Hommage à Clément Méric : «Mort aux fachos !», «Un flic, une balle, justice sociale !»

Une manifestation spontanée de deux à trois cent personnes est partie jeudi de la Fontaine Saint-Michel à Paris, où avait lieu un hommage à Clément Méric, jusqu’au 13e arrondissement. De légers incidents avec les forces de l’ordre ont éclaté, quelques vitrines de banques ont été cassées, du mobilier urbain a été déplacé, quelques véhicules appartenant à de gros groupes comme Vinci ont été dégradés (rétroviseurs cassés) tandis que des slogans haineux étaient scandés, notamment contre les forces de l’ordre – il serait intéressant de savoir ce que pense Manuel Valls de la phrase “Un flic, une balle, justice sociale !” hurlée par des dizaines d’individus hier – et des riverains brandissant un drapeau français et un drapeau de La Manif pour Tous. Les amis de Clément Méric, que les forces de l’ordre ont empêchés de se diriger vers l’église Saint-Nicolas-du-Chardonnet, ne valent manifestement pas mieux que les skinheads…

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  • Christiane , 11 juin 2013 @ 10 h 56 min

    Je ne pense pas que Robespierre ait reçu le surnom “‘d’ incorruptible” uniquement pour ses qualités de désintéressement financier — ce dont je doute — mais très certainement pour le caractère impitoyable qu’il a révélé
    vis-à-vis des patriotes, hommes et femmes de tout âge, sur simple soupçon d’être royalistes c’est-à-dire de penser différemment.
    Bel exemple de liberté d’expression.

  • bruno , 11 juin 2013 @ 18 h 14 min

    Les “antifas”, au delà de ce concept creux à la mode, (même pas d’authentiques “antifascistes” assumés, et mettant au moins leur peau au bout de leurs idées comme avaient pu l’être ceux de la Guerre d’Espagne.) c’est quoi ?
    A la base plusieurs sources possibles.
    1/ une poignée de crétins, prise dans le vivier adolescent, lycéen, post-lycéen, universitaire “sciences molles” (Fac de lettres, sociologie…), tous fils à papa, en recherche de rebelle-attitude pour faire peur à papa-maman, et surtout pour se trouver “une vie”. Méric est de ceux-là.
    Etrange, car là, on a des jeunes gens pour la plupart d’origine européenne, faux étudiants, ou étudiants, se prévalant souvent d’être “fils d’ouvriers”, mais sont en fait de vrais fils de famille, vils de professions libérales (avocats, notaires, médecins, architectes…).
    Pour la plupart, leurs érections quotidiennes sur les portraits du Che une fois passées, avec quelques années de plus, ils finissent bobos roulant en SUV, boursicoteurs, cadres encartés chez les “Verts”, ou au PS, et se payant des voyages aux Maldives…
    Ici dans l’histoire, le fils de milieu modeste, c’était Esteban. Preuve que ces gauchistes, sont les vrais “réactionnaires”, et sont bien les valets absolus du Système et de l’oligarchie dominante.

    2/ autre possibilité, fils de fonctionnaires, souvent de l’Education nationale. A la différence des premiers qui agissent par mode, eux sont souvent sincères avec eux-mêmes, car dès leur plus jeune âge, ils subissent un matraquage idéologique, une pavlovisation quotidienne, y compris dans l’école et hors de l’école. Ensuite en vieillissant leur parcours rejoint souvent ceux de la première catégorie, avec souvent une sécurité d’emploi (piston de papa-maman).
    On remarquera que Méric pouvait également rentrer dans cette catégorie, étant fils de profs gauchistes d’université. On peut donc dire que ce Méric était vraiment la figure emblématique du branleur gauchiste, demi-portion arrogante, et insupportable.

    3/ Troisième possibilité de recrutement des réseaux “antifas” : les marginaux de la rue, saltimbanques (les fameux “intermittents du spectacle”), traînes-savates, “punk-à-chiens”, zonards, et autres loqueteux, voire même carrément dans les milieux liés à la délinquance et au banditisme. Lors de manifestations de rue (défense des clandestins, ou bien pour empêcher un groupe identitaire de faire réunion), les leaders “antifas” (NPA, CNT, Ras-l’front) mettent souvent cette dernière catégorie de façon à ce qu’elle occupe le premier rang, face aux forces de l’ordre (notament en les biturant au café avant le rassemblement. Chose vue à Rennes et Nantes, villes où la représentativité “antifa” est importante).

    Ces viviers sont sous contrôle des éternels réseaux trotskistes, ces mêmes réseaux qui ont fait chuter De Gaulle après son discours de novembre 67, par mai 68, ou qui ont stérilisé le PCF, en bobo-isant son discours avec des lubies qui n’intéressent pas la classe ouvrière (féminisme, behaviourisme, antiracisme, théorie du Genre, défense du mariage homo…). Au point que maintenant, l’actuel PCF n’a plus grand chose à voir avec le parti communiste de Ziouganov actuel.
    Et quand on recherche les financements de cette nébuleuse, ça passe par les campus universitaires américains, nid de fils-à-papas, filles-à-mamans camés.
    Ces “antifas” ne représentent rien, mais par contre ils font un travail réactionnaire systématique très identifiable, et d’ailleurs ils ramènent toujours tout leur discours à “la lutte contre le fââchisme”, la régularisation de tous les clandos, avant même la défense des pauvres… Mais au final, leurs si chers “clandos” sont les futurs esclaves taillables et corvéables du MEDEF…
    Pendant des années, leur fond de commerce ça été la lutte contre le FN et Jean-Marie Le Pen à cause de ses outrances provocatrices, FN et provocations sans lesquelles, privés de cette nourriture, ils seraient inaudibles.
    Le discours de Marine Le Pen étant désormais de plus en plus “systémique”, polissé, relooké, customisé, modernisé, et surtout “mélanchonisé” (notamment par l’apport idéologique (détestable), du techno-europhobe énarque Philippot), ils essaient de se trouver de nouvelles cibles. Notamment les mouvements “nationaux”, et/ou de type “identitaire”, ces derniers étant susceptibles d’éveiller plus l’intérêt des Européens soufrant durement de l’allogénisation, qu’un néo-FN conformiste et politiquement correct.

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