Sortir de l’impasse grâce à la Croix

Philippe Ariño, 32 ans, est professeur d’espagnol de métier et écrivain de passion. Il a créé le site de l’Araignée du Désert. Il a également publié en décembre 2008 un livre en 4 tomes aux éditions L’Harmattan (Homosexualité intimeHomosexualité sociale et Dictionnaire des codes homosexuels) sur les liens entre désir homosexuel et viol, et son deuxième livre va voir le jour en octobre 2012. Nouvelles de France a rencontré ce passionné des gens… et des araignées.

Vous avez souhaité réagir à la tribune publiée sur Nouvelles de France par Jacques de Guillebon et Falk van Gaver. Pourquoi ?

Il le fallait. On ne peut pas, moralement, laisser passer un tel discours, surtout dans une tribune catholique (Nouvelles de France est un média libéral-conservateur aconfessionnel, ndlr). Comment appeler l’article de Guillebon et van Gaver autrement qu’un coup de folie bien intentionné (ou un coup d’orgueil après tout) ? Leur billet, relisez-le, est d’une violence inouïe. Il est truffé de haine. « Les homosexuels » sont décrits comme une espèce d’individus « vampirisés », « lobotomisés » et décadents, comme des Gremlins qui se multiplient entre eux (je cite : « Ils sont les suicidés des sociétés sans foi ni avenir, les enfants monstrueux des générations jouissives, hédonistes et inconséquentes, leurs minotaures dévorateurs enfermés dans les labyrinthes sans buts des siècles insensés. »). Ils sont insultés dans la plus totale impunité. Cet article déborde de superstition millénariste, paradoxalement matinée d’un discours excessivement scientifique (digne des élucubrations d’un savant fou) : « Il y a certes toujours des homosexuels, mais quand ils se reproduisent et tiennent le haut du pavé, c’est que ça va mal… » ; « L’homosexualité est la maladie des peuples fatigués » ; « Elle n’a guère d’équivalent que dans les grandes expériences totalitaires et révolutionnaires du siècle passé. » ; « Elle est le symptôme même de la décadence. » ; Il est même question de « l’épidémie sectaire » qu’elle représente). Derrière ce vernis pseudo universitaire et le style « sans concession », on découvre pourtant (hallucinés !) un lexique mortifère ou insultant qu’on croyait révolu (« enculeurs d’adolescents », « autres conneries et emmerdements », etc.). Et le comble de la perversité de ce discours, c’est que cette vulgarité est noyée dans la préciosité langagière (exemple avec « tremper son ardeur » pour poétiser ironiquement la sodomie). Le discours tenu par les deux journalistes est ahurissant de fermeture (cf. le titre de l’article, « Voie sans issue » ; et puis cette phrase terrible et fausse : « L’homosexualité n’est qu’illusion et suicide, piège mortel, impasse, voie sans issue, fosse, trou noir d’où rien ne peut sortir de fécond… »). Leur traitement superficiel et ignorant du sujet de l’homosexualité est à l’inverse de ce que nous demande notre pape Benoît XVI, qui appelle à l’égard des personnes homosexuelles à la Charité dans la correction fraternelle : « On doit éviter la supposition, injustifiée et dégradante, que le comportement homosexuel des personnes homosexuelles est toujours et absolument compulsif, et dès lors irresponsable. En réalité, il faut aussi reconnaître à ceux qui ont une tendance homosexuelle la liberté fondamentale qui caractérise la personne humaine et lui confère sa dignité particulière. En raison de cette liberté, comme en tout renoncement au mal, l’effort humain, éclairé et soutenu par la grâce de Dieu, pourra leur permettre d’éviter l’activité homosexuelle. » (Cardinal Joseph Ratzinger, 1992) L’accueil de l’autre et la priorité donnée à sa personne plutôt qu’à ses actes ne sont pas, contrairement à ce que pense le paranoïaque, une soumission. Ce n’est pas « baisser le pantalon devant l’Ennemi ». C’est aimer malgré tout et en vérité. La Vérité sans la Charité n’est rien : c’est un clairon qui sonne dans le vide et qui casse les oreilles, nous dit saint Paul. De même, la Charité sans la Vérité n’est rien : Elle se dilue en bonne intention et en RELATIVISME (un mot que Jacques de Guillebon et Falk van Gaver doivent adorer, certainement ! … avec tous ses dérivés en « -isme » qui leur hérissent le poil : laxisme, hédonisme, progressisme, démocratisme, égalitisme, libéralisme/libertarisme, homosexualisme, féminisme, anti-racisme, etc.).

