Les valeurs des Nouvelles de France

“From values comes value”, la devise d’Amundi Asset Management pourrait être la nôtre.

Libéraux-conservateurs, nous pensons que s’il ne fallait mener qu’un combat, ce serait celui pour les valeurs. Les valeurs rendent la femme et l’homme (vraiment) libres et responsables. Elles instaurent un cadre qui permet la création de valeur.

Parce que la guerre sémantique autour du terme “conservateur” a été perdue, faute d’avoir été menée par une droite qui a depuis longtemps déserté le champ culturel et qui en paye le prix depuis des décennies, pourquoi ne pas nous (sur)nommer “les valeureux” et proposer à l’utilisation ce terme à nos contemporains ?

“Coming out”

Dans le contexte actuel, faire son “coming out” libéral-conservateur, se découvrir, s’admettre, se déclarer “de droite” ou “des droites” ne présente que des inconvénients. Il faut être “valeureux” pour oser en France défendre la liberté d’entreprendre, de s’exprimer, la famille, la vie, son identité. Pour dénoncer le fiscalisme, l’étatisme, l’immigrationnisme, la culture de mort. Pour défendre les plus faibles et la réalité contre les puissants et les idéologies. La femme ou l’homme de droite sont des pessimistes heureux. Des réalistes, diront certains. Ils partent du quotidien et cherchent à l’améliorer en centrant leur action sur l’humain et en respectant sa nature. Contrairement aux femmes et aux hommes de gauche, ils ne plaquent pas une théorie intellectuelle – si brillante soit-elle – sur une réalité infiniment plus complexe, qui nous dépasse même si la tentation est grande de ne pas l’admettre. La tentation ? Je ne suis pas loin de penser que la gauche n’est rien d’autre que la manifestation de ce que les chrétiens appellent le péché originel : “vous serez comme des Dieux”. D’où la tentation permanente de faire table rase du passé et de la loi naturelle par conviction et par opportunisme.  De se voiler la face, surtout et sur tout… On le voit, être de gauche est d’abord un état d’esprit.

La femme ou l’homme de droite que nous sommes sont parfois de gauche. Par facilité, par naïveté.

Reprendre l’initiative

« Le rétablissement de la monarchie qu’on appelle Contre-Révolution ne sera point une révolution contraire, mais le contraire de la Révolution » avertissait Joseph de Maistre en 1797, implorant ses amis de ne pas sombrer dans l’idéologie, fut-elle – en apparence seulement – inverse. Contentons-nous de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité et nous serons de droite. Les faits sont de droite. C’est aussi simple que cela.

La droite n’est pas le pendant idéologique de la gauche. Elle est le contraire de l’idéologie.

Comme d’habitude, la gauche a procédé à une exacte inversion des valeurs et refuse elle aussi de se mettre au même niveau que le camp adverse (où ce qu’il en reste). Aujourd’hui, elle dispute le pouvoir à la droite et s’érige au dessus des mêlée électorales – auxquelles elle participe néanmoins – en gardienne des grands principes (républicains, droits-de-l’hommiste, etc), distribue les bons points, les brevets de fréquentabilité. Elle aurait tord de se mettre au même niveau que la droite alors qu’elle ne le mérite même pas, il n’y a pas de défense plus efficace que l’attaque. Et ça marche puisque tant sur le plan culturel que politique, la droite peine, ne serait-ce qu’à reprendre l’initiative malgré des tentatives isolées ici et là, quémandant à la gauche un minimum de bienveillance en attendant un retournement de situation du coup bien improbable. Ce qu’elle n’obtient que lorsqu’elle cesse d’être vraiment de droite. Logique.

Contrairement à certains, nous ne considérons pas le terme “droites” au pluriel comme un gros mot. Les Nouvelles de France sont un média pluraliste qui exclut seulement les idéologies y compris celles qui pourraient découler des idées de liberté et de responsabilité, mais jamais les personnes. Un média ouvert parce que de droite au sens où nous l’avons défini supra, pas le contraire ! Qui assume, lui. Un portail internet “valeureux”. Sans complaisance. Sans a priori. Au service des faits donc de la vérité.

Eric Martin, rédacteur en chef

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