Pour 2015, un bon bol d’optimisme

Youpi, 2015 ! Il était temps, l’année 2014, épuisée, n’aurait jamais pu passer le mois de décembre. Et si je dis « youpi », ce n’est pas seulement parce que l’année qui se présente sera remplie de rebondissements rigolos qui mettront, une fois encore, le pouvoir socialiste en difficultés (bien fait pour lui) mais aussi, et c’est bien plus important, parce que chaque année qui passe apporte son lot d’améliorations sensibles à toute l’Humanité.

Ainsi, les mois qui viennent de s’écouler ont déjà apporté des douzaines de petites choses qui, si elles sont consciencieusement passées sous les radars, résolument pessimistes, des médias, n’en constituent pas moins de réels progrès qui permettront à chacun d’entre nous, où que nous nous trouvions sur Terre, d’améliorer notre quotidien.

Bien sûr, les Occidentaux se sont rapidement habitués à ce train-train quotidien de nouveautés introduites plus ou moins vite dans leurs vies. Mais même en étant blasé, difficile de ne pas s’émerveiller des centaines d’inventions, techniques et innovations développées ces douze derniers mois. La liste est longue (et un petit coup d’œil régulier à des sites commeIFLScience permet de s’en convaincre), depuis la colle spéciale pour tissus humains jusqu’aux implants de cornée qui pourront, à terme, faire disparaître les lunettes.

On peut aussi évoquer les progrès enregistrés dans le contrôle automatique des véhicules qui, progressivement, se passent de mieux en mieux de pilotes humains. Il y a bien sûr la voiture autonome, qui promet une révolution dont peu comprennent actuellement l’ampleur et les répercussions et que j’évoque ici et , mais on trouve aussi les mêmes développements pour les avions.

À ces améliorations évidentes de la sécurité et de la santé, on peut ajouter les innovations diverses, commerciales par exemple (comme la livraison « le jour même ») pour comprendre que même lorsqu’une frange de la population s’emploie à méthodiquement pourrir la vie des autres en les noyant sous des lois, des normes et des ponctions fiscales, le reste de l’Humanité persiste malgré tout à améliorer son quotidien.

Mais ce n’est finalement pas du côté des pays riches que les progrès les plus spectaculaires sont enregistrés chaque année et chaque mois qui passent. C’est dans la discrétion et une bonne dose de système D qu’on trouve les trouvailles les plus marquantes, celles qui vont modifier drastiquement la vie de milliers d’individus et les faire passer d’un situation souvent misérable avec une espérance de vie réduite à une condition plus humaine et des opportunités réelles de développement personnel.

Ici, on peut facilement citer les efforts, nombreux, de fournir des solutions pratiques et bon marché pour la cuisson en milieu fermé, que les solutions traditionnelles rendent délétère par les émanations toxiques (monoxyde de carbone, particules fines). Ce problème est par exemple responsable de plus de morts par an que la malaria, tueuse silencieuse mais pourtant fort efficace (plusieurs centaines de milliers d’individus chaque année).

Un autre problème, récurrent et de mieux en mieux résolu, est celui de l’accès à de l’eau potable. On peut citer les mécanismes simples de distillation et de filtrage d’eau, ou encore le principe « SODIS », qui permet aux habitants de pays richement ensoleillés de désinfecter leur eau de boisson en la stockant dans des bouteilles en plastique exposées plusieurs heures directement au soleil.

Il y a quelque chose d’assez réjouissant de voir qu’un bien de consommation aussi banal, aussi peu cher et aussi répandu que des bouteilles en plastique constitue un moyen efficace d’obtenir de l’eau potable dans des pays où l’infrastructure ne le permet pas aussi facilement et à un prix abordable à la population locale. Il y a, aussi, quelque chose de particulièrement éclairant de constater qu’un bien de consommation ultra-courant, qui, chez nous, n’est plus considéré comme ayant une valeur propre, a trouvé une utilité spécifique et très valorisable : combien d’heures de travail sont ainsi économisées par les individus qui peuvent maintenant boire de l’eau sans danger, s’évitant ainsi les allers-retours coûteux aux hôpitaux et dispensaires lorsqu’avant, une diarrhée carabinée se déclarait ?

De la même façon, comment ne pas se réjouir des bénéfices, immenses, apportés par quelques inventions simples pour transporter l’eau (comme celle du bidon rotatif Wello, par exemple) et qui dégagent un temps considérable aux personnes jusqu’alors occupées à cette tâche épuisante et peu gratifiante ? Comment ne pas comprendre que ces petites améliorations apportent tous les jours un gain énorme pour l’Humanité entière en permettant à un nombre sans cesse croissant d’individus de développer leurs capacités bien au-delà de ce que le même milieu leur permettait il y a seulement douze mois ?

En outre, comment ne pas voir derrière ces inventions le travail de douzaines d’humains innovants, altruistes attirés par le simple bénéfice moral d’une action bienfaisante ou industriels malins comprenant l’intérêt de développer, avec profit, des solutions économiquement viables pour ces individus ? Comment ne pas comprendre que ce sont ces actions, concrètes, qui se reproduisent maintenant tous les jours, et qui sortent, tous les jours des milliers de personnes de la pauvreté et d’un avenir bouché ? Et surtout, comment ne pas trouver dans ces innovations et ces améliorations un réel espoir pour les hommes et les femmes de bonne volonté sur cette planète ?