Vous avez énormément travaillé sur le désir homosexuel, le “communautarisme homosexuel” et le narcissisme. Or ce sont des thèmes abordés par Falk van Gaver et Jacques de Guillebon dans leur tribune…

La question n’est pas tant ce qui a été écrit (car il y a dans le discours de Guillebon et van Gaver des vérités objectives sur le désir homosexuel et sur le milieu homo : moi-même, j’ai étudié les images de l’homosexualité, même celles qui sont jugées de l’extérieur comme les plus insultantes : pédophilie, dictateurs homosexuels, zoophilie, etc.), mais le “comment c’est écrit”. Dès qu’on causalise ou on essentialise sous forme d’espèce et d’amour (ou non-amour, dans le cas de Guillebon et van Gaver) ce qui ne devrait rester que des coïncidences de l’homosexualité, on fait complètement fausse route, et on bascule dans un discours archi-violent : à la fois homophobe et pro-gay.
Bien sûr, la victimisation dont usent beaucoup les militants homosexuels est malhonnête et paranoïaque ! Bien sûr, les actes homosexuels sont condamnables parce qu’ils sont violents sur la durée ! Bien sûr, la loi sur l’ouverture du mariage à tous ceux qui le désirent est une atteinte au Réel et à l’Amour vrai ! Bien sûr, le lobby gay est en général agressif envers la communauté catholique et toute personne qui ne rentre pas dans leur moule identitariste, égalitiste et amoureux ! Bien sûr, certains comportements des personnes homosexuelles font mal à voir et agressent ! Et après avoir fait ces constats froids là, qu’est-ce qu’on fait ? Est-ce que ça légitimera pour autant le fait qu’on réponde à l’agression par la même agression, sans y mettre les formes et l’Amour ? Jamais ! Est-ce que notre condamnation du communautarisme/sectarisme homosexuel aidera les personnes qui s’y enferment à en sortir ? Pas du tout ! (D’ailleurs, la plupart des personnes fréquentant la communauté homo se disent également « hors milieu » et anti « ghetto gay » !) Est-ce que ça nous autorise à mettre toutes les personnes homosexuelles dans le même panier, à les réduire à leurs tendances sexuelles ou à leurs actes (comme si toutes étaient en couple et pratiquaient leur homosexualité… Quelle vision caricaturale, dépravée et homophobe du désir homosexuel ! Ne connaissent-ils pas les personnes homosexuelles continentes – comme moi et bien d’autres – qui parlent ouvertement du désir homosexuel et de la culture homosexuelle sans jamais les justifier ?) ? Absolument pas ! Est-ce que le rejet de la différence des sexes nous permet de dire qu’il n’y a pas du tout d’accueil de l’altérité dans le couple homosexuel ? Certainement pas ! (Les couples homosexuels font aussi une expérience d’altérité… même si celle-ci est limitée, et même si la différence des sexes est LA différence fondamentale de l’accueil de la vie) Est-ce que ça nous donne le droit de tracer le chemin de vie des personnes homosexuelles à leur place, en définissant cette route comme une « voie sans issue » ? En aucune façon ! (Et de quel droit on pourrait le faire, d’ailleurs ?) Est-ce que l’opposition à cet article ordurier, à cet œil-pour-œil dent-pour-dent lamentable, doit être vue comme une faiblesse, une mollesse, une naïveté, une « collaboration » diabolique, un progressisme et un relativisme suspects, une gnangnantise adolescente (il est question de « bisounoursinade » dans l’un des commentaires… J’adore…) ? Certainement pas non plus ! Moi, j’analyse le papier de Guillebon et van Gaver plutôt comme un aveu inconscient d’un déséquilibre sexuel profond (particulièrement homosexuel et hétérosexuel), bien éloigné de l’équilibre sexuel des couples femme-homme aimants ou de bien des célibataires consacrés. D’ailleurs, si vous lisez ou écoutez des Christian Vanneste et autres Tony Anatrella, traiter d’homosexualité, vous remarquerez qu’ils ne parlent quasiment pas d’amour (y compris quand ils évoquent les couples femme-homme !). Ben oui : parler d’Amour, c’est cucul, vous comprenez. Et dès qu’ils entendent le mot « homosexualité » ou « culture homosexuelle », tout de suite ils aboient au complot ou à la justification pro-gay. Vous avez beau leur expliquer que vous ne justifiez rien, que vous ne faites qu’un travail d’analyse du désir homosexuel, que vous ne vous réduisez pas à votre homosexualité, ils préfèrent vous caricaturer en prosélyte de l’homosexualité ou en collabo gay-friendly ! Plutôt que de comprendre et d’argumenter, ils se rassurent en confondant l’explication et la justification, en victimisant exactement comme victimisent beaucoup de personnes homosexuelles (Nous sommes des victimes du « fanatisme victimiaire gay » !!! s’indignent-ils, avec une sincérité confondante, en plus), en agressant exactement comme le font/feraient leurs « opposants » gay-friendly, en citant des statistiques et des auteurs parfois prestigieux (Ovide, Plutarque, Christopher Lasch, la Bible…) avec une froideur et un cynisme hallucinant, en prenant leurs mythes diabolisateurs pour des réalités (comme si toute personne homosexuelle était l’incarnation vivante de l’infernal Narcisse !) à l’instar de beaucoup de communautaires homosexuels (qui eux se choisiront le même personnage monstrueux spéculaire comme homme incarné à abattre, sauf que eux l’appelleront « L’Homophobe »)… Tout ça pour ne pas voir qu’ils ont tout des homosexuels qu’ils conspuent. Les deux camps (gay-friendly et anti-homosexualité) se font exactement miroir dans la violence. Pas un pour rattraper l’autre ! L’article de Guillebon et van Gaver, le montre bien. Loin d’élever le débat, il est au contraire mimétique de ce qu’il prétend dénoncer, et est une incitation à la violence/à l’homosexualité pratiquée. Certes, c’est confondant de paradoxes entre la bonne intention et le résultat catastrophique obtenu… mais c’est ce qui ressort. Moi, je trouve ça effrayant.

