Le survivalisme pour achever la Hollandie

Vic Survivaliste

Il est toujours hilarant de constater les préjugés des individus et les incohérences qui viennent avec eux !

On accuse souvent les survivalistes et les prévoyants d’être égoïstes et de ne penser qu’à eux quand surviennent des crises ou des situations qui détériorent les conditions de vie d’une population.

« Vous pourriez partager ». Oui, nous pourrions partager. Au fait, celui qui le dit, a-t-il partagé ses vacances aux Seychelles avec nous ?

En réalité, nous envisageons de partager et nous partageons quand survient un désastre. Ma famille dispose d’abondantes réserves et nous allons recueillir des parents si besoin est. Nous avons du matériel en double et en triple pour prêter, donner ou troquer.

Quand les individus touchés par une catastrophe doivent faire la queue pour recevoir des aliments d’urgences, nous, n’en ayant pas besoin, reconstruisons ou aménageons. Oui, nous veillons d’abord à nos biens : ma famille passe avant les autres. Mais pendant que d’autres errent en attente de secours, de nourriture, d’eau potable et de médicaments, nous sommes déjà à la tâche à aider nos voisins.

Après l’ouragan Sandy, New York était délabrée et les services publics n’ont pu être rétablis que progressivement. Pendant une semaine, des New-Yorkais manquaient d’eau, d’électricité, de nourriture et du nécessaire. Les prévoyants locaux, qui n’avaient qu’à obstruer des fenêtres brisées ou ramasser des branches d’arbres tombées, se sont portés au secours de leurs concitoyens.
On a vu des survivalistes, mais aussi des gens ordinaires, charger les piles et les portables de parfaits inconnus à l’aide de leurs groupes électrogènes, de leurs réchauds équipés de thermocouples produisant de l’électricité ou de leurs panneaux photoélectriques. On a vu aussi des gens offrir du café, des breuvages chauds, de la nourriture à des passants. Des familles mieux préparées aidaient leurs voisins de palier en partageant leurs ressources.

Il ne faut pas être survivaliste pour avoir grand cœur. Il suffit d’aimer son prochain mais aussi, et surtout, d’en avoir les moyens. Pour en avoir les moyens, il faut se préparer, pour soi (sa famille) puis pour les autres.

Tout cela est aussi valable en cas d’événement perturbateur majeur autant que dans un contexte d’appauvrissement économique de la population. Ou comme automobiliste par exemple. Je maintiens en tout temps dans chacun de nos véhicules une trousse de premiers soins. Les probabilités que j’en aie personnellement besoin sont faibles mais, en revanche, il m’est arrivé plusieurs fois de m’arrêter sur un site d’accident non encore secouru, trousse en main. Pourquoi ? Parce que mes valeurs me dictent de me rendre utile à chaque fois que je le peux. Parce que, aussi, j’ai les moyens et la capacité de le faire.

Le prévoyant qui, avec les années, a accumulé tout ce dont il a besoin, croyez-vous qu’il va s’arrêter là ? Nenni. Il va tout simplement accumuler davantage afin de préparer des choses pour ses amis, pour ses voisins et s’impliquera souvent dans sa commune pour développer des plans d’urgence, constituer des réserves collectives et éduquer sa communauté.

Les français, à raison de 7 sur 10, anticipent une explosion sociale pour 2014. Et que fait-on dans ces conditions ? On attend que ça explose ? Non, on doit se préparer et prendre les mesures nécessaires pour maintenir son autonomie. Bien entendu, ce n’est pas parce qu’on est convaincu de la survenue d’une situation que cette situation se manifestera. La réalité n’est pas une démocratie et 70% de convaincus d’une crise future n’élisent pas une crise.

Si cette crise survient, cela signifie troubles et perturbations pour la population : répression sauvage, approvisionnements interrompus ou difficiles, insécurité, difficultés à maintenir une vie normale. Nul doute que la population en souffrira. À moins qu’elle ne soit préparée et capable de faire face à la situation plus longtemps que le gouvernement de la Hollandie ; car en cette matière, c’est le dernier à rester debout qui gagne les conflits, et autant que ça soit le peuple français plutôt que ses élites corrompues qui sucent depuis trop longtemps la moelle de la France !

> Vic Survivaliste anime un blog sur le survivalisme et la prévoyance.

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24 Comments

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  • 0 / 10
  • zézé , 22 décembre 2013 @ 7 h 41 min

    Très bon article avec lequel je suis complètement d’accord – soyons prévoyant pour nous et nous pourrons aider les autres. Cela me paraît élémentaire comme précaution.

  • Gil , 22 décembre 2013 @ 8 h 00 min

    Sans oublier qu’être solidaire, c’est d’abord chercher à ne pas dépendre des autres…

  • calitu2b , 22 décembre 2013 @ 9 h 41 min

    LAFONTAINE l’avais si bien raconté dans une de ses fables “la cigale et la fourmis”la bise est arrivée…………………..

  • Richard , 22 décembre 2013 @ 10 h 00 min

    Et oui c’est bien vrai,,mais quand le monde est en crise c’est chacun pour soi, l’instinct de survie, mais les dirigeants de n’importe quel pays, se gave, se goinfre, avant tout et ne se fiche pas mal de leurs concitoyens

  • Le Nouveau Croisé , 22 décembre 2013 @ 10 h 55 min

    Ce n’est que de la sagesse et de la prévoyance !

  • Luc , 22 décembre 2013 @ 12 h 05 min

    Petite leçon de vie du Maître à son élève ou la trousse de secours :

    http://effondrements.wordpress.com/2012/07/31/petite-lecon-de-vie-du-maitre-a-son-eleve-ou-la-trousse-de-secours/

    Des commentaires très instructifs

  • Ralph , 22 décembre 2013 @ 12 h 50 min

    Très intéressant point de vue. Mais je crois que le survivalisme, c’est aussi, au delà des choses mis de côté (armes, nourriture, groupe électrogène, eau potable….), un certain état d’esprit.
    Je me souviens avoir du prendre le train, un soir de décembre, depuis une gare parisienne. De fortes chutes de neige ce jour là avait mis la panique dans les chemins de fer. Les trains avaient jusqu’à cinq heures de retard. En soi, rien d’extraordinaire, on était bien loin d’une catastrophe naturelle ou d’une guerre.
    Et pourtant…
    Je voyais des gens angoissés, d’autres complètement avachis, par terre, dans la gare, des gamins qui pleurent, des gens perdus, des hommes ordinaires s’énerver sans raison…. tout ça pour quelques heures de retard….
    Je crois que si évènement grave il y a, les hommes sereins, stoïques, droits et endurcis auront un peu plus de chances de s’en sortir… et aussi d’aider les autres.

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