Alors oui, bien sûr, la situation économique française va certainement permettre quelques belles pages de pessimisme désabusé, et alimenter ces chroniques de quelques bons mots dont nos politiciens sont les producteurs involontaires et réguliers. Bien sûr, il n’y a pas lieu de se réjouir pour les véritables catastrophes économiques qui se mettent en place et que notre président, tout affairé qu’il est à préparer son hypothétique réélection, va probablement aggraver dans ses agitations pataudes et irréfléchies.

Mais heureusement, le reste du monde continue à tourner. Et à l’aube de cette année 2015, force est de constater qu’il tourne plutôt bien.

> H16 anime un blog.

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6 Comments

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  • salem , 6 janvier 2015 @ 16 h 55 min

    l’optimiste c’est le con qui ne veut pas voir les choses en face, le Pierre Richard en smoking qui sourit au soleil de bon matin avant de se prendre une porte dans le pif.

    va dire çà au SDF qui te réclame une pièce “bah faut rester optimiste”, par contre pour Hollande çà roule, payé à rien foutre.

    On n’a pas besoin d’optimistes ni de consommateurs, mais de gens combattifs et efficaces pour amener une nouvelle société plus humaine dans ce pays, et quand çà sera fait, là on pourra être optimiste quant à notre avenir.

  • hello , 6 janvier 2015 @ 17 h 10 min

    hannnnnnnnnn les p’tits fils de pute…..

    tiens je te pète à la gueule prouttt pour te prouver mon optimisme et tout mon amour pauvre merde de médiateur à la con.

    allez suce bien

  • le blog de texmon , 7 janvier 2015 @ 7 h 57 min

    quel vulgarité que vos propos que vous ne soyer pas d’ accord avec quelqu’un soit de la à vous permettre un tel langage eh bien

  • fleurdenavet , 7 janvier 2015 @ 8 h 31 min

    je ne vois pas l’intérêt d’avoir une voiture autonome, j’aime conduire si c’est elle qui me conduit, je préfère marcher à pieds. Je trouve déjà assez désolant les voitures actuelles qui font des conducteurs des irresponsables : limitateurs de vitesse, aide à la marche arrière etc….

  • V_Parlier , 7 janvier 2015 @ 9 h 51 min

    “on peut ajouter les innovations diverses, commerciales par exemple (comme la livraison « le jour même »)”
    -> Ouaoh, quel progrès technique, quel service qui n’existait pas !
    (C’est tout ce que vous avez trouvé pour discipliner les bloqueurs de la RATP et la SNCF? Sacré aveux d’impuissance!)

    “Un autre problème, récurrent et de mieux en mieux résolu, est celui de l’accès à de l’eau potable.”
    -> Ca c’est sûr. Bientôt on sera tous égaux car elle ne sera plus potable nulle part. Et ne nous faites pas croire
    que les procédés de filtrage et distillation (eau potable contre énergie) viennent d’être inventés, svp…
    Dans 10-15 ans la mer sera totalement plastifiée et tout y crèvera. La bouffe est déjà plastifiée aussi (ex. miel) quand on n’y ajoute pas volontairement en plus quelques subtiles molécules pour notre plus grand bien (les “industriels malins” comme vous dites).

    “Comment ne pas comprendre que ce sont ces actions, concrètes, qui se reproduisent maintenant tous les jours, et qui sortent, tous les jours des milliers de personnes de la pauvreté et d’un avenir bouché ?”
    -> Un “avenir bouché”, ou on peut entendre aussi à la télé: “impossibilité de réaliser son projet”. Cette expression est la marque flagrante d’une certaine déconnexion par rapport au monde réel où la plupart des gens veulent vivre certes décemment mais surtout à l’abri des guerres, des révolutions (que les US/UE propagent avec grand zèle ces derniers temps) et sans mourrir de cancer à 35 ans parce-que le teinture a été balancée dans la rivière d’à côté ou que le taux de pesticides dans l’eau dépasse 1000 fois la norme (en supposant qu’il y ait un seuil “normal”). Bref, pas de quoi pavoiser ni parler “d’avenir bouché” comme si on parlait de la carrière d’un “winner” en mal d’évolution.

    “Mais heureusement, le reste du monde continue à tourner. Et à l’aube de cette année 2015, force est de constater qu’il tourne plutôt bien.”
    -> Autrefois on appelait cela: “la méthode coué”. Si ce texte ne critiquait pas Hollande (et une “catégorie de la population” probablement indentifiable comme les fonctionnaires) j’aurais pu croire qu’il était de lui. Mais non, nous ne sommes pas en présence d’un “social-libéral” mais d’un néolibéral, qui se croit sûrement conservateur. Bref, rien de nouveau.

  • V_Parlier , 7 janvier 2015 @ 10 h 00 min

    Certains diront que çà nous donne du travail car c’est de “l’innovation”. En fait il n’en est rien et je suis bien placé pour le savoir: les paperassiers en France sous-traitent et délèguent et le vrai boulot (y compris la conception s’il en reste) est fait en pays low-cost. Dans le cas contraire on achète des sous ensembles tous faits à d’autres compagnies (pour les revendre nous mêmes au client qui est le fabricant automobile) et ces fournisseurs… procèdent de même question développement, à quelques exceptions près (qui se raréfient de plus en plus).

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