Néanderthal toi-même !

Au début, il y eut Adam et Eve, dans l’ordre. Et je suppose, le coq et la poule dans le même ordre.

Aujourd’hui cela fait grincer des dents ! Il eut mieux valu que le Créateur inversât l’ordre des facteurs. On aurait eu alors un « masculinisme » au lieu d’un « féminisme ». Mais – on n’en sort pas – s’il fallait faire l’un après l’autre, qui devait être l’un puis l’autre ? Pourquoi ? Et pourquoi pas tout deux ensemble ? Et pourquoi non un seul pour le prix de deux ? Combien d’embêtement eussent été évités !

Ce n’est pas tout. Il y en a eu deux, dont l’une naquit d’une côte de l’autre ; c’est-à-dire qu’il l’avait enfanté, qu’elle était la chair de sa chair, quasiment un clone, le sexe en moins (ou en plus, comme on voudra). Ce fut la dernière fois qu’une femme naquit d’un homme, désormais la femme serait l’avenir de l’homme.

IL leur dit de vivre au jardin d’Eden sans souci, c’est-à-dire sans l’idée de la mort, et puis, patatras, ils voulurent en savoir plus ! Ou, plutôt, elle voulut en savoir plus, son mâle rêvant au bord de l’eau…

Lassé par tant de questions (existentielles ?), Dieu mit un terme à leur insouciance en les hominisant, donc en leur infligeant la « conscience de soi » et de leur finitude. IL les chassa du Paradis, et leur ordonna de travailler pour vivre, de croître et de se multiplier.

Dieu eut d’autres déconvenues avec ces deux-là et leur descendance, au point de décider de les noyer comme des chatons, pour nettoyer la Terre de leurs immondices. Mais pourquoi garda-t-il Noé ? On se perd en conjectures ! Il eut mieux fait de remettre tout l’ouvrage sur le métier plutôt que tenter de faire du neuf avec du vieux.

Toujours fut-il qu’ils se multiplièrent à partir de ce jardin d’Eden non identifié et qu’ils formèrent l’Humanité.

Laquelle ? Celle des Inuits, des Chinois, des Africains ou des Indo-Européens ? Et bien, toutes celles-là, qui descendent chacune d’un fils de Noé. Avec quelles femmes ? Et comment expliquer l’origine commune d’un Masaï et d’un Esquimau ? On va dire l’évolution ! Mais l’évolution nie la Création, ce que le Créateur ne peut admettre.

À partir de là, on entre dans les circonvolutions.

Car les hommes inventèrent la paléontologie et découvrirent des ossements en terre européenne qui, manifestement (selon leurs critères scientifiques), n’appartenaient pas aux mêmes quidams, mais à une autre espèce : le Néanderthalien.

Alors, quid d’Adam ? Néanderthalien ou pas ?

S’il s’avère qu’il en était, alors il y a non seulement des races, mais des espèces différentes d’humanoïdes. Qui créa l’une et l’autre ?

Et le racisme, ce mal que le Mal inventa pour vitupérer ceux qui voient des différences entre les humains, va refaire des ravages, arcquebouté qu’il est sur le scientisme.

Car le scientisme avait déclaré que La Genèse était une foutaise et la Création un attrape-couillons.

Le malheureux Darwin, qui ne fit que constater des évolutions sans nier qu’il avait bien fallu que quelque chose fût pour évoluer ensuite, devint comme l’une de ces statues de l’île de Pâques, les yeux fixés sur l’horizon devant laquelle on se prosternait.

On lança une recherche éperdue d’ossements, partout mais surtout en Afrique où il était important que notre origine demeurât. On démontra que l’homme fut d’abord « erectus », puis « habilis » avant de devenir « Sapiens » puis « Sapiens sapiens ».

Personne n’a jamais vu un « Sapiens sapiens» sauf dans sa glace le matin. Mais on crut la science.

Mais pourquoi ce « Sapiens au carré » avait-il pris des figures aussi différentes de par le monde ? Comment pouvaient-elles sortir du même moule ? On ne répondit pas, puis après la Seconde Guerre mondiale, on affirma que TOUS descendaient de Lucie – qui fut donc une mère émérite – et qu’ils étaient sortis d’Afrique pour s’en aller (les insensés !) – jusqu’au Pôle Nord.

Bref, ces divers humains n’en faisaient qu’Un.

Mais quid du Néanderthal ?

“Le métissage est vraiment la panacée : ça vous débarrasse d’un concurrent et ça vous renforce !”

