L’acteur américain Ronald Lee Ermey licencié par l’entreprise GEICO pour avoir critiqué la politique d’Obama

Mondialement connu pour son rôle de sergent dur à cuire et extrêmement sévère dans Full Metal Jacket de Stanley Kubrick, l’acteur Ronald Lee Ermey, 68 ans, se faisait rare au cinéma, ces dernières années. Son principal emploi ? Jouer dans des publicités pour l’entreprise GEICO (Government Employees Insurance Company), une compagnie d’assurances de véhicules très importante aux États-Unis.

L'acteur R Lee Ermey dans la fameuse publicité

Ermey y interprétait un psychiatre ancien sergent (on ne se refait pas !) qui interpelle avec virulence un patient avant de lui lancer un paquet de mouchoirs à la figure, le tout sur un ton humoristique. Mais l’acteur a été licencié par la compagnie en décembre 2010. La raison ? Sa critique publique de la politique de Barack Obama, comme il l’a révélé dimanche dans une interview accordée à TMZ, un site internet spécialisé dans les nouvelles concernant les célèbrités du « show business ».

Ermey avait accusé l’actuel président américain de vouloir “imposer le socialisme” au peuple américain et de “détruire le pays”. Il a eu beau s’excuser après cette déclaration, rien n’y a fait, il a été licencié aussitôt. Ce qui lui fait dire aujourd’hui : “Si vous êtes conservateur à Los Angeles, il vaut mieux faire attention”.

Ronald Lee Ermey, qui fut vraiment sergent instructeur dans le Corps des Marines et ancien combattant du Vietnam, a également joué dans les films Leaving Las vegas de Mike Figgis, Mississippi Burning d’Alan Parker, Seven de David Fincher ou encore Fantôme contre fantôme de Peter Jackson, dans lequel il parodie son propre rôle du sergent Hartman dans Full Metal Jacket. On entendit également sa voix dans les films d’animation Toy story et dans le dessin animé Les Griffin (Family Guy).

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8 Comments

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  • 0 / 10
  • Bonsens , 28 août 2012 @ 8 h 28 min

    Pfff, ces Américains (pardon, ces états-uniens, comme on dit maintenant chez les gens à gauche…)….
    Heureusement qu’un tel licenciement (ou une embauche sur critère d’opinion politique, etc), ça ! n’arrive JA-MAIS, chez nous ! On a de la chance, nous en France, hein?
    Bon, d’accord, on n’en parle pas…
    Mais quand mêêême critiquer Obamaaa…

    Nous en France, on a de la chance, parce qu’on a pas besoin de supporter de telles persécutions: si on est pas d’accord, dans l’opposition, il suffit qu’on se fabrique un petit gouvernement entre nous, et hop, notre Obama à nous qu’on a, il le reconnait et il lui donne le pouvoir!

    Elle est pas belle la vie en France?!

  • Paul-Emic , 28 août 2012 @ 8 h 39 min

    les dernier îlot de liberté est submergé par les flots.

  • herve , 28 août 2012 @ 9 h 10 min

    “dur à cuir” ? Voilà qui ne veut rien dire ! Disons plutôt : «dur à cuire» …

    Sinon, je suis toujours frappé de voir des gens qui expriment une idée politiquement incorrecte s”excuser ensuite, battre leur coulpe, s’humilier en public… pour se faire licencier ensuite … !

    Les cas en France sont nombreux.

  • COUVERT , 28 août 2012 @ 10 h 14 min

    Il semble que la “démocratie” à l’américaine soit aussi peu soucieuse de liberté de parole que celle de France (Liberté ? Egalité ? Fraternité?). Osons dire ce qu’on pense pour que survive le politiquement incorrect ! J’ai de la peine pour les millions de héros qui se sont fait tuer pour que des dictatures déguisées prennent le pouvoir.

  • Pesneau , 28 août 2012 @ 10 h 49 min

    Au tour des Américains de subir la dictature. Est-ce une question de religion? Mr. Obama ne supporte pas la critique, impose son point de vue à ceux qui ne pensent pas comme lui. C’est la fin des haricots. Là où passe l’Islam, la démocratie est étouffée. Avant, je n’étais pas anti-Obama, mais à présent, je souhaite qu’il soit battu. Trop c’est trop.

  • Pesneau , 28 août 2012 @ 10 h 57 min

    Tout à fait exact. Il n’aurait jamais dû battre sa coulpe, mais s’ assumer. Mettre genou à terre pour rien. Espérons que les Américains aient le courage de lever la tête pour ne pas se laisser submerger comme en Europe, ils nous donneraient peut-être exemple.

  • Christiane Lapotre , 28 août 2012 @ 12 h 43 min

    Quand on exprime une opinion aussi politiquement incorrecte qu’elle soit, on n’a pas à s’excuser. Ce sont toujours ceux qui se disent démocrates et défenseurs de la liberté qui voudraient bien interdire la liberté d’expression aux autres.

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