Au fond, je crois que Jacques de Guillebon et van Gaver se sont improvisés rédacteurs d’un sujet qu’ils ne connaissent pas. Dans leur ignorance et leur angoisse, ils ont pris un peu de Tony Anatrella par-ci (tiens, l’homosexualité n’est qu’un narcissisme abyssal, qu’un produit du libertarisme progressiste fascisant actuel), un peu de mécontentement populaire du communautarisme gay par-là (énoncé aussi par les « honteuses » homos anti-Gay Pride, soucieuses d’une invisibilité bon ton), ils ont « shaké » le tout, n’ont pas pris le temps de voir que derrière le sujet de l’homosexualité il y avait des PERSONNES et une SOUFFRANCE à reconnaître et à respecter (ces deux mots n’apparaissent d’ailleurs jamais dans leur article, comme par hasard). Et ils ont eu l’inconscience de servir leur soupe calomnieuse à tout le monde sur un site pourtant de qualité comme Nouvelles de France (où par ailleurs ils s’étaient auparavant illustrés par de bien meilleurs papiers). Et pour clouer le bec à tous les mécontents, ils leur ont dressé sous les yeux l’épouvantail de la collaboration diabolique avec la « secte gay-friendly » et le spectre de leur auto-victimisation (nous aussi, on a le droit d’être polémiques ! Nous aussi, on a le droit de taper du poing sur la table ! Nous aussi, on a le droit de dire la Vérité et de L’asséner ! Nous aussi, on est des écorchés vifs, victimes du fondamentalisme gay ! Nous aussi, « nous en avons perdu des amis à cause de l’homosexualité »… Une minute de silence pour nous… et malédiction sur ceux qu’on « pleure » !!!). C’est honteux, un tel article, surtout venant de personnes qui se disent catholiques. Et ça mérite franchement des excuses publiques. Ce n’est pas moi, en tant que tel, qui suis le plus blessé, je crois (j’ai ma conscience pour moi ; et puis étant une personne homosexuelle continente, qui a donné son homosexualité à Jésus, je ne me sens pas visé par leur diatribe sur l’homosexualité-actée-sous forme-de couple-ou-d’identité-fondamentale). Je trouve le papier de Guillebon et van Gaver insultant surtout pour ceux qui n’ont pas la distance nécessaire pour ne pas le diaboliser, pour ceux qui pratiquent l’homosexualité, et qui n’ont pas les moyens de comprendre que le discours de certains « cathos » n’est pas identique et conforme à ce que leur dit l’Église catholique aimante et compatissante. J’ai mal pour l’Église en lisant ce que certains de ses « fidèles » en véhiculent. J’ai aussi mal pour la Charité : c’est la vraie Personne insultée dans cette histoire. Elle est prise pour une faiblesse, une lâcheté, une putain, une collabo. Visiblement, Guillebon et van Gaver l’ont méprisée pour Lui préférer une Vérité forte, « couillue », totalitaire.