Noé en a-t-il embarqué un couple dans l’Arche ? Si oui, était-ce au titre de primates ? Pour sauver les grands singes ? Il y avait donc des hommes supérieurs aux autres ceux qui embarquèrent et ceux qui furent embarqués ? Déjà une espèce en danger ?

Comme cet empêcheur d’humaniser en rond a vécu entre – 800 000 et – 10 000 avant nous, et qu’on perd toute trace de lui ensuite, Néanderthal ne pourra jamais répondre !

Des savants embrigadés assènent toujours que nous sommes tous des « Africains » et que les « races » n’existent pas. Il en est même un qui voulut, sous leurs injonctions, désinscrire cette notion dans la Constitution française !

Le “Sapiens sapiens” est Un et Indivisible ! Il est sans tache et donc lavé du pêché originel dont l’Église, plus prudente, l’avait affublé. La science lave plus blanc, et ceux qui voient des différences où il n’y en a pas sont racistes et pour nombre d’observateurs, débiles.

Enfin, l’ADN vint ! Enfin on le découvrit, enfin on le décrypta !

De par le monde, des savants obtus se mirent à analyser les génomes de diverses populations et découvrirent des écarts entres elles. Les africains, les indo-européens, les asiatiques et les aborigènes d’Australie ne possèdent pas le même génome, il y a des « différences » ! Ce qu’on voit correspond donc à une singularité de l’être dont l’ADN donne une description précise.

Certains s’inquiètent, comment peut-il n’y avoir aucune race quand des différences anatomiques et génétiques existent et qu’elles se transmettent sexuellement ? La question est ardue !

Mais, notre Néanderthal ?

Certains autres paléontologues obtus, ceux qui ne lisent ni Le Monde, ni The New York Times, ni Die Welt, continuèrent à s’intéresser au disparu européen, découvrant qu’il s’était éteint avec « l’arrivée » des « Sapiens deux fois ».

Bigre ! Le « Sans tache originelle » de la science semble être la cause de la disparition d’une autre espèce d’humains !

Et comment pouvait-on faire « disparaître » une population vers – 10 000 ?

Par un génocide, mon colonel.

Et voilà le “Sapiens sapiens” génocidaire, et, comme « Africain », ça fait tâche ! L’Église est plus « fine mouche » ! Mais enfin, les « enfants de Dieu » génocidaires, ça fait aussi désordre !

On cacha la poussière sous le tapis et on parla d’autres choses…

Mais quelques demeurés, scientifiques de leur état, s’en prirent au génome du Néanderthal, comparant celui-ci avec celui-là. Que vit-on ? Que les « Sapiens-qui-savent » possèdent des gènes néanderthaliens, en pourcentage variable selon qu’ils sont Européens ou non, et en sont dépourvus s’ils sont Africains.

Patatras ! Quand on sait qu’un écart de 1% fait de nous un gorille, on imagine ce que signifie la présence de 4% de gènes néanderthaliens chez le Toscan (le plus gros porteur) et l’absence de tous gènes néanderthaliens chez l’Africain.

Voilà notre monde scientifico-politico-religieux coincé entre génocide et métissage !

Car il y a bien des « races », et il y a bien eu éradication d’une espèce à ce stade du raisonnement.

Qu’à cela ne tienne ! On a trouvé la solution ! Les “Sapiens sapiens”, parvenus sur la terre des Néanderthals, ne les auraient pas trucidé en masse, mais se seraient « métissés » avec eux, les absorbant en quelque sorte et les faisant disparaître sans « drame ». En somme, une « espèce invasive » innocente !

Mieux, les gènes néanderthaliens nous protègeraient de diverses maladies qui n’existaient pas d’où nous venions : l’Afrique. Le métissage est vraiment la panacée : ça vous débarrasse d’un concurrent et ça vous renforce !

Et les revoilà sur leurs pattes comme un chat tombant du troisième étage ! Il n’y a toujours que des « Sapiens sapiens », ce que vous voyez n’existe que dans votre esprit malade ; métissez-vous et vos enfants ne se poseront plus ce genre de questions.

Ainsi, le « métissage » serait la cause du génocide néanderthalien, et donc un mal en soi. Surtout que les femelles néanderthales mises à contribution en ces temps reculés ne durent pas être des « adultes consentantes » si l’on voit ce que je veux dire, et que rien n’indique que le surplus ne fut pas radicalement éliminé par ailleurs.

Le métissage est donc une forme de génocide, une sorte de crime contre l’Humanité. S’en défendre n’oblige pas à l’élimination de l’autre, et les racistes ne sont pas ceux que l’on croit.

