Les bons catholiques… et les mauvais

Tribune libre de Myriam Picard* pour Nouvelles de France

Il paraît que je ne suis pas une « bonne catholique ». Parce que je ne suis pas partie, un chapelet dans une main, dans l’autre une bouteille d’huile de vidange et dans mon sac une douzaine d’œufs, crier mon indignation, devant le Théâtre de la Ville, à Paris, à propos de la pièce « Sur le concept du Visage du Fils de Dieu ». Emettant des critiques sur la façon dont s’était déroulée la manifestation en question, j’ai en effet eu droit à l’hollandesque insulte de « catholicité molle », saupoudrée d’accusation de bisounourserie et panachée d’un soupçon de méfiance quant à mon courage apparemment inexistant. Il faudrait donc, pour être un VRAI catholique, en béton armé, du genre à siéger à la droite du Père, interrompre un spectacle crétin à coups d’Ave Maria, faire venir des pompiers au cas où, accrochée à un balcon du théâtre, je choierais, et me faire embarquer par des CRS. Ce serait selon diverses sources non seulement faire preuve de virilité, mais encore d’amour à l’égard du Christ. On m’a rappelé Saint Louis, Jeanne d’Arc, les premiers martyrs chrétiens. On m’a demandé si ça ne me ferait rien de piétiner une croix. On m’a même demandé pourquoi je ne voulais pas « défendre l’honneur du Christ », comme si l’on parlait d’une jeune fille injustement accusée d’être volage. Comme si le Christ n’était pas Dieu, et, accessoirement parlant, au-dessus de toute accusation, comme s’il avait besoin de nos petits bras musclés pour le défendre au tribunal des hommes. Comme s’il n’était pas assez grand et puissant pour se défendre lui-même. Comme si on défendait « l’honneur du Christ » avec des œufs et des bouteilles d’encre.

Baptisée catholique, il me semblait par ailleurs n’avoir jamais lu, où que ce soit, qu’une représentation du Christ, de la Vierge Marie, de Saint Paul ou du Petit Poucet ETAIT le Christ, la Vierge Marie, Saint Paul ou le Petit Poucet. J’ai vérifié : j’avais raison, et ma mémoire de catholique bisounours ne défaillait pas. Quand donc je lis partout que le visage du Christ a été barbouillé d’excréments, je dis stop. Cessons-là l’imposture. Le Christ n’était physiquement pas présent dans cette image. Je n’adore aucune image du Christ, je l’adore, Lui. Point. Et je doute qu’Il soit honoré par la succession de jets d’excréments et d’œufs qui a lieu au Théâtre de la Ville. Car, oui, il faudrait aussi en revenir à la méthode. La fin justifie-t-elle les moyens ? Et le fait que la mairie de Paris subventionne grassement une œuvre (à qui le comportement crétin de certains manifestants a fait plus de pub que n’importe quelle tribune de Libé) qui prônerait la haine du Christ cautionne-t-il l’attitude irresponsable aux yeux de l’Evangile et de l’Eglise, de certains des manifestants qui ont plus fait pour la haine envers les catholiques que pour leur intérêt ? 

J’écris « qui prônerait » parce que je n’ai pas vu ce spectacle, et que le communiqué de Romeo Castellucci non seulement donne une toute autre interprétation de la scénographie, mais semble dire, en outre, que ce n’est pas le visage du Christ qui serait ainsi souillé : « Les excréments dont le vieux père incontinent se souille ne sont que la métaphore du martyre humain comme condition ultime et réelle. Le visage du Christ illumine tout ceci par la puissance de son regard et interroge chaque spectateur en profondeur. C’est ce regard qui dérange et met à nu ; certainement pas la couleur marron dont l’artifice évident représente les matières fécales. En même temps – et je dois le dire avec clarté – il est complètement faux qu’on salisse le visage du Christ avec les excréments dans le spectacle.Ceux qui ont assisté à la représentation ont pu voir la coulée finale d’un voile d’encre noir, descendant sur le tableau tel un suaire nocturne. »

