Le catholicisme est responsable du génocide rwandais (2/2)

Partie II : l’éradication du paganisme et l’explosion démographique (1900-1990)

III) l’éradication du paganisme rwandais

Selon Patrick Canonges, la religion nationale rwandaise était « soi-disant traditionnelle », « raciste » et « égocentrique ». Quel dommage de lire d’une personne pourtant aussi cultivée et à l’analyse souvent perspicace des qualificatifs aussi arrogants, méprisants et, disons le tout de go, impérialistes voir spirituellement racistes ! Mais malheureusement ces vocables sont généralement fréquents chez les adeptes des religions de « Vérité Unique » et révélées oblitérant la constatation subtile.

Monsieur Canonges connaît-il la religion rwandaise ? Peut-il me décrire son fonctionnement ? Probablement non car il ne l’a sans doute jamais étudiée dès lors que, selon lui, elle est par nature forcément erronée puisque ne révérant pas le « véritable Christ » – qui est pourtant historiquement faux tel qu’il est confessé par ses adeptes, ressemblant bien plus à une divinité européenne païenne trinitaire et incarnée (ce qu’il deviendra mystiquement à travers les siècles via l’Empire romain) qu’au probable virulent nationaliste juif qu’il aura été originairement.

Cependant, mis à part quelques pratiques qui peuvent rebuter les Européens que nous sommes, la brève description donnée par Bernard Lugan de cette religion pluriséculaire rwandaise n’a strictement rien de choquant, bien au contraire. Chose apparemment étrange, mais qui en réalité ne l’est pas, elle contient grosso modo la même charpente que l’hindouisme ou les religions européennes préchrétiennes. Les Rwandais étaient à la fois déistes et animistes. Ils croyaient en un Dieu qui avait pour nom Imana. Il était invisible, éternel, immortel, créateur du monde, bon et juge des actions humaines. Aucun culte ne lui était rendu directement, bien qu’il fut source, du fait de son unicité, d’une belle théologie intellectuelle chez les élites. L’animisme, plus populaire, avait trois grandes formes : le culte des ancêtres, la divination et la cérémonie annuelle du héros national mythique d’origine historique, de race Hutu, Ryangombe, vénéré pour ses hauts faits exemplaires, Sauveur et intercesseur auprès des âmes pour leur salut éternel.

Bernard Lugan explique : « comme partout ailleurs en Afrique, le christianisme a introduit un profond traumatisme, le message universel qu’il véhicule étant par essence destructeur des religions nationales enracinées dans un sol, dans un peuple et dans le culte de ses ancêtres. De plus, la philosophie rwandaise, qui était communautaire, ignorait l’idée du péché personnel et comportait de nombreux garde-fous sous forme de multiples interdits que les missionnaires considérèrent comme autant de formes de paganisme. Ils furent donc combattus et tous les verrous de l’ordre social traditionnel furent ainsi supprimés au profit d’une religion importée et largement incomprise » (page 52).

L’africaniste raconte que l’éradication de la religion rwandaise par les Pères Blancs a dissout les multiples ponts existant entre les deux communautés Tutsi et Hutu qui devinrent après la christianisation des entités autonomes dénuées de lien.

Il détaille l’exemple de la prohibition du pacte de sang qui était une forme de promesse féodale typiquement rwandaise permettant de créer concrètement des allégeances solidaires entre grandes familles Hutu et Tutsi, (l’une, quelle que soit son origine, devenant le parrain protecteur de l’autre) ; allégeances bien plus efficaces que l’hypothétique parce que trop abstrait « amour du prochain » chrétien.

En décembre 1991, le chef de l’Eglise rwandaise, Monseigneur Thaddée Nsengiyaumva, a publié un texte d’une grande profondeur intitulé Convertissons-nous pour vivre ensemble dans la paix qui, malgré son titre trompeur, dresse un gigantesque mea culpa de l’évangélisation expliquant que les millions de Rwandais systématiquement baptisés depuis un siècle et fréquentant assidûment leur paroisse sont en réalité des mauvais chrétiens car d’authentiques africains pour qui seul le rite, c’est à dire la foi en action, compte.