Lors de cours dans une université américaine par un de ces paléontologues obtus, il fallait voir la tête des étudiantes auxquelles ce professeur révélait le degré de néanderthalianité de leur génome. L’Européenne (la Caucasienne dans leur langage) en ayant 3% se disait soulagée de n’en avoir pas 5%, l’Afro-américaine se sut « métisse » puisqu’elle en recélait 1% et qu’elle n’aurait pas dû en posséder, et le Chinois était content puisqu’il se trouvait dans la norme avec ses 1,5%.

Le monde qui nous gouverne ressemble à une fourmilière éventrée : ça court en tous sens. Il ne sait plus à quel gène se vouer, et s’alarme du retour du racisme à cause d’une science « mal comprise ». On a déjà l’islam « mal compris », le gel qui prouve le réchauffement, voilà la science « mal comprise ».

Il faut « nuancer » dit l’une de ces scientifiques consternée, et déjà on sait qu’elle va trouver – ou inventer – une parade qui ramènera tout son monde dans le pré pour y paître avec la certitude d’être « Sapiens sapiens », un point c’est tout !

C’est vraiment « Lyssenko, le retour ! »

Sur ce sujet, lire aussi :
> Dieu et les races, par Jean Dutrueil

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63 Comments

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  • Jean Dutrueil , 25 février 2014 @ 15 h 12 min

    @ Luc Ruy,

    Merci pour votre post, néanmoins 1) pour la reprise de Copernic je savais par contre 2) je savais aussi qu’il a n’a pas été persécuté physiquement ni en prison mais selon l’historien catholique très fervent Jean Sévilla (qui passe de temps à autre à canal académie) il fut néanmoins assigné à résidence à vie dans sa demeure d’Acerti.

    Donc mettez vous à sa place: vous donnez une hypothèse scientifique contestable selon le politiquement correct actuel et vous êtes assigné à vie dans votre domicile et vous trouvez qu’il n’y a aucune privation de liberté?

    Que vous le vouliez ou non ce qu’ont fait les autorités ecclésiastiques est honteux.

    Du reste, Buffon non plus n’a pas été mis en prison: mais le simple fait de demander pardon devant un parterre de scientifiques cléricaux pour avoir dit que notre planète est plus ancienne que les 5000 ans bibliques est déjà une aberration…

  • Luc Ruy , 25 février 2014 @ 23 h 33 min

    Je tenais à relativiser vos propos largement excessifs. Soit dit en passant, en relisant votre message je lis : “Galilée devant un tribunal ecclésial pour avoir dit qu’elle était ronde” (Vous avez dû être emporté par votre élan !).
    Quelques remarques supplémentaires :

    1/ La théorie de Copernic n’était pas pleinement satisfaisante à l’époque , même si on ne peut qu’admirer la formidable intuition du chanoine polonais (même si l’idée de l’héliocentrisme avait déjà été considérée durant l’Antiquité, notamment par les pythagoriciens, et que durant le Moyen Âge aussi, elle fut encore discutée). Les épicycles (théorie d’ailleurs très subtile, je trouve !) s’accordaient mieux avec ce qu’on pouvait observer.
    Le seul argument jouant pour, c’était la grande simplicité de son système. Argument bien insuffisant donc.

    Galilée échoua à donner des preuves pour ce système (il en donna, mais fausses). Mais c’est Kepler qui prouve l’exactitude de la théorie héliocentrique, en proposant toutefois un système un peu plus complexe que celui de Copernic.
    Il faudra attendre Newton pour avoir l’explication physique du mouvement de la Terre, et enfin l’acceptation de l’héliocentrisme par l’ensemble de la communauté scientifique.

    Un article récemment paru du magazine Pour la science pourra vous intéresser sur le sujet.

    2/ Galilée est condamné par le Saint Office pour avoir présenté le système de Copernic non comme une hypothèse, mais comme une certitude. Le Saint Office interdit donc à Galilée d’enseigner cette hypothèse comme une certitude, mais va certes trop loin en lui interdisant d’y adhérer. Cela est bien entendu indéfendable, je vous l’accorde bien évidemment !
    À noter que l’Église l’a bien payé, puisqu’aujourd’hui encore, “l’affaire Galilée” est l’argument n°1 pour dénoncer le soi-disant obscurantisme des catholiques !

