Thierry Mandon : “Nous sommes recordman du monde de la dépense publique, recordman d’Europe des déficits. Il n’y a pas plus keynésien au monde que la France”

Langage de vérité. Au lendemain de la défaite socialiste aux élections départementales, le secrétaire d’État à la Réforme de l’État Thierry Mandon reconnaît “une grosse fessée”. Mais alors que les frondeurs appellent à une inflexion de la politique du gouvernement et dénoncent “la politique d’austérité” du gouvernement Valls, l’homme politique a décidé d’en finir avec la langue de bois : “Il faut purger ce débat de la politique plus à gauche. Nous sommes recordman du monde de la dépense publique, recordman d’Europe des déficits. Il n’y a pas plus keynésien au monde que la France” répond-t-il à la gauche de la gauche, mais aussi au Front national :

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  • Marino , 30 mars 2015 @ 16 h 43 min

    La France punie pour ne pas avoir interdit “la fessée”

    Faut-il interdire la fessée ? Cette question, qui revient régulièrement dans l’actualité, se pose à nouveau après la condamnation de la France par la Conseil de l’Europe

  • borphi , 30 mars 2015 @ 17 h 12 min

    Analyser dîtes-vous ?

    Encore faut-il distinguer la dépense publique et le gaspillage publique !

    Et là l’analyse est vite faite:
    -Stop aux subventions à des associations aux buts communautaristes.
    -Stop aux réformes stériles et ineptes comme par exemple territoriale (élections départementales).
    -Stop aux passes-droits fiscaux et législatifs à la grande distribution.
    -Stop à l’allongement des avantages d’indemnisations aux élus désavoués des électeurs.
    -etc..etc..etc..

  • Pascal , 30 mars 2015 @ 17 h 25 min

    On arrête de payer la jîzya, 100 milliards d’euros, le coût annuel de l’immigration, et l’on pourra se payer la plus belle des politiques keynésiennes. Les collabos qui veulent continuer à nous faire cracher au bassinet tout en voulant nous punir de trop dépenser font partie du problème. Sur cette question le programme du FN est le seul qui soit réaliste et patriote.

  • xrayzoulou , 30 mars 2015 @ 18 h 35 min

    On ferait d’énormes économies en ne donnant plus des retraites aux “centenaires” d’Algérie et d’ailleurs, de donner le droit du sol à un enfant né en France (et toute la smala bien sûr), supprimer les allocs pour 15 gamins et 4 ou 5 femmes (ici c’est la monogamie) etc…. donner des “salaires” et des primes en plus des soins gratuits à des gens qui ne foutent rien (alors que des travailleurs et des retraités gagnent tout juste de quoi crever de faim). Limiter l’immigration (on ne met pas 1 litre d’eau dans un récipient d’un demi litre : ça déborde !!!)…

    D’autre part, baisser d’une manière drastique les émoluments les primes nombreuses et diverses, les avantages en nature, les casquettes multiples de ces messieurs du gouvernement, ainsi qu’à tous les hauts fonctionnaires et j’en passe….

    Vous verrez que rien qu’avec cela, les impôts diminueraient ainsi que la dette de la France.

  • charles-de , 30 mars 2015 @ 23 h 29 min

    Il y en a tout de même qui ont, mais c’est trop rare, de temps en temps un éclair de lucidité !

  • Antoine , 31 mars 2015 @ 9 h 54 min

    C’est la question que je me pose: quel est le lien entre la baisse de la dépense publique et la reprise de la croissance économique ? J’avoue ne pas trop avoir de connaissance là-dessus.

  • V_Parlier , 31 mars 2015 @ 13 h 42 min

    Mais on se doute tous bien que ce n’est pas là qu’ils taperont pour réduire les dépenses publiques, évidemment. On va commencer par les hôpitaux, la police, etc… la santé et la sécurité des gueux c’est tellement secondaire par rapport aux intérêts de la nomenklatura reconnaissante et des corporatismes omnipotents (p.ex. des transports publics) !
    Quant au qualificatif “keynésien”, il est décidément bien galvaudé. Ici c’est en effet de gaspillage et de pillage qu’il faut parler. L’Etat français n’est même pas capable d’être keynésien ni quoi que ce soit d’autre. Il se contente de ponctionner et de faire du sociétal (antisocial), là s’arrête son rôle.

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