, Code Pénal article 410-1, loi 2013-711 article 706-5, loi 2015-912 article L-811-3) la République affirme qu’elle est au-dessus du peuple français. Ce faisant, puisqu’on ne peut en même temps se confondre avec quelque chose et lui être transcendant, la République ne peut se proclamer « française ».

    – La République est fondée sur des valeurs universelles :
    Les valeurs de la République sont universelles, et c’est précisément en raison de cette universalité qu’elle peut, dit-elle, faire vivre ensemble des hommes de toutes les origines. Or la francité est une identité spécifique au peuple français : la francité n’est pas universellement partagée. Comme il n’est pas possible d’être à la fois spécifique et universel, la République universelle ne peut se dire « française ».

    – La République est laïque :
    La laïcité consiste désormais à faire sortir l’identité de la Cité afin de rendre l’espace public culturellement neutre, donc « acceptable » par des populations étrangères. La République ne peut en même temps travailler à expulser la francité du domaine public et s’en revendiquer : elle ne peut donc se dire « française ».
    – La République est “antijaphite” :
    La République a fait du peuple français autochtone le bouc-émissaire des échecs du « vivre ensemble » et plus généralement du modèle de société fantasmé par le République. Pour cela, la République a bâti un système d’avilissement réduisant les Français (autochtones) au racisme (antijaphétisme). Tout comme l’antisémitisme exclut la judaïté, l’antijaphétisme exclut la francité : la République antijaphite ne peut donc se dire « française ».

    Antonin Campana (extrait « Terre Autochtone »)

  • pauledesbaux , 28 avril 2016 @ 16 h 33 min

    chaque fois qu’il m’est donné de la voir l’entendre je suis subjuguée de son savoir, de sa détermination de sa maitrise vis à vis des journaleux qui essaient chaque fois de le l’abattre, de la mettre en difficulté et jamais elle ne donne dans leur panneau B R A V O MARION 26 ANS c’est un génie tout simplement merci d’être là et nous espérons pour bien LONGTEMPS

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