IV) La bombe démographique

Un autre cataclysme majeur ayant provoqué le génocide est selon Lugan l’explosion démographique qui va précipiter le pays dans la faim et la guerre civile. Cette explosion démographique s’est produite à cause de trois facteurs : 1) le démantèlement par les Pères Blancs des tribus polygames qui avaient un rôle de régulateur démographique, 2) la généralisation des vaccins de la médecine occidentale qui va considérablement réduire la mortalité infantile naturelle, 3) l’esprit borné et austère de l’Eglise catholique qui va refuser tout contrôle des naissances par contraception et avortement.

a) Le démantèlement des systèmes tribaux polygamiques

Ce que refuse le catholicisme mais ce que prouve la science est que les êtres masculins sont, pour leur écrasante majorité, sexuellement, mais aussi à travers l’activité hormonale et cérébrale, polygames. C’est pour cette raison, selon une étude menée par le directeur de la chair biologique de Harvard, Edward O Wilson, que 74% des sociétés humaines à travers l’Histoire ont autorisé des mariages polygames.

De plus, les Subsahariens ont un appétit sexuel plus fort que les Européens et les Asiatiques, concrétisé par des organes génitaux plus amples, une fréquence coïtale plus importante et une copulation plus rapide. Ceci est dû, selon les scientifiques Richard Lynn et John Phillip Rusthon, au fait qu’ils ont développé des stratégies de reproductions très prolifiques pour contrer leur milieu naturel particulièrement hostile du fait de l’instabilité éco-systémique (du jour au lendemain une récolte peut être dévorée par une nuée de sauterelles, la pluie tropicale ne vient pas, etc.) qui diffère profondément du calme relatif des quatre saisons européennes ou du cycle régulier des moussons en Asie.

Dans son très beau livre Out of Africa, relatant les souvenirs de son séjour kenyan, la baronne Karen Blixen décrit le fonctionnement des tribus où seuls les hommes considérés comme les plus forts et intelligents avaient le droit à un nombre limité d’épouses, en général pas plus de quatre. Le système était cruel car la démographie étant relativement égale entre les hommes et les femmes, seuls les plus robustes pouvaient s’en accaparer, une partie non négligeable des basses couches masculines ne pouvant donc se reproduire. Mais ce système était aussi efficient puisqu’eugéniste car seuls les « meilleurs » pouvaient transmettre leurs gènes. De plus, la tribu, très coercitive, ne permettait pas à ceux qui avaient des femmes d’en avoir plus que le nombre décrété par la communauté, ce qui limitait les gestations.

Les Pères Blancs étaient évidemment choqués et voulaient imposer le mariage monogame pensant naïvement que le catholicisme, seule religion valable en ce monde, l’avait inventé par justice sociale – ce qui est historiquement faux.

Comme je le disais dans mon billet Les origines chrétiennes du mariage homosexuel, « à la différence de ce que l’on croit souvent, ce sont l’hindouisme et les paganismes gréco-romains qui ont instauré le mariage monogamique, et non le christianisme. En effet, Jésus se dit dans les Évangiles le « Fils du Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob » qui étaient tous polygames. Il vient de la lignée royale des rois David et Salomon comme le précisent les généalogies établies par les évangélistes Matthieu et Luc, et dans le Livre des Rois, nous apprenons que le roi David avait une vingtaine d’épouses légitimes et une soixantaine de concubines. Le roi Salomon, bâtisseur du Temple, aura quant à lui, selon le même Livre des Rois, environ 2 000 épouses et 3 000 concubines ! Comme l’expliquait Éric Zemmour dans son excellent Premier Sexe, le mariage juif était simplement un contrat entre un époux et plusieurs femmes qu’il avait la possibilité de répudier à tout moment.

