La théorie du genre, une dérive du féminisme

Selon Najat Vallaud-Belkacem, le ministre des Droits des femmes, “la théorie du genre n’existe pas”. Pourtant, nous avons tous retrouvé dans un entretien à 20 Minutes ses propos en faveur de cette théorie. À la question suivante : “En quoi la ‘théorie du genre’ peut-elle aider à changer la société ?”, elle répond : “La théorie du genre, qui explique ‘l’identité sexuelle’ des individus autant par le contexte socio-culturel que par la biologie, a pour vertu d’aborder la question des inadmissibles inégalités persistantes entre les hommes et les femmes ou encore de l’homosexualité, et de faire œuvre de pédagogie sur ces sujets.” Maintenant que le mensonge est dénoncé, il faut en venir au fait et expliquons ce qu’est cette théorie.

Dans son livre, Le féminisme et ses dérives, rendre un père à l’enfant-roi, le professeur d’histoire-géographie et ancien féministe Jean Gabard nous explique comment et pourquoi notre société en est arrivée là. Il ne nous donne pas de recette miracle mais il nous explique que deux idéologies s’affrontent et s’entretiennent mutuellement. L’une, visant à nier toute différence entre l’homme et la femme. L’autre voulant au contraire ramener l’homme à son autorité pour faire tenir à carreaux les enfants qui sont mal élevés. Dans une première partie, nous verrons les rapports entre l’homme et la femme tout au long de l’histoire. Dans une seconde partie, nous verrons les conséquences de l’idéologie du genre dans notre société.

Au cours de l’histoire, les rapports entre l’homme et la femme se sont modifiés. Durant la préhistoire, la femme était sacralisée parce que l’homme s’était rendu compte qu’elle pouvait donner la vie. Dans l’Antiquité, la femme avait un rôle ambigu. Elle avait moins de droits que les hommes mais pouvait prendre des initiatives dans la maisonnée. En outre, certains cultes étaient rendus à des déesses. Certaines fêtes étaient même réservées aux femmes et l’homme qui osait s’y introduire était puni, la sentence allant jusqu’à la mort.

La femme avait un statut entre valorisation et dévalorisation. Il faut bien comprendre que la femme s’occupait du domaine privé et que l’homme s’occupait du domaine public. La seule personne qui est venue mettre le bazar dans ce monde est le Christ. Il est le seul à parler d’égalité entre l’homme et la femme. Petit à petit, au Moyen Âge, les rapports entre l’homme et la femme se sont modifiés. Certes, la femme restait à la maison pendant que l’homme allait travailler à la ferme. Mais dans les seigneuries, elle les accompagnait et pouvait même prendre des initiatives dans le château. Par exemple, à partir de 987, les privilèges étaient devenus héréditaires par la volonté d’Hugues Capet.

Aussi, lorsque le seigneur décidait de donner, de louer ou de vendre son bien, la famille était donc conviée à donner son avis sur le sujet. La femme était présente. Toutefois, malgré ce rôle et ce statut, une contestation intellectuelle apparut lors du siècle des Lumières et plus encore en mai 1968. Cette contestation s’inspire des études sur le genre qui sont publiées pour la première fois aux États-Unis. La polémique arrive en France en 2011, lorsque le ministre de l’éducation national, Luc Chatel demande à faire la distinction entre l’identité sexuelle et l’orientation sexuelle dans les programmes de SVT.

Les conséquences de cette idéologie sont doubles. Soyons clairs : les études sur le genre sont nécessaires pour comprendre les rapports entre l’homme et la femme et démonter certains préjugés. Le problème est la théorisation de ces études par certains chercheurs. Ils sont ensuite passés dans les institutions internationales pour les imposer (ONU, UE). La conséquence est d’abord juridique. Dans la loi, il n’y a plus de distinction entre l’homme et la femme. La seule exception est le sous-marin : la femme n’a pas le droit d’y aller.

Ensuite sur l’éducation des enfants : l’enfant ne connait plus de limite, il a beaucoup de mal avec les règles de disciplines, de grammaire, de calculs, de conjugaison d’orthographes. Pourquoi ? Parce qu’il n’y a plus de père et de mère. Le rôle de la mère est affectif auprès de l’enfant puisque c’est elle qui l’a porté jusqu’à sa naissance. Le rôle du père est de casser cette affection pour mettre des limites aux désirs de l’enfant.

