Manifeste “Femmes contre la pression à l’avortement”

femmes contre l'avortement

Le gouvernement a voté une loi sur “l’entrave à l’IVG”, bâillonnant la liberté d’expression, bâillonnant surtout les femmes, pourtant les premières (même si pas les seules) concernées.

Nous, femmes qui avons souffert de l’IVG ou qui avons résisté aux pressions à l’IVG en faisant le choix de la vie, refusons que notre parole soit passée sous silence.

Nous, personnels médicaux, psychologues, responsables associatifs engagés dans l’écoute des femmes enceintes en difficulté ou accompagnant des femmes après l’IVG, dénonçons les pressions dont ces femmes sont victimes lorsqu’ elles sont confrontées à une grossesse imprévue ou difficile.

Nous refusons le déni du gouvernement sur l’absence de séquelles psychologiques de l’IVG, dont les femmes témoignent quotidiennement sur nos sites, dans nos cabinets, sur nos plate-forme d’écoute.

Aujourd’hui nous accusons l’Etat de ne pas donner d’informations aux femmes sur les aides existantes, de ne pas leur donner d’autre choix que l’avortement.

Nous accusons l’Etat d’inciter, par la loi, les femmes à recourir à l’IVG face à une grossesse imprévue ou difficile, plutôt que d’envisager la poursuite de la grossesse, en leur refusant volontairement l’information à laquelle elles ont droit, sur les dispositifs existants en matière d’accompagnement à la maternité.

Nous appelons toutes les femmes victimes de pressions à l’avortement, toutes celles qui ont souffert d’une IVG, et qui se sentent, par cette loi, méprisées par l’Etat, à signer ce Manifeste pour dénoncer le déni de réalité sur les conséquences post-IVG, et la confiscation du débat.

Les femmes sont au coeur du sujet : pourquoi ne leur donne-t-on pas la parole ? Pour certaines, c’est la double peine : après la peine de l’IVG, c’est le silence forcé.

Nous exigeons que des recherches institutionnelles soient menées pour évaluer les risques médicaux et psychologiques liés à l’interruption de grossesse, pour en informer les femmes avant toute décision. Nous demandons qu’une prise en charge psychologique spécifique soit proposée aux femmes après une IVG : la plupart se retrouvent totalement seules après cette intervention.

Nous exigeons que l’Etat rétablisse l’information sur les aides existantes en cas de grossesse imprévue ou difficile, et les porte à la connaissance des femmes dans toute structure de planification et les centres d’IVG.

Nous demandons l’interdiction de l’incitation à l’IVG, qui est en fait, un blanc seing donné à tous types de pressions morales ou psychologiques sur la femme enceinte pour l’inciter à avorter.

Sabine Faivre
Julie Graziani
Gabrielle Cluzel
Charlotte d’Ornellas
Cécile Edel
Rose Delattre
Anne-Laure Grasset
Aliénor Châtillon
Laetitia Pouliquen
Thérèse
Anne-Charlotte Taudière
Lucile
Anne-Hélène O’Malley
Agnès de Sansal
Cécile Huygues-Despointes
Cécile Galante
Béatrice Fedor

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11 Comments

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  • André , 23 janvier 2017 @ 8 h 45 min

    La folie s’est abattue sur la planète à cause de l’homme qui a voulu trop utiliser son libre arbitre. Ce n’est même plus de la folie c’est l’horreur qui prend la place à la beauté de la création. Les découvertes, le progrès n’ont apporté que le malheur. Les événements qui arrivent que je n’ai cessés de dénoncer bientôt depuis neuf ans doivent maintenant s’accomplir, car je sais que c’est une nécessité. Il faut être patients. La patience est un arbre aux racines amères mais aux fruits délicieux.
    J’ai remis en ligne l’explication du prêtre et ingénieur: le père Régis Fropo qui doit être également prêtre exorciste. J’ai inséré dans la vidéo le petit bébé que l’on assassine dans le ventre de sa mère. De nos jours ce sont les pharaons, les Hérode modernes…. Tombez à genoux devant ce crime abominable qui ne peut être pardonné.
    En plus il ne sert à rien de courir si l’on est sur le mauvais chemin et celui qui n’a jamais compris un simple regard ne comprendra jamais un long discours. Mous sommes tous des Marie Madeleine, mais il faut son courage et son humilité pour reconnaître la vérité:
    https://www.youtube.com/watch?v=TIEOtdZdLps

  • guy marquais , 23 janvier 2017 @ 8 h 48 min

    Il faudrait au minimum l’accord des deux géniteurs pour tuer l’enfant en gestation. Si la cage est féminine, la p”tite graine est bien masculine que je sache !