C’est le Saint apôtre Paul, l’un des piliers de la fondation de la nouvelle religion chrétienne, qui en tant que citoyen romain obligera les premiers adeptes du Christ à prendre une seule épouse. Cette réforme, comme beaucoup d’autres, avait pour but de ne pas offusquer les « gentils », c’est-à-dire les païens, afin qu’il soient plus facilement séduits par la nouvelle religion chrétienne dont le prosélytisme vis-à-vis du monde romain rentrait en concurrence directe avec celui de beaucoup d’autres courants juifs de l’époque. Au fil de ses épîtres, nous découvrons quelquefois son irritation envers les membres du clergé de l’Église primitive qui prenaient deux à trois épouses. Ainsi le christianisme va se greffer sur la conception monogamique romaine du mariage. Cet exemple-là, à l’instar de beaucoup d’autres, montre à quel point on peut vraiment parler de « religion catholique romaine » ».

Dans une judicieuse réponse à mon article intitulée « Mariage » homosexuel : ne confondons pas le christianisme avec le christianisme devenu fou !, Patrick Canonges expliquait que le mariage monogame existait sans doute déjà dans les premières communautés chrétiennes car il est dit dans l’Evangile : « l’homme quittera son père et sa mère. Il s’attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu’un. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais ils ne font qu’un » (Marc 10, 7 et 8). Mais que prouve l’Histoire ? Que les Evangiles sont en réalité une compilation de plus de 4 siècles mixant des apports culturels juifs (dont les communautés étaient polygames) et gréco-romains (dont le mariage était monogame). Des pans entiers fondamentaux de la foi chrétienne tels que le Dieu Trinitaire et l’Incarnation de Jésus inspirés des cosmologies indo-européennes furent ajoutés bien plus tard par les autorités de l’Empire gréco-romain devenu chrétien… Si le lecteur est interloqué par mes propos, je lui conseille de pétitionner auprès du Vatican, de l’Institut catholique de Paris et de l’Église catholique de France qui ont tous reconnu cette constitution évangélique par strates successives au fil des siècles.

Or à cause d’une prétendue Vérité Unique qui accapare en son nom certains apports extérieurs bénéfiques tels que le mariage monogame né au sein d’une une race européenne ayant une densité de testostérone (hormone décidant de l’appétit sexuel) plus faible que celle des Subsahariens, les Pères Blancs vont imposer aveuglement et brutalement la famille nucléaire européenne. Résultat, tout le monde pourra avoir une épouse mais la coercition tribale n’existant plus, les hommes butineront une quantité phénoménale de maîtresses tombant régulièrement enceintes à cause du refus borné par les autorités religieuses du recours à la contraception dont la progéniture infinie survivra grâce au vaccin occidental généralisé…

b) La révolution du vaccin généralisé et l’hostilité ecclésiale à la contraception et à l’avortement

Avant la révolution médicale occidentale, partout dans le monde, mère Nature pratiquait un eugénisme âpre où seuls les enfants les plus vigoureux pouvaient survivre à la dureté de la vie. Selon les historiens, 30% à 50% des enfants ne passaient pas le cap des vingt ans. La première et la plus importante sélection naturelle se faisait entre 4 et 7 ans puis la seconde entre 14 et 17 ans, seconde fourchette à travers laquelle mourraient un grand nombre d’adolescents, le plus souvent de l’appendicite. A cette sélection naturelle pouvait s’ajouter l’action de l’homme limitant les naissances par les pratiques de contraceptions mais aussi d’ « avortement » en laissant les nourrissons jugés de trop à la lisière d’un champ ou d’une forêt. Cet abandon était souvent ordonné par la chefferie de la communauté lorsque les vivres à disposition s’érodaient. Dans l’hindouisme et le paganisme gréco-romain, cette pratique était admise. Le christianisme en Europe nouvellement baptisée s’en offusquera mais, à cause de son puritanisme étriqué en matière de mœurs interdisant la contraception, l’abandon d’enfants explosera du fait d’un accroissement drastique des grossesses non désirées…Pour plus de détails sur ce sujet, j’invite le lecteur à lire mon billet Avortement et christianisme, remettre les pendules à l’heure !

