Éducation Nationale : le grand fiasco

Il est des vérités qui sont désagréables à entendre. Les effets d’annonces du ministre de l’Éducation Nationale sont le révélateur officiel d’un constat affligeant, celui de l’échec d’un des principaux ministères dans sa mission régalienne de transmission du savoir.

La réalité est incontestable et préoccupante : Un enfant sur cinq en difficulté, une insécurité permanente, une ghettoïsation de nombreux établissements, un niveau général en chute libre…

Fidèle à ses habitudes, la gauche pseudo-progressiste refuse de voir la vérité en face et n’évoque à aucun moment les raisons du malheureux bilan. Elles sont pourtant flagrantes et se résument en trois points essentiels, trois paramètres néfastes qui combinés mènent à l’évident fiasco.

Le premier réside dans une approche pédagogique soixante-huitarde qui a voulu remettre en cause les méthodes qui avaient fait leurs preuves auparavant. Il fallait adoucir les rapports entre l’enseignant et l’élève, l’adulte et l’enfant, et sous des prétextes idéologiques d’un autre temps, transgresser les repères et les traditions. L’obéissance et la discipline étaient perçues alors comme des notions autoritaires qu’il fallait bannir pour faire naître l’homme nouveau, le citoyen éclairé du monde idéal. Vaste blague aux effets dévastateurs !

La seconde cause qui s’inscrit dans l’évolution sociétale voulue par nos élites intellectuelles est la dissolution progressive de la cellule familiale. Dans la plus pure tradition socialiste, il convient pour ceux qui détiennent la science infuse, de « soustraire l’enfant à l’influence néfaste de la famille ». La famille, cellule de base de nos sociétés est pour ces esprits pervers un obstacle à l’épanouissement de l’enfant. Quelle abomination intellectuelle ! Résultat, des enfants livrés à eux-mêmes au sein de familles décomposées. Absence de repères familiaux, oubli des plus élémentaires règles morales et effacement des traditions. Il n’en fallait pas plus pour déboussoler notre descendance.

Enfin, dernier paramètre et non des moindres, les conséquences catastrophiques d’une immigration massive que la nation ne peut pas assimiler. Comment imaginer maintenir le niveau de notre école quand une partie non négligeable des nouveaux arrivants, enfants et parents, ne maîtrisent pas la langue de notre pays et sont parfaitement étrangers à la culture et aux règles morales qui ont fondé notre société ?

Les solutions proposées consistent à revaloriser les indemnités des enseignants « volontaires » pour servir en Zones d’Éducation Prioritaires, à augmenter leur nombre, à injecter des millions d’euros et à pratiquer des incantations pour rehausser le niveau. En réalité, notre système s’est mis au niveau des plus faibles, des nouveaux arrivants, et tant pis pour nos enfants, sacrifiés sur l’autel de l’égalité des chances à la sauce planétaire.

La vérité est évidente, mais il n’y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir, ou plutôt, qui ne peut pas voir, tant cette prise de conscience serait contraire au règne du dogme et de l’idéologie.

Related Articles

19 Comments

Avarage Rating:
  • 0 / 10
  • monhugo , 20 janvier 2014 @ 18 h 26 min

    Les 2 raisons principales de la physionomie lamentable de l’ancienne “Instruction publique” française, devenue “Éducation Nationale” (en 1932 – lors de la chienlit qui amena le Front Popu au pouvoir….) – tout un symbole (dans la direction “rééducation républicaine”, plus que jamais, sous l’apatride Peillon) sont aisées à relever, effectivement :
    – des méthodes d’apprentissage, de la lecture en particulier, qui ont fait leurs preuves d’inefficacité – la meilleure raison de les conserver pour des idéologues comme ceux qui se succèdent au pouvoir (“Droite” = Gauche, à cet égard en particulier),
    – en facteur très aggravant, une importation massive d’analphabètes, qui tire, via une progéniture pléthorique s’élevant seule au bas des tours, le niveau général vers les abysses. Ces allochtones étant là d’abord pour servir les intérêts du patronat, qui, lui, tire vers le bas le niveau de l’emploi salarié, et le Fantoche flattant maintenant ouvertement le MEDEF dans le sens du poil, on voit que l’on n’est pas sorti de l’auberge.*
    * L’expression vient d’un argot désuet. “Auberge” = “prison”.
    On n’est pas à la veille de voir le moyen de sortir de la prison socialiste, ou même “républicaine”. Un moyen qui tienne debout évidemment, sans chapelet et “Christ-roi”.
    Les urnes ? Espérons-le….

  • Gisèle , 20 janvier 2014 @ 21 h 01 min

    Tout comme certains enfants enlevés et embrigadés pour devenir enfants soldats .. tout comme certains enfants endoctrinés dans certaine écoles coraniques de pays Islamistes , tout comme ces enfants Japonais poussés à la perfection qui les mène au suicide …..
    Les enfants …. toujours eux !