En quoi, donc, le fait de sauter sur une scène de théâtre avec une banderole, de filer un coup de pied puis de réciter un Ave Maria, en quoi le fait de balancer des œufs et de l’huile de vidange tout en récitant le chapelet montre-t-il la grandeur du sacrifice du Christ, de son amour pour nous, et la beauté de l’Eglise ? En quoi cela pousse-t-il les spectateurs, qui étaient présents ce jour-là, à lire l’Evangile, à écouter Benoît XVI, à s’interroger sur le sens de leur existence ? Qu’ont-ils vu ? Des jeunes interrompre un spectacle auquel ils assistaient et dont on peut se douter qu’ils y allaient parce que le sujet les alléchait dans le mauvais sens. On peut être sûrs qu’ils seront désormais un peu plus anti-chrétiens. Et on peut également être à peu près certains que les manifestants, qui ont eu l’occasion d’exprimer leur colère et leur souffrance, se sentent aujourd’hui beaucoup mieux. Mais il y a d’autres moyens pour ça : comme pulvériser une douzaine d’assiettes.

Rappelons-nous ce mot du curé de campagne de Bernanos [1] : « Vous pourriez lui montrer le poing, lui cracher au visage, le fouetter de verges et finalement le clouer sur une croix, qu’importe ? Cela est déjà fait. » Il y a donc, ce me semble, dans cette pièce de théâtre comme dans les réactions qu’elle suscite, une double colère, une double rage : ceux qui ne supportent pas de ne pas pouvoir crucifier vraiment le Christ et son message de vérité et d’amour inconditionnel, et se livrent donc à la mise en scène de leur douleur et de leur péché ; et ceux qui ne supportent pas que leur foi soit non seulement peu partagée, mais en plus moquée, défigurée, salie, ceux qui, en un mot, veulent un Christ non seulement jamais moqué, mais adulé, mais roi sur terre.

Vivant dans le monde, nous n’en sommes pourtant pas. Fils de Dieu, je vois mal comment nous pourrions être parfaitement à l’aise ici-bas. En tant que catholiques, il me semble donc de notre devoir de ne surtout pas tomber dans une crispation identitaire idiote et inutile, voire dangereuse. Le Christ n’est pas la propriété d’une poignée de petits jeunes (peut-être animés des meilleures intentions pour certains). Il s’est livré totalement et définitivement. Il ne distribue pas de nihil obstat. Il nous donne la liberté de l’aimer, de le haïr, de le choisir, de le renier. Et nous, petits nervis hystériques, voudrions combattre cette liberté divine ? Oui, il a accepté d’être couvert de crachats, giflé, torturé, cloué sur une croix, et nous n’avons toujours pas compris ? Et nous voudrions, de ce brûlant mystère, passer à une popote sociétale bien lisse et bien bourgeoise ? Je me battrai personnellement pour vivre dans un pays qui autorise chacun d’entre nous à croire, à ne pas croire, à aimer le Christ ou à le haïr ; je ne me battrai jamais pour qu’on empêche qui que ce soit d’exprimer avec ou sans talent, sa détestation du christianisme mais je tâcherai de combattre son argumentation, d’arrache-plume. Si demain ton voisin crache sur une croix, en quoi le fait de cracher sur lui élèvera le monde ?

Rappelons-le, comme Benoît XVI la dit aux JMJ derniers : le christianisme n’est pas une idéologie. Ce n’est pas un système que nous défendons. Et si c’est ainsi que nous voyons les choses, alors soyons objectifs : un des manifestants m’a dit n’avoir pas vu la pièce, seulement « des photos, de courtes vidéos et des témoignages ». Il est lamentable de mener si grand tapage autour d’une pièce qui n’a pas été vue : et cela ressemble furieusement à l’attitude de nombreux journalistes qui, cet été encore, jouèrent aux monteurs de faux pour mieux falsifier la réalité des JMJ.