Nous avons un mal fou à accepter que l’Amour, pour qu’Il reste aimant, ne doive pas user de l’agressivité pour arriver à ses fins, même si ses fins sont justes. La fin ne justifie jamais les moyens. C’est fou comme nous avons du mal à croire que Dieu est fort et aimant parce qu’Il a consenti à se rendre fragile pour nous laisser libres de Le choisir ! Combien Jésus a lutté contre l’orgueil de ses propres disciples qui, jusqu’au dernier moment, ont voulu voir en lui un Superman qui détrônerait humainement et despotiquement les dictateurs de leur époque… et qui ont blêmi de Le voir crucifié comme un bandit ! Nous avons la tête dure et nous raisonnons encore avec des logiques humaines puériles si nous nous justifions de répondre violemment à nos détracteurs sous prétexte que ce sont eux qui auraient commencé et qui auraient tort ! Il est temps de sortir de la cour d’école et de grandir.

Êtes-vous d’accord avec ce qu’écrivent Guillebon et van Gaver à propos du “mariage homosexuel” ?

Si on arrive au bon résultat sans le raisonnement, le cheminement et la forme qui vont avec la justesse de celui-ci, c’est que finalement notre « Vérité » ne veut rien dire et est construite sur du sable ! Comme le cancre qui a triché sur son camarade en classe, et qui a brodé de belles phrases avec un vocabulaire riche autour, pour faire illusion. Et comme il a deviné qu’il ne méritait pas sa bonne note, il a rajouté de la violence et du militantisme politique « anti-fasciste » pour s’enfoncer encore davantage dans le ridicule.

Jésus, du temps de son incarnation humaine, avait déjà eu bien du mal à faire comprendre aux sourcilleux scribes et pharisiens que ce n’était pas les tables de la Loi étudiées scrupuleusement par eux qu’il remettait en cause, mais le fait qu’ils ne décollent pas le nez de celles-ci et qu’ils n’aient pas la simplicité de Le regarder LUI, la Loi accomplie et faite chair ! On peut avoir raison sur le papier, arriver au bon résultat : si le chemin pour y arriver n’est pas emprunt de vivant, d’humain, d’amour, découte, de Jésus, on sera quand même à côté de la plaque. On se sera comporté comme ce minable satan des tentations au désert, qui cite la Bible pour l’instrumentaliser et s’opposer à Jésus. On deviendra ce loup déguisé en mouton blanc, qui a priori a pu rentrer dans la bergerie, mais par un chemin détourné, sans passer par la Porte. Et là, malheur et honte à nous ! « En vérité, en vérité, je vous dis : Celui qui n’entre pas par la porte dans la bergerie des brebis, mais qui y monte par ailleurs, celui-là est un voleur et un larron. Mais celui qui entre par la porte, est le berger des brebis » (Jean 10:1-2).

Vous écrivez : “Les personnes homosexuelles ont un avenir – et un bel avenir ! – si elles vivent leur homosexualité d’une manière ajustée à ce que préconise l’Église catholique.” Qu’entendez-vous par là ?

Patience ! Vous lirez le condensé de ma pensée qui va être publié dans environ un mois ! Je ne vais pas m’étendre sur les différents chemins (et issues !) qui s’ouvrent aux personnes homosexuelles continentes, car je les décris abondamment dans mon prochain livre. Simplement, pour faire court, concernant l’avenir et la liberté qui sont données aux personnes homosexuelles, ils reposent, je crois, sur l’expérience concrète de la continence, de l’amitié désintéressée, et aussi sur la découverte du sens de son désir homosexuel à travers l’analyse de la culture homosexuelle, une analyse libérante qui permet de regarder son homosexualité en face, de ne pas diaboliser ni sacraliser son désir homosexuel, de ne pas s’imposer le couple homo comme unique chemin de bonheur, et aussi qui permet d’utiliser son désir homosexuel comme un formidable (et inattendu !) moteur de sainteté. Je vois d’ailleurs, parmi mes amis homos cathos continents, combien certains font de leur homosexualité reconnue une occasion de se sanctifier davantage et de se rapprocher de Jésus. C’est pour ça que, lorsque j’entends que l’homosexualité est une voie unilatéralement sans issue, qui « va vers le néant et la mort », ça me hérisse. C’est une insulte à la sainteté même !

Vous insistez souvent, au travers de vos interviews et prises de paroles publiques, sur le fait qu’il y a des mots pour parler d’homosexualité. Pourquoi faudrait-il prendre plus de gants pour aborder les problématiques liés à l’homosexualité ? Ne s’agit-il pas d’un thème de société comme un autre ?