En plus de la pratique d’abandon d’enfants, une sélection humaine pouvait aussi se faire par la communauté. Selon le psychologue Robert A. Glover, les petits garçons africains étaient élevés par leur mère jusqu’à l’âge de 7 ans. Puis au cours d’une cérémonie tribale, ils étaient arrachés auxdites mères, qui surjouaient leur déchirement, par les pères devant prendre dorénavant en charge leur instruction. Selon Piero San Giorgio, ceux qui étaient considérés comme les meilleurs subissaient l’épreuve de survie qui consistait à ce que l’adolescent de 14 ans parte un an seul, loin de la tribu, se prenant lui-même en charge pour se nourrir. S’il survivait à cette épreuve, il était privilégié pour la nomination à des postes de responsabilité. Cette pratique, nommée la cryptie, existait aussi à Sparte.

Les colons belges mâtinés de « leur sentimentalisme gnian-gnian » (Bernard Lugan) vont abolir toutes ces pratiques et imposer le vaccin généralisé. L’explosion démographique commença à devenir préoccupante dès 1946. En 1950, le Rwanda avait 2 millions d’habitants, 4 millions en 1972, 5 en 1978 et 8 à la veille du génocide dans un territoire à peine plus grand que la Côte d’azur. Selon Lugan, si aucune politique d’implosion démographique énergique n’est mise en place par les autorités, ils seront probablement dès 2040… 50 millions !

Mais le clergé catholique va interdire le recours à toute forme de régulation démographique, ce qui va considérablement exacerber la croissance. A côté de la prohibition des contraceptions et avortements occidentaux, Bernard Lugan déplore l’abolition du gukuna, contraception totalement naturelle et spécifiquement rwandaise permettant d’avoir des rapports sexuels exempts de fécondation.

L’aveuglement catholique sur ce sujet est incompréhensible et prouve combien cette religion peut, en pratique, sur ce point-là, se révéler individualiste, impie et égoïste. Individualiste puisque le salut n’est plus civique comme dans les paganismes qui enseignaient que l’union à Dieu se faisait surtout en œuvrant pour sa communauté, alors que il s’effectue désormais de manière solitaire ; résultat : l’intérêt individuel va primer sur celui de la collectivité. Ainsi en matière démographique, il est préférable de faire sombrer tout un pays dans la faim du moment que la vie de l’individu est respectée…

Impie car derrière ce refus buté réside une très grande irréligiosité, une absence totale de confiance en Dieu. En effet, par peur de la mort, il est préférable de laisser crever de faim toute une vie des enfants rongés par les pustules, la lèpre et autres saloperies alors qu’il serait mieux d’envoyer le fœtus à Dieu bien que cette solution soit évidemment bien plus tragique que la contraception évitant en amont la gestation.

Egoïste parce qu’on peut légitimement se demander s’il n’y a pas un certain machiavélisme de la part du clergé catholique. En effet, le prosélytisme passe aussi par le ventre des femmes, l’islam lui ne s’en cache assurément pas mais Jean Paul II n’a-t-il pas lui-même vendu la mèche en critiquant, lors de son voyage au Canada de 1984, le seul et peu fiable moyen de contraception symptothermique (température vaginale) soi-disant responsable de l’atténuation des enfantements remettant en cause la domination catholique dans le monde ?

c) Les invasions migratoires

Explosion démographique rime toujours avec invasion migratoire. Comprenant très vite le problème de surpopulation tout en souhaitant l’esquiver, l’Eglise et l’administration belges organisèrent à partir de 1950 des vagues migratoires dans la pleine du Kivu se situant dans la partie Nord-Est du Congo limitrophe au Rwanda. Mais ces colons belges, imbibés d’universalisme niant les réalités humaines, ont créé à côté un gigantesque Congo fantoche aux frontières oniriques aussi grandes que toute l’Europe et encerclant jusqu’à 8 ethnies n’ayant jamais vécu ensemble et qui par conséquent ne cessent depuis de se taper dessus. Donc ils durent stopper définitivement les flux qui rajoutaient une couche au chaos multiethnique et décidèrent d’organiser des migrations internes au Rwanda à partir de 1963.