Soyons totalement cohérents : si nous refusons que nos impôts financent ce type de spectacle, dans ce cas-là soyons de « vrais bons catholiques », allons au bout des choses, et ne payons plus nos impôts, en rendant publique la raison de notre indignation. C’est là que le bât blesse. Manifester, encourir une garde à vue qui nous vaudra le respect d’une poignée d’autres « vrais bons catholiques », éventuellement risquer une condamnation et une petite amende, c’est encore admissible et acceptable. Mais ne pas payer nos impôts, dame, mon ami, on se ferait saisir, et avec une majoration en plus. Soyons héroïques, donc, payons des paquets d’œufs ET nos impôts.

On m’a rétorqué que cela demandait du courage, de s’opposer ainsi aux forces de l’ordre et au mépris du public. Comme c’est pitoyable… Grande habituée des manifestations, je sais parfaitement qu’un certain nombre de petits jeunes (et notamment de l’AF, dont je me permets de rappeler qu’ils profitèrent souvent des marches pour la vie pour tracter pour leur chapelle) adorent ce type d’événements, qui leur permet, roulant des mécaniques, de jouer les héros et les victimes en un seul temps. Je fais néanmoins la distinction entre ces petits soldats de plomb et ceux qui se contentèrent de prier devant le théâtre du Châtelet, même si je déplore qu’ils n’aient pas réagi pour empêcher les autres de faire leur numéro.

La réponse à une époque qui nous offre un vide spirituel absolu, un art (?) indigeste et un avenir très sombre n’est certainement pas une crispation identitaire stupide. Etre catholique, c’est porter un message de vérité, pas le drapeau d’une communauté. On nous bassine avec la pédophilie des clercs, le Pape et le préservatif, les Croisades, etc ? Répliquons par la vérité, encore et toujours, que ce soit dans nos journaux, dans nos écoles, à la cantine de nos entreprises ou dans la file d’attente d’un cinéma. Mais répondre à un spectacle de théâtre par un désordre publique mêlant prières, violences et comportement d’enfants de dix ans, c’est irresponsable et outrageant pour ceux qui savent, eux, où quand et comment le Christ est vraiment outragé : ceux de Mossoul et de Bagdad, ceux du Caire et de Chine, ceux qui paient de leur vie leur amour du Christ.

Certains facebookers, interrogés sur la phrase qui terminait une lettre qu’une des manifestants a fait circuler sur le net, et où l’on disait que le Christ était « souillé par des porcs », réagirent d’une façon qui me fit frémir : « Il faut t’agenouiller, que dis-je t’aplatir face contre terre et surtout ne pas prononcer le mot de “porc” devant des “personnages qui ne se conduisent pas comme des porcs”. Franchement des gens qui commettent des immondices et en jettent à la face de Notre Seigneur, c’est tellement élégant et spirituel ! Voyons, ne comprends-tu pas qu’il faut baiser leurs mains et leurs pieds ? Ce doit être cela être bon Chrétien. Ce que tu peux être malhonnête et de mauvaise foi, toi alors !!! lol ! » Alors voilà où nous en sommes arrivés et réduits ? A ce mélange de bondieuserie bête, d’agressivité de caniche et de loi du Talion ? Et refuser ce type d’attitude serait courber le dos et manquer de courage ?