    3/ Sans nier le caractère somme toute assez scandaleuse de cette condamnation, il faut tenir compte du contexte dans lequel elle est survenue. Pour combattre le protestantisme, l’Église doit respecter la Bible de manière très claire.
    Comme le relève le Père Christophe Héry lors d’une université d’été de Renaissance catholique :

    Le plus étrange, dans cette réaction, est l’oubli du Concile de Trente, qui avait validé les principes d’interprétation de l’Ecriture énoncés déjà par St Augustin et repris par St Thomas. Ce dernier, critiquant le système géocentrique de Ptolémée, disait en trois mots le cœur du problème : « son seul mérite est de sauver les apparences sensibles concernant le mouvement des corps célestes »( ST Ia Q32,a1,ad2 ). En d’autres termes, il faut distinguer dans le langage de l’Ecriture ce qui vise à rejoindre l’homme dans son propre langage humain et dans sa mentalité et l’expression supposée d’une affirmation scientifique. Comme l’a rappelé le Concile Vatican II, dans la Constitution Dei Verbum sur la Révélation, l’Ecriture nous dit les vérités nécessaires à notre salut et en aucun cas ne cherche à exprimer des vérités scientifiques.

    4/ Il faut en outre noter que selon les pays la condamnation sera différente. Ainsi l’Inquisition espagnole n’a mis à l’Index ni Galilée, ni Copernic. Les idées de Copernic étaient même fortement partagé en Espagne, ainsi que l’a montré l’historien Jean Dumont. Galilée a d’ailleurs songé à s’exiler en Espagne.

    5/ Il faut enfin noter que Galilée est profondémment catholique, ainsi qu’en témoigne sa célèbre lettre à Don Benedetto Castelli, en 1613 :

    “Étant donné donc que l’Écriture, en de nombreux passages, non seulement se prête à des interprétations éloignées du sens apparent des termes mais les exige, il me semble que dans tout débat sur des questions naturelles, on ne devrait l’alléguer qu’en dernière instance. En effet, l’Ecriture sainte et la nature procédant également du Verbe divin, la première comme dictée par l’Esprit Saint, la seconde comme exécutrice très fidèle des ordres de Dieu (…)”

    L’ensemble de la lettre est à lire !

  • Luc Ruy , 25 février 2014 @ 23 h 47 min

    “le christianisme a refusé les études scientifiques pendant des siècles au nom de la pensée systémique biblique”

    La liste des grands scientifiques profondément chrétiens est longue pourtant. Tycho-Brahe, Kepler, Copernic, Galilée, Descartes , Newton , Fermat, Leibnitz, Pascal, Mariotte, Grimaldi, Euler, Ampère, Coriolis, Cauchy, Lemaitre, et beaucoup d’autres !

    Beaucoup d’autres de vos affirmations sont infondées, il faudrait des dizaines d’autres commentaires (HS par rapport à l’article) pour y répondre !

    Sur ce, bonsoir !

  • Luc Ruy , 25 février 2014 @ 23 h 53 min

    > Vous prenez la religion romaine comme point de référence

    C’est-a-dire ?
    Pour le reste, je n’ai pas la place de vous répondre ici, mais sachez que je récuse tout vos dires, comme contraires à la réalité historique.

    Bonsoir

  • isaie , 26 février 2014 @ 8 h 53 min

    Luc Ruy
    Ce que je dis au sujet de l’interdiction de lecture de la Bible par le peuple est tout à fait réel. Sur certains points vécus dans mon enfance, je puis aussi en témoigner. De même que je sais qu’une personnes de la famille de mon épouse a été chassée de l’Eglise du fait qu’elle lisait la Bible. Moi-même, je suis d’origine protestante et je me souviens, lorsque j’étais jeune, que des camarades m’ont dit qu’il était interdit de lire ce livre.
    Maintenant observez donc le pourquoi des persécutions des protestants, vous verrez que c’est le fait d’avoir mis en rejet les indulgences, l’idolâtrie de l’Eglise de Rome avec son culte des morts et des soi-disant saints entre autres faits. Faites cette constatation: la plupart de savants sont issus de la réforme et de milieux non catholiques. Ici il est fait mention de Galilée mais observez aussi la vie de Copernic qui fut, un peu, le maître à penser de Galilée mais qui ne put être atteint par le clergé romain.

  • Jean Dutrueil , 26 février 2014 @ 10 h 31 min

    @ Luc Ruy,

    Mais encore une fois j’adhère tout à fait à votre propos qui ne contredit absolument pas le mien mais le complète!