Il faut d’autant plus de gants quand on parle d’homosexualité qu’il y a énormément de la souffrance derrière le désir homosexuel (je dis ça sans misérabilisme et sans dolorisme : c’est juste que j’ai travaillé énormément sur les liens non-causaux entre homosexualité et viol, donc je sais de quoi je parle !). Et par conséquent, il y a des personnes homosexuelles humaines à chouchouter d’autant plus, au lieu de les caricaturer comme les membres de la nouvelle secte fanatique post-moderne à la mode ! Et quand je dis « chouchouter », ça rime aussi avec « exiger ». Mais l’exigence est douce.

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65 Comments

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  • 0 / 10
  • RH , 2 septembre 2012 @ 15 h 52 min

    Guillebon a dû subir un accident traumatique, depuis une certain temps il se met à débloquer pas mal.

  • Loïc , 2 septembre 2012 @ 21 h 51 min

    Merci Philippe !

  • Odette de Lannoy , 2 septembre 2012 @ 22 h 04 min

    Il a été dit il y a 4O ans “Vous ferez connaître cette Croix et vous la porterez ” qui parmi vous sait qui a prononcé cette remarque et où ! Elle résume toute l’actualité du monde actuel.

  • Taloche , 2 septembre 2012 @ 22 h 39 min

    Mille mercis Phil de parvenir à dire avec justesse, charité et force (souple et solide à la fois…) ce que nous ne parvenons guère à exprimer. La violence de ce genre de personne m’est toujours douloureuse, et souvent, effectivement, les injures à la Charité se multiplient sitôt que l’on tente de calmer les débats et d’exhorter à un Amour tout chrétien.
    Bref, merci!

  • Philippe Ariño , 2 septembre 2012 @ 23 h 31 min

    Merci Taloche! Maintenant, je voudrais juste, si je peux me permettre, apporter une petite correction quand tu dis “la violence de ce genre de personne”… car, pour avoir rencontré une fois en vrai Jacques de Guillebond, je ne peux pas laisser dire que c’est quelqu’un de violent (plutôt le contraire!). C’est important de ne pas le réduire (lui et Falk) ni même limiter leur personne à ce que j’ai décrit essentiellement comme un “coup de folie” (qui précisément ne ressemble à personne, pas même à Jacques de Guillebond et à Falk Van Gaver! ;-)). Ma réponse à leur article, c’est de la correction fraternelle ; pas une occasion de maudire des individus et de se lamenter sur eux. On ne doit condamner que des actes et des mots injustes. Je tenais à préciser :-).

  • TÊTE , 3 septembre 2012 @ 8 h 52 min

    J’ai lu avec intérêt les deux articles.
    J’avais effectivement trouvé que JdG & FVG n’y allaient pas avec le dos de la cuillère, mais dans le contexte actuel, où “les réformes sociétales” sont à la mode et où le lobby homosexuel nous gave un peu, je trouvais salutaire d’alerter l’opinion d’une façon certes peu charitable mais au moins efficace.
    Je découvre qu’il existe des homosexuels “continents”… Ils ne défilent sans doute pas dans les gay-pride et méritent certainement le respect et la compassion. Mais ce n’est pas la face visible de l’homosexualité qui, elle, mérite bien les propos contestés par Ph.Arino.

  • Paul-Emic , 3 septembre 2012 @ 9 h 03 min

    A part avec des louanges, faut-il répondre à cet article au risque de passer pour un dangereux “homophobe” ?

    Probablement qu’il y a toujours eu des homosexuels, que la plupart d’entre eux ne se distinguent pas de la masse de leurs contemporains mis à part leur caractéristique sexuelle.

    Pour autant, peut-on nier que la promotion de l’homosexualité, latente depuis le début du XXème et plus qu’évidente depuis les années 80 ne traduise pas un mal encore plus profond : le suicide de la société occidentale. L’homosexualité affirmée, brandie comme un étendard, c’est un désir de mort revendiqué, dont les autres pendants sont l’avortement, l’euthanasie, le suicide assisté, la consommation frénétique.
    La parodie prend tout son sel avec le “mariage” et le “droit à l’enfant” : être des papas et des mamans “comme les autres”, plus , mieux que les autres mais de la manière la plus antinaturelle possible. A rapprocher du “mieux vivre” pour l’élimination des vieux et des malades, demain des inutiles, ou du “planning familial” pour une institution dont le but est avant tout qu’il n’y ait pas de famille qui se constitue ou qu’elle reste stérile.

    Pour ma part, je serai enclin à voir en tout cela un clin d’oeil satanique, mais pour ceux qui nient l’existence de Dieu, donc du diable, ça a tout de l’appel du néant, la négation de notre état d’homme, la négation de la perpétuation de l’espèce, et finalement on se rejoint dans l’analyse : c’est un appel de mort.

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