  • Dany , 23 janvier 2017 @ 9 h 00 min

    Oui la graine est masculine…quand il s’agit d’un couple , la décision est prise ensemble au vu des conditions financières ! mais cette graine est souvent déposée puis abandonnée..que ce soit par viol ou par non prise de responsabilités de “l’inséminateur”…qui a pris son plaisir et ne veux pas l’assumer! Même avec des aides , une mère célibataire, trop jeune, sans métier, ne peut élever un enfant en lui donnant cet équilibre familial mère-père…
    bien tout considérer avant de parler d’assassinat d’enfant ! un foetus de maximmum 3 mois est bien sûr déjà une vie mais avoir un enfant c’est penser à lui, à la vie qu’on peut lui offrir!!…si c’est la DDAS…merci!!

  • Genevieve , 23 janvier 2017 @ 9 h 24 min

    Mais bon sang, où signe-t-on ?

  • Genevieve , 23 janvier 2017 @ 9 h 32 min

    Quant à vous Dany, pour qui vous prenez vous? Dieu ? Votre pseudo compassion méprisante d’assistante sociale pour le destin de l’enfant à venir est d’une arrogance qui témoigne d’un manque de culture et de réflexion confondantes !

  • André , 23 janvier 2017 @ 10 h 56 min

    Mon cul n’a jamais eu de vacances pour user des bancs d’école, mais j’ai beaucoup appris en socio-psychologie en qualité de voyageur en arpentant les routes pendant 28 ans. Dans les années 1990 plus proche du début que de la fin j’honore un pendez-vous pris pour présenter une société allemande. A Roissy en Brie, rien à voir avec le Roissy Charles De Gaulle. Après les préliminaires pour présenter ma société je poursuis afin de connaître le profil de la maîtresse de maison, une femme très forte pas loin de la cinquantaine, une infirmière libérale. Commençant mon argumentaire voilà qu’arrive une très jeune femme, probablement une vingtaine d’années et marchait à ses côtés un tout petit garçon de trois ou quatre ans, d’une rare beauté.
    Madame de céans –C’est ma fille
    –J’en suis très enchanté…
    Puis l’enfant vint vers moi et leva ses bras vers le ciel comme pour me dire prends-moi dans tes bras. Alors j’ai posé mon matériel et j’ai pris l’enfant dans mes bras. Il posa sa tête sur le creux de mon épaule et au bout de quelques instants, s’endormit. Sa mère commença à invectiver les hommes et fit une sorte de confession. J’écoutai en silence, religieusement dans un profond respect en retenant mon haleine. C’est ainsi que j’appris alors qu’elle ne devait avoir que seize ans et quelques mois, elle s’est laissée séduire par un homme de vingt cinq ans ou plus et celui-ci quand il apprit qu’elle allait être mère, il la plaqua. Je pris la parole et dis: — Ne vous inquiétez plus pour cet homme, c’est du bois mort. La cognée est déjà près de l’arbre pour le couper et le jeter dans la fournaise. Le fruit est sauvé, c’est lui le plus important et c’est le beau fruit que la terre ne portera jamais. Je jetai un regard furtif vers la grand mère et je vis deux perles de rosée qui coulaient sur ses joues rondes. Je crois mais je ne m’en souviens plus très bien, moi qui ne priais jamais, j’ai dû adresser cette prière, Mon Dieu, je vous le demande, faites en sorte que je ne craque pas….
    Prenant congé je me suis empressé d’entrer dans ma voiture. J’ai reposé mon front sur mes deux bras croisés sur le guidon, je me suis effondré et mis à trembler de froid un jour de canicule. De ce fait, ma journée fut terminée pour la suite des rendez-vous, mais j’ai eu le sentiment d’avoir gagné un trésor inestimable.

  • acacia , 23 janvier 2017 @ 13 h 34 min

    Je pense que l’avortement fait parti de l’arsenal du grand remplacement car il ne concerne pas les musulmans qui y sont farouchement opposés

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