Ségolène Royal, la reine de la langue de bois et du parler creux

Petit extrait de l’entretien radiophonique entre Ségolène Royal (SR) et les journalistes (J) Jérôme Chapuis (RTL), Alexis Brézet (Le Figaro) et Éric Revel (LCI) au “Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI” :

“J : En quoi le gouvernement auquel vous appartenez est un gouvernement de combat ?

SR : Je crois que c’est un état d’esprit. Vous savez, une équipe collective, c’est comme au sport : un état d’esprit, une volonté de gagner, une volonté de remporter des buts contre le chômage, une équipe aussi resserrée, une équipe soudée, une nouvelle énergie avec le nouveau Premier ministre qui arrive…

J : Mais si on ne change pas les joueurs qui ont marqué peu de buts, pourquoi est-ce que tout d’un coup, ils se mettraient à marquer des buts ?

SR : Parce que c’est un état d’esprit, comme je le dis à l’instant. Vous savez, hein, la motivation, l’esprit dynamique collectif, c’est quelque chose d’extrêmement important et le fait de…

J : Mais qu’est-ce qu’elle a de particulier, la méthode de Manuel Valls ?

SR : C’est celle que je viens de dire… (hésitations) C’est la méthode, euh, que je viens de dire…

J : En quoi c’est un changement ?

SR : … C’est-à-dire un rassemblement, c’est ce qu’a voulu le Président en nommant ce Premier ministre et je suis convaincue que ce gouvernement va réussir, cela ne vous fait peut-être pas plaisir…

J : Ce n’est pas la question !”

Etc.

Le nouveau ministre de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Énergie ne dit strictement rien et tente de nous persuader et de se persuader que ce gouvernement va réussir, avec les mêmes délinquants que le précédent, sans nous expliquer comment. Comme l’explique l’ami Falcon, ça sent le sapin !

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33 Comments

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  • LC71 , 7 avril 2014 @ 18 h 22 min

    Je ne sais plus quel député UMP a trouvé une meilleure description de ce changement de gouvernement que “gouvernement de combat”. Il a dit : on a changé le bocal mais on a gardé les cornichons. Je crois que c’est plus réaliste comme description, mais bon, ces histoires de “gouvernement de combat” avec une “équipe de combat”, ça nous fait bien rire quand même, ça nous détend un peu.

  • monhugo , 7 avril 2014 @ 18 h 52 min

    Montebourg a clamé (sans rire – une manière d’exploit !), après le premier conseil des ministres, que le gouvernement VallSS :”ça de la gueule”.
    http://www.leparisien.fr/politique/en-direct-premier-conseil-des-ministres-du-gouvernement-valls-ce-vendredi-04-04-2014-3739935.php#xtor=EREC-1481423472—-1680598@1
    La “gueule”, c’est les Français qui la font, à voir en montre gouvernementale encore et toujours les mêmes gueules d’incompétents (coûteux qui plus est).

  • monhugo , 7 avril 2014 @ 18 h 54 min

    La farce est à compléter après-demain, avec la dizaine (voire plus ?) de secrétaires d’Etat à annoncer.

  • Alainpsy , 7 avril 2014 @ 19 h 49 min

    Une raison sérieuse ? Ségolène Royale est ce qu’on appelle une “grande gueule”, elle impressionne celui qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez, et c’est sur ce public que hollande compte, une masse de gens qui ignore qu’elle a échoué dans son projet de voiture électrique qui a fait un flop et dont l’entreprise de construction est en liquidation judiciaire, liquidation épongée par le contribuable de Poitou-charente, mais on la met quand même ministre de l’environnement. Avec hollande, si vous êtes particulièrement mauvais, vous avez une chance d’être ministre, tout se joue à l’oral, il faut juste gueuler, menacer, être arrogant, se mettre à dos tous les spécialistes (voir taubira), c’est le triomphe de l’incompétence et de la médiocrité, comme dans l’évolution de l’éducation nationale

  • Gisèle , 7 avril 2014 @ 19 h 49 min

    Equipe serrée ..quoi !!!

  • Charles , 7 avril 2014 @ 20 h 43 min

    Fascinant,elle s’est fait tirer la peau du visage de tous les cotés.
    Tirage vers le haut et tirage sur les cotés.

    Regardez le contour des yeux quand elle bouge la tête.

    Belphégor,ça tire de tous les cotés.Pitoyable.

  • Alexandra , 7 avril 2014 @ 22 h 33 min

    Je crois que c’est Cohn-Bendit, qui a sorti la phrase sur le bocal et les cornichons. Il a failli me faire rire.

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