Ces migrations internes sont connues sous le nom de « paysannats » qui avaient pour objet de défricher un maximum de terres pour nourrir la démographie galopante et affamée mais qui, au final, ne résorbèrent strictement rien puisque la limite spatiale fut prompte et la capacité agricole arriva rapidement à saturation. Le seul résultat probant de cette crétinisation fut un immense désastre écologique. A la page 111 de son livre, Bernard Lugan présente une carte « de la mort du milieu naturel » où des pans entiers de la diversité botanique furent irrémédiablement perdus. Au sud, la région du Bugesera fut littéralement anéantie. Les forêts de Nyungwe et de Ghiswati perdirent en quelques décennies 50% de leurs étendues, et à l’Est, ce joyau écologique qu’est le Parc de l’Akagera fut détruit à 70%.

Bernard Lugan, peut-être catholique, mais surtout historien lucide, fustige, furibard, « ces Eglises chrétiennes qui, dans ce pays surpeuplé et à la démographie suicidaire, ont, de 1960 à 1994, interdit aux gouvernants de prendre en compte le fait que la population augmentait de 50% tous les dix ans et que le Rwanda compterait 50 millions d’habitants en 2040 pour seulement 18 740 km2 de terres cultivables. La responsabilité de ceux qui ont torpillé tous les projets de contrôle des naissances est donc considérable. » (page 19). Puis il pose cette question terrible : « par refus de la pilule, les clercs n’ont-ils pas dans une certaine mesure provoqué l’emploi de la machette comme seule « solution » pouvant « régler » le problème de la faim de terre ? »

Conclusion à suivre.

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95 Comments

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  • 0 / 10
  • Paul , 31 juillet 2014 @ 14 h 32 min

    Cher Monsieur,

    Il est regrettable que votre propos laisse transparaitre autant de critiques acerbes à l’encontre la morale de l’Eglise. On en comprend que votre principale motivation est dirigée contre la religion catholique et ses préceptes, et on en vient à se demander ce que le Rwanda vient faire la-dedans.
    Vous décrivez une religion occupée seulement du salut individuel, au détriment du groupe et son intérêt général, appelé “bien commun” par les catholiques. C’est oublier les nombreux écrits pontificaux qui constituent depuis plus de 130 ans la doctrine sociale de l’Eglise, justement tournée vers le bien commun.
    En revanche, vous semblez obnubilé par la préservation de l’ordre et de la prospérité du groupe, sans considération pour l’individu. Ce monde que vous semblez appeler de vos voeux ne serait il pas le “brave new world” de Huxley ?

    Si Aristote était encore de ce monde, il nous mettrait peut-être d’accord en recommandant de rechercher la médiété…

  • HuGo , 31 juillet 2014 @ 16 h 20 min

    Au fond, vive l’avortement, l’euthanasie… ! Si on suivait Jean Dutruei et Bernard Lugan jusqu’au bout.
    Le véritable égoïsme n’est -il pas d’évacuer le problème, le nier, en favorisant le paganisme (l’animisme n’est pas une religion), l’avortement….en éviter ainsi de devoir se sentir responsable, si on veut un enfant, de son éducation, de son développement personnel, de la nature environnante ? Si l’environnemet, l’humeur du moment ne me plaît pas, je p-eux toujourds laisser mourir l’enfant ou l’exécuter, jouir avec plusieurs femmes sans me sentir concerné..aufond, ce sont elles qui l’ont voulu, ce gosse…Ainsi on peut jouir sans se responsabiliser…ce que les non chrétiens applelent la liberté de choix !
    Présenter les choses comme elles le sont dans cet article est un véritable plaidoyer anti-chrétien.
    C’est le chrétien qui se libère des contraintes de l’existence, en se responsabilisant. Non le payen.
    Lisez le catéchisme catholique sur la liberté humaine et sa responsabilité :[1731à1738]
    – ….Il n’y a de liberté vraie qu’au service du bien et de la justice.
    1734 La liberté rend l’homme responsable de ses actes dans la mesure où ils sont volontaires. Le progrès dans la vertu, la connaissance du bien et l’ascèse accroissent la maîtrise de la volonté sur ses actes….
    1736 Tout acte directement voulu est imputable à son auteur…Une action peut être indirectement volontaire quant elle résulte d’une négligence à l’égard de ce qu’on aurait dû connaître ou faire, par exemple un accident provenant d’une ignorance du code de la route.
    1737 Un effet peut être toléré sans être voulu par l’agent, par exemple l’épuisement d’une mère au chevet de son enfant malade. L’effet mauvais n’est pas imputable s’il n’a été voulu ni comme fin ni comme moyen de l’action, ainsi la mort reçue en portant secours à une personne en danger. Pour que l’effet mauvais soit imputable, il faut qu’il soit prévisible et que celui qui agit ait la possibilité de l’éviter, par exemple dans le cas d’un homicide commis par un conducteur en état d’ivresse. …..

