Burkini : le gouvernement doit légiférer !

L’un des arguments majeur des partisans du burkini, c’est “la liberté”. Après tout, pourquoi n’aurait-on pas le droit, dans le pays des droits de l’homme qu’est la France, de se vêtir comme on le souhaite ?

N’en déplaise aux donneurs de leçon de tout bord faisant d’ailleurs preuve d’une mauvaise foi incroyable, la liberté n’est ici pas en cause ! Ce qui l’est en revanche, c’est l’avenir de notre civilisation, au sein même de notre nation. Et fort heureusement la majorité des Français l’ont bien compris puisque d’après un récent sondage Ifop pour Le Figaro, près de 64% d’entre eux sont opposés au burkini.

Les femmes qui ont choisi cet été de revêtir le burkini sur les plages portent effectivement un message mais celui-ci n’est en rien un message de liberté, c’est un message politico-religieux. En effet ne nous y trompons pas, le burkini n’est rien d’autre que l’affermissement d’un islamisme politique au sein même de l’espace public, c’est du militantisme religieux.

N’ayons pas peur des mots, ce port du Burkini, signe religieux ostentatoire, est une provocation communautariste. Que nous disent toutes ces femmes ? Elle nous disent que bien qu’elles aient la chance de vivre dans ce magnifique pays républicain et démocratique qu’est la France, plutôt que d’en accepter les lois, les mœurs, les coutumes, les valeurs et donc d’y faire allégeance elle préfèrent de loin, faire allégeance à leurs religion et à elle seule. Comme si elles étaient en somme dans une théocratie obscurantiste.

Provocation communautariste donc, parce qu’elle ne fait rien de moins que de vérifier la force de la République. Le Conseil d’Etat a pris récemment la décision de suspendre l’arrêté « anti-burkini » de Villeneuve-Loubet, c’est une erreur, parce que ne rien faire face à cette provocation, c’est sous-entendre que la France est fragile. C’est la porte ouverte à toutes les dérives.

Allons nous sérieusement transiger sur le principe fondamental de notre République qu’est l’égalité hommes-femmes ?

Allons nous sérieusement accepter ce symbole de l’assujettissement de la femme qu’est le burkini ?

Par sa décision, le Conseil d’Etat a purement et simplement contesté le truisme. Certes et fort heureusement, le burkini ne fut pas la source de troubles, mais il n’en constitue pas moins un véritable danger pour la cohésion nationale. C’est pourquoi le Gouvernement doit prendre ses responsabilités et légiférer sur cette question. Quitte à devoir réviser la Constitution pour assurer la validité juridique de la loi.

Et ce n’est pas s’attaquer aux musulmans que de dire cela au contraire. Rappelons ici pour s’en convaincre que Mustafa Kemal Atatürk, premier président de la République de Turquie (de confession musulmane), n’a pas craint en son temps, inspiré par la Révolution française, d’instaurer la laïcité.

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6 Comments

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  • wagner , 30 août 2016 @ 16 h 49 min

    Bien sûr que le France est fragile, mais certains politiques, comme toujours essaient de noyer le poisson , en nous traitant de racistes. Un simple citoyen voit plus claire que ces politicards de mafieux qui sont entrain de vendre la France pour deux sous, ces derniers préfèrent donner raison à la provocation , qu’ au respect de la loi .

  • yves Tarantik , 30 août 2016 @ 18 h 32 min

    Entre la lâcheté, l’imbécillité et la trahison des “édiles” j’hésite encore…
    Un peu des trois sans doute ?

  • Cap2006 , 30 août 2016 @ 22 h 31 min

    Il y a bien d’autres signes de radicalisation, comme par exemple le port de la barbe…
    Pourquoi s’en prendre une fois de plus aux femmes… ,?

  • JF , 31 août 2016 @ 10 h 56 min

    Pendant qu’on fixe notre attention sur des couillonnades qui pourraient être résolues par la réciprocité de traitement avec les pays musulmans (en imposant nos coutumes vestimentaires, comme le font l’Arabie Saoudite, par exemple, ou le Qatar qui possède le PSG…), on ne parle pas du vrai problème de l’immigration si ce n’est par l’accessoire ou, plus exactement, par les accessoires.
    A quand de vraies frontières plutôt que de se soumettre à l’Allemagne qui a décidé de se faire envahir ? A quand le droit du sang plutôt que celui du sol ? A quand un gouvernement qui protège ses citoyens plutôt que de les flouer ?

  • Daniel PIGNARD , 31 août 2016 @ 18 h 48 min

    Il n’y a pas besoin de légiférer. Le couplet 3 de Notre Marseillaise clamé dans dans un discours remettrait tout ce petit monde à sa place qui est de l’autre côté de la Méditerranée.
    Couplet 3
    Quoi ! Des cohortes étrangères Feraient la loi dans nos foyers !
    Quoi ! Des phalanges mercenaires Terrasseraient nos fiers guerriers ! (Bis)
    Dieu ! Nos mains seraient enchaînées ! Nos fronts sous le joug se ploieraient !
    De vils despotes deviendraient Les maîtres de nos destinées !

  • Paule C , 5 septembre 2016 @ 17 h 24 min

    il n’y a pas besoin de légiférer, il suffit d’appliquer strictement la Constitution et les lois. Le “voile” islamique et toutes ses variantes, du”foulard” au “burkini”, ne sont pas des signes religieux. Ce sont les signes de la soumission de la femme à l’homme, très nettement exprimée dans le coran. Or le coran n’est pas qu’un livre religieux, c’est, comme le dit Tarik Oubrou, salafiste bien connu et chouchou de Juppé, la constitution de l’islam. Donc cette constitution qui affirme l’infériorité de la femme est totalement contraire à la Constitution de la France, et à ses lois, qui au contraire, posent comme principe fondamental l’égalité des sexes. Donc le port du “voile” est illégal, car anticonstitutionnel et contraire à de nombreuses lois française. Il doit donc être totalement prohibé dans l’espace public.

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