Quant à la manifestation contre la christianophobie qui aura lieu samedi 29 octobre, je la trouve contre-productive et absurde. Pourquoi pas une marche contre Satan ou le péché, tant que nous y sommes ? Et qu’est-ce que c’est que cette attitude victimaire ? Avons-nous oublié que le serviteur n’est pas plus grand que son maître, qu’il est normal, profondément normal, qu’aujourd’hui plus qu’hier nous soyons systématiquement caricaturés et moqués ? Et n’est-ce pas plutôt ce ridicule dont on nous couvre qui nous agace ? Avons-nous oublié que nous n’avons rien à craindre de la critique, de l’insulte et de la persécution ? Qu’elles sont au contraire les signes que plus que jamais notre foi est objet de scandale ? Imagine-t-on les premiers chrétiens ou Bernanos manifestant contre la christianophobie, comme n’importe quel groupe social se communautarisant ? Luttons intelligemment et courageusement pour l’amour du Christ, opposons des exemples à des contre-exemples, la vérité au mensonge, l’amour au rejet, le courage à la lâcheté : mais ne réduisons pas le sacrifice du Christ à une « cause » qui devrait être défendue comme la survie des bébés phoques ou la défense de l’enseignement privé. Ce que recherchent nos « adversaires », c’est précisément à faire de nous des gens comme les autres, à nous faire participer de cet esprit détestable, à nous transformer en groupe social pleurnichard et revendicateur.

J’ai enfin envie de m’adresser aux premiers et vrais responsables de cette histoire : tous les « artistes », « enseignants », « journalistes », « hommes politiques » et idéologues divers et variés qui ont fait de la condamnation systématique de l’Eglise et du christianisme leur jogging verbal quotidien.

Vous ignorez systématiquement vos devoirs envers la vérité. Vous profitez de vos positions pour répandre, dans les journaux, à la télévision ou dans les cerveaux des enfants, des mensonges rendus d’autant plus implacables que les catholiques ne disposent pas de tribunes médiatiques et politiques aussi considérables.

Vous criez aujourd’hui à l’intégrisme et au fanatisme, vous parlez de fatwa culturelle, vous vous prenez pour des champions de la subversion alors que jamais vous n’auriez été capables d’encourager un spectacle de ce genre qui prendrait pour cible Mahomet ou Bouddha. Le catholique est forcément suspect, forcément dangereux, forcément crétin, et forcément… mou. Aujourd’hui que quelques-uns manifestent, mal, à mon avis, leur lassitude et leur souffrance de voir leurs prêtres systématiquement soupçonnés de pédophilie, le pape nécessairement obscurantiste, le message chrétien en matière de sexualité déformé et ridiculisé, vous nous refaites le numéro de l’hypocondriaque hurlant à cause d’un courant d’air. Si certains catholiques éprouvent aujourd’hui le besoin de se replier sur eux-mêmes plutôt que d’aller librement et paisiblement dans le monde, s’ils répliquent de plus en plus vertement à vos attaques, c’est en vertu d’un réflexe évident : le chien qui mord a été souvent battu et affamé.

Vous avez privé les catholiques de leur voix au chapitre. Vous dédaignez l’Eglise pour ensuite vous saisir de ses symboles afin de mieux les ridiculiser. Tout est bon pour combler votre absence de curiosité, d’honnêteté, d’imagination et de rigueur : aussi bien une religieuse pour une pub Benetton, qu’un pape pour une tribune agressive ou que l’Inquisition, pour un cours en Sorbonne, Inquisition dont vous faites un Birkenau. Un prêtre viole un enfant, et vous voilà condamnant tous les clercs. Je le redis, sans la moindre hésitation : vous êtes responsables et coupables. Il faudrait être un saint pour résister à tant de bêtise, tant de mauvaise foi, tant d’abus de pouvoirs, tant d’attaques et tant d’agressivité. Vous découvrez aujourd’hui que nous ne le sommes pas, et tant mieux pour vous, car cela apporte de l’eau à votre moulin qui bat de l’aile.

Interrogez-vous, une fois, une seule fois ? Pourquoi nous haïssez-vous tant ? Est-ce en raison de nos péchés ou parce que ce message d’Amour est décidément trop grand pour être acceptable ? Ne sont-ce pas vos propres doutes, vos propres angoisses, que vous essayez d’éliminer en même temps que la voix de l’Eglise que vous tachez, par tous les moyens, d’étouffer ou de déformer ?

Il serait terriblement temps que vous fassiez preuve d’humilité : des millions de gens, dans le monde entier, ont pendant des siècles combattu ce Christ mort sur une croix par amour pour chacun de vous. Y sont-ils arrivés ? Non.