    1) Pour Galilée, évidemment je sais que les pleutres du politiquement correct surjouent cette condamnation pour invectiver le christianisme mais vous admettez tout de même: “Le Saint Office interdit donc à Galilée d’enseigner cette hypothèse comme une certitude, mais va certes trop loin en lui interdisant d’y adhérer. Cela est bien entendu indéfendable, je vous l’accorde bien évidemment !”

    C’est ce problème là que je veux pointer! Et il ne fut absolument pas le seul! Ce fut le cas pour Machiavel en science politique,etc.

    2) Pour Copernic, c’est prochains jours je vais m’attaquer à une étude synthétique sur sur sa vie, mais déjà dans l’introduction que j’ai pu lire, il est dit que même s’il était profondément croyant, il adhérait au principe de compréhension astrale c’est à dire que la pressurisation d’un élément dans l’espace peut avoir une répercussion à des milliards de kilomètres. Or cette vision des choses est profondément païenne.

    Aujourd’hui les scientifiques débarrassés d’interdit chrétiens vont beaucoup plus loin, on est en train de prouver qu’un même atome peut être à la foi sur terre et dans une autre galaxie très lointaine, confirmant encore la vision païenne astrale.

    3) Pour ce qui est des scientifiques croyants: évidemment qu’un très grand nombre d’entre eux sont croyant voire très croyant, c’était aussi le cas d’Einstein, Élisabeth Kübler-Ross (ayant travaillée sur les comateux) qui d’athée devint croyante. Le monde est d’une telle beauté que lorsqu’on l’observe on devient facilement croyant.

    Mais plus les preuves scientifiques avancent plus elles ne font que confirmer les visions païennes du monde (hindoue et gréco-romaine en particulier) au détriment de la vision chrétienne.

    Et ceci n’est pas le fruit du hasard, les religions antiques se fondaient sur l’observation du monde considéré comme sacré, à la différence des monothéismes sémitiques (christianisme, islam, judaïsme) qui se fondent sur des dogmes farfelus entravant le réel.

    Vous n’allez pas me dire que les chrétiens croient que les animaux ont une âme, comme nombre de scientifiques le prouvent à leur manière en disant qu’ils sont bien des personnes individuellement conscientisées comme nous?

    Qu’ils croient que les plantes, arbres, fleurs, et même toute matière homogène comme le latex, sont aussi des personnes conscientisées? Vision très proche des paganismes montrant que Dieu n’est pas distinct et supérieur au monde mais consubstantiel à lui car selon eux dès qu’il y a conscience il y a Dieu?

    Qu’ils croient que la vie n’a aucune valeur intrinsèque mais n’est qu’une émanation de la mort, donc le Mal est tout aussi sacré que le Bien, concept totalement païen, et qui se vérifie même déjà pour l’atome?

    Qu’ils acceptent que les être humains masculins sont par essence polygames, et que s’ils refusent de la pratiquer naturellement (sans excès; en occident par les prostituées et les maîtresses) ils perdent en développement permettant de s’accomplir et notamment de structurer une société par la force qui est une pulsion de mort régissant tout organisme vivant ou communauté d’organisme pour aider à sa cohésion?

    Rupert Sheldrake, (découvreur du principe de mort dont émane la vie) explique qu’on a perdu un temps considérable dans la recherche scientifique depuis des siècles.

    En effet, beaucoup de scientifiques vomissant le christianisme qui a empêché la science de se développer convenablement, c’est un fait, et ont dégagé une vision totalement matérialiste qui interdit de voir que la matière a une âme, ce qui entrave selon lui la recherche.

    Mais le très grand biologiste Jean Claude Ameisen, continuateur des études de Sheldrake en France, cette haine ne vient pas de nulle part mais d’une gêne de la part de l’Église dans la recherche scientifique, particulièrement biologique.

    La plupart des découvertes révolutionnaires se sont faites à partir du commencement de la déchristianisation de l’Europe au XIXème siècle et surtout en terre protestante libérée des dogmes!

  • isaie , 26 février 2014 @ 11 h 02 min

    Comme je l’ai déjà dit, vous confondez trop christianisme et catholicisme. En fait, le catholicisme a rejeté la Bible au profit de ses traditions qui s’opposent nettement à la Bible qui doit, surtout, être lue dans un contexte social et historique fin d’être bien comprise.
    En fait, la religion catholique a toujours dévié depuis le début du deuxième siècle, empêchant une seine compréhension des textes bibliques. Maintenant, je vous ferai observer que le protestantisme, malgré ses divisions est beaucoup plus proche du christianisme biblique que la religion romaine.

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