  • Gisèle , 20 janvier 2014 @ 21 h 06 min

    Prier fortement , pour que le cerveau de tous les enfants devienne imperméable à tout ce poison instillés à des doses mortelles pour leur corps , pour leur esprit et pour leur âme .

  • ODE , 21 janvier 2014 @ 6 h 29 min

    Bonjour
    je constate la même chose avec mes Secondes, c’est un constat terrifiant, dont les conséquences sont incalculables. De plus, comme je suis également mère de petits enfants, dont l’une va bientôt arriver au collège, les questionnements se démultiplient: concrètement, comment aujourd’hui en France donner à nos enfants une instruction digne de ce nom, digne du fait que nos enfants ont une âme et une intelligence? En Angleterre je connais une famille toute simple, habitant à la campagne, dont les 5 enfants ont atterri à Cambridge. La même situation, sauf exception, semble impossible en France. A part dans quelques grands lycées parisiens, et malgré ce que croient les parents, qui s’aveuglent facilement, l’enseignement est largement en deçà de ce qu’il devrait et pourrait être.
    J’ajoute aux arguments, évidents, posés par le rédacteur de cet article, qu’enseigner aujourd’hui ne consiste plus qu’à “faire le programme”, le plus vite possible puisque vous ne disposez que de 4h/semaine (en lettres) pour faire entrer dans la tête des élèves une quantité de choses impressionnante. Il devient impossible de s’arrêter avec un élève sur des points problématiques, et avec des classes à plus de 30 jeunes, il est également impossible de faire un vrai suivi personnel.
    Ils sont idiots parce qu’on en a fait des idiots et il serait temps que parents et enseignants se lèvent pour créer des structures hors contrat, totalement libres de la mainmise de l’Etat.
    Il faut repenser tout notre modèle, devenu obsolète, inadapté, en fonction de ce que nous croyons de l’homme, et de ce que nous voulons pour nos enfants.
    L’école est une machine à faire des moutons, à créer de l’inégalité, à caser son enfant dans un milieu violent et flou où il ne pourra rien apprendre, sauf s’il est naturellement bon élève, patient et appliqué: dans les faits, ce sont surtout les filles, du coup, qui raflent toutes les premières places, et la dévalorisation des garçons est l’un de nos problèmes, insoluble en l’état.

    Si beaucoup de gens prennent conscience de cet énorme problème, nous pourrons probablement faire quelque chose.

    Mais je ne vois pas comment on peut avoir confiance ds l’enseignement catholique vu qu’il est sous contrat avec l’Etat.
    La plupart du temps, il a moins de liberté que l’enseignement public (qui est souvent bien meilleur), est soumis au rectorat et à ses contraintes financières. Sans compter les inspections qui vont se multiplier à l’école, pour vérifier que les instituteurs, en bons soldats, introduisent l’éducation à “l’identité de genre” dans leurs programmes.

    Mais nous ne pouvons pas nous battre avec ces parents naïfs qui viennent vous voir en vous demandant “pourquoi faites-vous des dictées?” ou “est-ce nécessaire de leur faire réciter des poésies en 4e? ça devrait s’arrêter en CM2!”

    Bref…

  • Mizette , 21 janvier 2014 @ 9 h 08 min

    La destruction de l’éducation en France, c’est d’abord éviter que les écoliers puis étudiants soient capables de réfléchir par eux-mêmes.
    Ils sont ainsi plus faciles à manipuler.
    Les parents n’auront plus droit de regard sur la façon d’éduquer et “d’élever” leurs enfants.
    La religion chrétienne, évidemment, est d’ores et déjà mise à l’index, nous sommes presque arrivés à l’URSS des années 1950.
    Sur ceux qui ne veulent pas voir les choses en face se posent tout de même quelques questions.

  • Yves Tarantik , 21 janvier 2014 @ 12 h 27 min

    JSG

    Avec les comportements de la gauche j’hésite toujours entre la connerie et la saloperie… un concentré des deux peut-être ?

  • jeanluc , 21 janvier 2014 @ 14 h 55 min

    Pour avoir l’expérience des quartiers dit sensibles, il est évident pour moi que le principal problème est l’immigration massive et le regroupement familial qui s’en est suivi. Faute de faire des chevaux de course avec des ânes, le ministèree a choisi l’option de faire des ânes de toute la population scolaire pour qu’il n’y ait pas de discrimination. Le bac (et je ne parle pas du “bac” professionnel) n’est plus qu’un chiffon de papier et les diplômes universitaires des facultés ne permettent même pas d’être sûrs que leurs détenteurs sachent lire et écrire le français courant.

Comments are closed.