[1] Merci à Sébastien Lapaque de m’avoir rafraîchi la mémoire.

*Myriam Picard est journaliste et membre du Comité de rédaction de Riposte Laïque.

Lire aussi :
> Plus de 140 jeunes catholiques « indignés » arrêtés mardi soir

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58 Comments

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  • 0 / 10
  • Fikmonskov , 26 octobre 2011 @ 8 h 08 min

    Rien à rajouter, merci pour cet article.

  • Carpentier Francine , 26 octobre 2011 @ 9 h 32 min

    à tout accepter, on finit par accepter l’inacceptable !
    “La France tombera bien bas” – Marthe Robin

  • Koz , 26 octobre 2011 @ 10 h 57 min

    En effet, je partage pleinement votre propos. Merci.

  • jean duma , 26 octobre 2011 @ 12 h 40 min

    Plutôt que de se pouiller sur des aléas douteux, ne serait-il pas plutôt judicieux de regarder et soutenir ce qui mérite de l’être ?
    Vous dites : “La réponse à une époque qui nous offre un vide spirituel absolu, un art (?) indigeste et un avenir très sombre n’est certainement pas une crispation identitaire stupide”. Oui, … mais non : l’époque offre un nombre incroyable de pierres d’attente (cf St Augustin), que l’on voit partout et que tout le monde attend de voir éclairé.
    Exemple (mon dada du moment) : l’excellentissime Tree Of Life (4 fois ce WE), pas vraiment soutenu par les cathos (sauf qqs uns : http://ab2t.blogspot.com/2011/05/la-palme-dor-mais-cest-catho.html, si on peut juste écouter ce qui est dit ; http://luc1249.wordpress.com/2011/10/12/12-octobre-sortie-de-tree-of-life-en-dvd/). Et tant d’autres perches tendues !
    Si, pour chaque mot de cette douteuse polémique (dont, au final, on se fiche pas mal), on faisait l’équivalent à éclairer notre époque sur ses sujets, cela aurait avancé !

  • raphael charles , 26 octobre 2011 @ 13 h 19 min

    2 Questions TGV à Myriam Picard !

    1 / Mais pourquoi donc la scène évoquée ci-dessous par Daniel Hamiche sur cette page http://www.christianophobie.fr/ a-t-elle été supprimée ?

    ” Je note que le metteur en scène et la direction du Théâtre de Paris ont décidé de supprimer une scène particulièrement odieuse : celle où l’on voyait des enfants jeter des grenades en plastique contre le portrait du Christ en fond de scène. Tiens, tiens ? D.H.”

    Des catholiques perturbent la deuxième représentation du spectacle caca-christianophobe « Sur le concept du visage du fils de Dieu »

    2 Dans toute votre argumentation chère Myriam Picard, n’y aurait-il pas comme une grave omission, celle de la Résurrection du Christ, preuve historique de Sa Divinité, de Fils de Dieu, Seconde Personne du Mystère de la Très Sainte Trinité ?

    Extrait de
    Sur le concept de la trahison du visage du Fils de Dieu par la CEF, par obéissance au pacte républicain, en présence et sous les auspices de l’Etre Suprême ?
    http://cril17.info/

    Voir aussi :
    Excellentissime question du jour posée par Myriam Picard de Riposte Laïque ou provocation ?

    Dieu, dans le mystère de la Très Sainte Trinité ? …

  • Jean-Baptiste Maillard , 26 octobre 2011 @ 13 h 20 min

    Bravo, merci, cela fait du bien ! On ferait mieux d’évangéliser par le coeur plutôt que de manifester son ras-le-bol.

  • AleX-Fr , 26 octobre 2011 @ 13 h 34 min

    Faudra lui expliquer le sens de “blasphème” et d'”honneur”, à cette demoiselle, pour lui faire comprendre que peut blasphémer et porter atteinte à l’honneur d’une personne sans sa présence physique…

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