Les bobos collabos

Les bourgeois bohèmes disposent d’un bagage culturel. Ils sont souvent enseignants, artistes, journalistes, écrivains, publicitaires ou cadres. Les idées contestataires des années 60 et 70 constituent leur logiciel. La contre-culture de cette époque est devenue la culture dominante des élites politiquement correctes, à l’exception de la fascination pour les sociétés socialistes. En effet, l’effondrement du communisme a entrainé un rejet des systèmes collectivistes. L’idéologie bobo est un idéalisme individualiste.

L’idéalisme se manifeste par la quête d’une nouvelle utopie : la société multiculturelle est devenue la nouvelle société paradisiaque à construire. Il en découle un préjugé favorable envers l’immigration de peuplement. Les immigrés sont investis de la mission de créer une société régénérée ; la société mono-culturelle étant considérée comme moisie et rance. L’immigré est paré de toutes les vertus et l’autochtone qui récuse ce préjugé est accusé de xénophobie.

Le slogan « Peace and love » induit un rejet du nationalisme accusé de provoquer la guerre. Les nations doivent donc disparaître. La construction de l’Union européenne permet d’atteindre cet objectif. Les États sont progressivement vidés de leur substance par des transferts de souveraineté vers la commission de Bruxelles et par des transferts de compétences vers les régions. La configuration idéale à atteindre est une commission européenne toute puissante pilotant une myriade de régions.

Le slogan « Nous sommes tous des juifs allemands » induit une négation des différences de religion et de nationalité. Une communauté fraternelle universelle doit se constituée. L’indifférenciation devient la norme : les différences de nationalités, de religions, de races et de sexes sont niées. Tous les individus sont présumés identiques afin que l’utopie puisse se réaliser. Toutes les cultures se valent. Ainsi on enseigne de moins en moins l’histoire de France dans les écoles, et de plus en plus l’histoire de l’islam ou de tribus primitives africaines afin de rendre leur fierté aux jeunes concernés. Par contre, les Français de souche sont stigmatisés pour leur passé colonial et esclavagiste.

Le slogan « Sous les pavés, la plage » exprime la nécessité de détruire l’ordre établi pour laisser libre cours aux désirs individuels. Les revendications déconstruisant la société traditionnelle sont soutenues : mariage homosexuel, laxisme judiciaire, théorie du genre, défense des immigrés et marchandisation du corps humain. La déconstruction de la société est une constante depuis 4 décennies. Les jeunes ont « la chance » de vivre dans une société sans autorité, sans repère et sans frontière.

Le projet consiste à détruire la France éternelle pour la fondre dans un magma multiculturel : « Soyez réalistes, demandez l’impossible ! ». Les bobos sont hors sol ; ils rejettent tout enracinement dans une patrie. Au nom du pacifisme, les États-nations sont invités à se désintégrer et les peuples à se métisser. Mais le pacifisme conduit à la collaboration. Les « citoyens du monde » sont des traitres à leur patrie. L’exemple de Pierre Laval est édifiant : pacifiste lors de la première guerre mondiale, député SFIO, ministre socialiste dans le gouvernement du Cartel des gauches et enfin numéro 2 du régime de Vichy.

Les dirigeants actuels sont des soixante-huitards déguisés en énarques et en politiciens. Leur idéologie les incite à ramper devant les étrangers : les Américains pour la politique étrangère, les Allemands et la commission de Bruxelles pour la politique budgétaire et les émirs du Golfe persique pour capter des investissements. Ainsi la France est de plus en plus réduite à une préfecture aux ordres de l’étranger. Les bobos sont des collabos au service du cosmopolitisme. Face à ces collabos, de plus en plus de résistants se manifestent pour refuser ce projet mortifère. Dans les années à venir, le débat se cristallisera entre les collabos apatrides et les résistants patriotes.

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32 Comments

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  • Charles , 26 novembre 2014 @ 12 h 02 min

    Excellente synthèse de la situation actuelle:
    Les Zozos Bobos-Babas-Boubous sont dans le déni du réel
    parce que ils ont fait en sorte d’échapper au réel des autres.

    Ils aiment les gentils clandestins mais vivent dans des zones “blanches”.
    Ils aiment l’UERSS, mais vivent des déficits publics (directement ou non).

    In fine, ils gèrent leur propre image qui leur donne bonne conscience.
    Ils sont infiniment gentils et totalement corrects.
    Ils sont étanches à toute contestation refusant d’analyser le fond des choses.

  • hermeneias , 26 novembre 2014 @ 12 h 58 min

    pas du tout “allonzenfants” de la marine q’un sang impur abreuveu nos sillons , poil au ?

    Les bobos mondialistes et les nationalistes jacobins sont des frères ennemis des con-pagnons de route qui n’en finissent pas de se bouffer le nez comme à la récré ….c’est lui qu’a commencé , non c’est pas vrai.

    Ni droite ni gauche , c’est du ni-ni , du né-négationisme , c’est à dire l’incapacité pathologique ce pourquoi l’on EST et DONC d’affirmer ce que l’on PENSE , ce en quoi on CROIT avant de dire ce que l’on n’est pas .

    Marène lapine c’est , pour rester dans le ni ni stérile , plutôt ni droite ni droite donc , sous -entendu , la gauche ordinaire , le gauchisme vulgaire flottant sur l’air ou les eaux polluées du temps , une pensée molle destinée au populo et une tyrannie dure , étatiste ou mondialiste , pour gouverner les individus mous
    agglomérés en troupeaux

  • SD-Vintage , 26 novembre 2014 @ 13 h 24 min

    “Les États sont progressivement vidés de leur substance par des transferts de souveraineté vers la commission de Bruxelles”
    Le vrai pouvoir est aux mains du Conseil qui représente les Nations d’Europe

  • Goupille , 26 novembre 2014 @ 14 h 03 min

    Non, non… On ne volera au secours de rien du tout : qu’ils se démerdent.
    Nous leur ferons payer très très cher le verre d’eau qu’ils viendront quémander auprès de la “France moisie”, et nous les mettrons à la récolte des patates, pour leur apprendre la vie.

  • Goupille , 26 novembre 2014 @ 14 h 12 min

    ??? Comprends pas.
    Qui vous parle de nationalisme ? Il est question d’enracinement, d’amour de sa culture, de ses particularismes et de ses traditions. Ce qu’on appelle le patriotisme.

    Ouvert. Mais pour s’offrir le risque de l’ouverture, il faut être consistant.
    Sinon, c’est le château de sable face à la marée montante.

    Bref, nous devons être grosso-modo d’accord, non ?

  • isa , 26 novembre 2014 @ 14 h 33 min

    Arrêtez d’être vulgaire vous-même vis à vis de Marine Le Pen et Formulez vos arguments avec pondération! Vous en serez plus crédible. Il me semble que nous sommes tous attachés à la défense de notre patrie et de nos compatriotes, y compris elle! Pas de ferment d’inimitié entre nous! Cela n’empêche pas la critique, car elle est constructive. Mais de grâce oubliez votre intérêt personnel et faites tout pour le bien général! Nous avons besoin de nous réunir pour gagner. Ceux qui contribuent à la discorde font le jeu de l’ennemi , volontairement ou non.

  • Supia , 26 novembre 2014 @ 20 h 03 min

    Je suis un patriote résistant. Les COLLABOS n’ont rien à faire dans mon pays . A renvoyer A LA NAGE chez leurs copains du sud !

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