  • PG , 31 juillet 2014 @ 17 h 12 min

    Lire les délires racialistes de la Nlle droite sur un site qui se dit libéral, c’est comme si nous rencontrions Alain de Benoist à la synagogue.
    Ces poncifs sur les cultures première snécessairement meilleures et achevées, la culture contre la civilsiation, le Kulturkampf bismarckien nous l’a servi ad nauseam, fournissant ainsi le terreau intellectuel à ce qu’un historien allemand a appelé ”Les origine sintellectuelles du 3 ème Reich”.
    Haro donc sur le christianisme cette religion inhumaine qui a construit la science et la rationnalité, et inventé la séparation du religieux et du politqiue : retournons dans le vaudou et la danse du ventre, et les admirables liens féodaux africains de domination de groupes tribaux sur d’autres : retournons aussi aux tabous, et à la sacralisation de toute chose, dans ces sociétés de l’éternel retour tant vanté par Nietzsche.
    Depuis Descartes, la déconstruction du sacré comme objet raisonnable et rationnel d’étude au profit d’une opposition entre raison et foi, fait que les penseurs le splus divers, de Hobbes à ROUSSEAU et de Nfichte à Nietzsche en passant par Marx admirent tous l’état de nature ante civilisationnel, et font de la civilisation une oppression.
    Suprrimons l’humain rasionnant et reprenons la dans autour du feu en criant des mélopées vers Sol Invictus : tous les problèmes humains trouveraont ainsi leurs solutions.
    Au fait et les notions de dignité, de responsabilité personnelle et de liberté individuelle, caractéristiques du christianisme en tant qu’universalisme, on arrête ?

  • anonyme , 31 juillet 2014 @ 21 h 42 min

    Dépasser le 2nd paragraphe est une gageure…

    Je salue la persévérance de Jean Dutreuil dans la non compréhension du christianisme. Le voir tel le scarabée pousser sa boule darwino-nitzschéo-eugéniste a quelque chose de fascinant.

    Par contre, ce genre de texte aide beaucoup à appréhender l’échec de la Nouvelle Droite et, par ricochet, d’imaginer certaines causes de disparition des cultes païens dont ils se revendiquent tant.

  • Gisèle , 31 juillet 2014 @ 23 h 30 min

    Vous savez quoi ??? vous m’ écœurez !
    Tant de bavasses stériles pour le passé !!!!!
    Si nous parlions du présent ??? par exemple ….de la façon dont sont traités nos aînés dans les * usines * de retraitement que sont les maisons de retraites publiques ?
    Trouvez vous normal qu’un infirmier soit seul pour 120 ** pensionnaires **??
    Trouvez vous normal que leur menu soit à l’origine de nombreuses plaintes qui restent d’ailleurs sans effet ??
    Les menus *bio ** avec produis du terroir , ne sont réservés qu’aux cantines scolaires . Pour qui ? pour des futurs chômeurs ?
    Trouvez vous normal que les familles paient chaque mois de 2000 à 2500 € minimum,pour un hébergement assuré dans des conditions minimum , maltraitantes et dangereuses pour cause de personnel insuffisant ?
    Je suis furieuse ! Un pays qui maltraite ses anciens est un pays qui meurt et n’a plus d’honneur .

  • Goupille , 1 août 2014 @ 1 h 32 min

    Deuxième livraison de la même pesante pastille…
    Nous ne ferons aucun commentaire : cela serait redondant avec ce qui a été dit lors de la première giclée.

    L’auteur voudrait-il avoir l’amabilité de nous dispenser de la troisième livraison, conclusive ?

  • pi31416 , 1 août 2014 @ 3 h 55 min

    La vérité, ça vous démange ou ça vous gratouille?

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