Prenons l’exemple de l’interrupteur : vous avez souvent vu un enfant s’amuser avec un interrupteur pour allumer et éteindre la lumière ? Normalement, le père doit intervenir pour demander à l’enfant d’arrêter de jouer avec la lumière. Mais si c’est la mère, alors l’enfant le prendra comme un chantage affectif : « j’obéis parce que sinon maman ne m’aimera plus ». Le temps que les parents se mettent d’accord sur le moment de l’intervention, l’enfant ne va pas s’arrêter.

En conclusion, pendant longtemps, on a utilisé les différences pour la domination de l’homme sur la femme mais aujourd’hui, on affirme que ces différences sont sexistes et discriminatoires. Par ailleurs tous les programmes de lutte contre la discrimination mis en place par les gouvernements ont échoué puisque les différences ressortent plus violemment au moment de la puberté. La question est de savoir si nous serons capables de construire une société à même d’accepter les différences et de se tenir à notre place.

Related Articles

27 Comments

Avarage Rating:
  • 0 / 10
  • patrick Canonges , 28 avril 2014 @ 16 h 51 min

    Tout parent attentif (il en existe) a pu s’apercevoir que quand une personne pleure ou semble angoissée devant un bébé de 1 an, si le bébé est une fille (gros mot) il tourne la tête et essaye d’en savoir plus, alors que si c’est un garçon (second gros mot) il reste imperturbable.
    La masculinité est moins empathique que la féminité. Et ça n’a rien a voir avec l’influence de la société et les stéréotypes. C’est psychologique. Relisons Freud (quelle horreur!).

  • Charles , 28 avril 2014 @ 19 h 17 min

    Anne Schwarz/Sinclair en est malade de malade.proche de la crise de nerfs.

    Le film construit sur les turpitudes de DSK sortira au moment du festival de Cannes.
    Ceci malgré les menaces,les blocages,les attaques des forces de l’empire.

    Ils ont pu bloquer tout financement “fronçais” comme toute distribution en salles.
    mais ils ne peuvent bloquer le téléchargement en VOD pour 7€.

    Des riches particuliers de Genève ont voulu se faire plaisir en apportant 3.5 Millions€.

    Isabelle Adjani a attendu le dernier moment pour renoncer 15 jours avant le tournage.
    Depardieu,pour les emmerder, a décidé de travailler pour presque rien (100.000€ & un %)
    Il est allé chercher Jacqueline Bisset pour jouer Sinclair.
    Ils ont tourné sur les lieux mêmes de l’action.
    Même le nouvel Obs n’a pu résister a faire les présentations…

    http://tempsreel.nouvelobs.com/l-enquete-de-l-obs/20140425.OBS5197/film-sur-l-affaire-dsk-la-bombe-qui-va-exploser-au-festival-de-cannes.html

  • patrick Canonges , 28 avril 2014 @ 20 h 01 min

    Quel est le rapport?

  • Charles , 28 avril 2014 @ 20 h 07 min

    L’empire mou arrive même a bloquer les bandes annonces du film.
    Vous ne devez pas voir ce film sur un violeur multi-récidiviste.

    http://www.suchablog.com/welcome-to-new-york-bande-annonce-du-film-sur-laffaire-dsk-avec-depardieu/

  • Charles , 28 avril 2014 @ 20 h 11 min

    Le rapport est que Anne Schwarz/Sinclair/DSK
    est une des figures de proue du féminisme de fronce.

    Elle fut l’épouse aveugle d’un violeur multirécidiviste spécialisé
    dans les séances échangistes suivies de partouzes et d’orgies.

  • patrick Canonges , 28 avril 2014 @ 20 h 22 min

    charles…attend

  • passim , 28 avril 2014 @ 22 h 27 min

    Féminisme…
    En voulant entrer en compétition avec les hommes dans les domaines où celui-ci est généralement (et génétiquement) plus performant, les femmes se condamnent à l’infériorité.
    (ceci est bien sûr une généralisation : beaucoup de femmes sont supérieures à un grand nombre d’hommes, même dans ces domaines)
    De même, en essayant de se conformer à un “modèle féminin”, les hommes ne peuvent réussir qu’à être ni des hommes, ni des femmes.
    C’est une banalité, mais il faut la répéter : hommes et femmes sont profondément différents.
    http://passim-le-blog.blogspot.pt/2014_04_06_archive.html

Comments are closed.