La présidente de Planned Parenthood : “La vie de l’enfant commence à l’accouchement”

Bien que présidente du n°1 de l’avortement aux États-Unis, Cecile Richards est rarement interrogée sur la question précise de l’avortement par des médias globalement complaisants. On a récemment compris pourquoi. Ses positions personnelles sont en effet si extrêmes qu’elles pourraient faire peur à des militants “pro-choix” même convaincus. Lisez plutôt la traduction de cet échange surréaliste entre le journaliste Jorge Ramos et Cecile Richards sur Fusion TV, où elle affirme que la vie d’un enfant ne commence pas avant l’accouchement. Le summum de l’obscurantisme alors que la science et les technologies montrent chaque jour davantage que la vie commence à la conception.

Jorge Ramos attaque dur : “Pour vous, quand est-ce que la vie commence ? Quand un être humain devient-il un être humain ?” Cecile Richards tente d’abord d’esquiver : “C’est une question qui, je pense, sera débattue encore pendant des siècles.” Le journaliste insiste : “Mais pour vous, aujourd’hui, quand commence la vie ?” « Mon opinion n’est pas importante dans cette conversation que nous avons. Je pense que chaque femme doit prendre sa propre décision”, répond-t-elle. Jorge Ramos ne lâche pas le morceau : “Mais pourquoi est-il si compliqué pour vous de dire quand est-ce que vous pensez que la vie commence ?”. Une fois encore, elle répond à côté de la plaque : “Je ne sais pas si c’est compliqué. Je me demande si c’est pertinent d’en parler dans notre conversation”. Un peu plus tard, elle lâche le morceau : « Je suis la mère de trois enfants. Pour moi, leur vie a commencé quand j’ai accouché”. Elle ajoute que la venue au monde de ses enfants a “probablement (été) la chose la plus importante dans sa vie.” Mais, précise-t-elle, “c’était ma propre décision personnelle ».

L’échange (en anglais) entre le journaliste et cette fanatique de l’avortement peut être visionné infra :

Il serait intéressant de poser la question du début de la vie à la direction du Planning familial français. Un lecteur/une lectrice s’y colle ?

Related Articles

24 Comments

Avarage Rating:
  • 0 / 10
  • Charette , 13 mars 2014 @ 9 h 46 min

    Les guillemets dans le titre sont de trop : ce n’est pas ce qu’elle a dit

  • Anne Lys , 13 mars 2014 @ 19 h 09 min

    C’est en effet la dernière lubie des folles du féminisme.

    Il serait intéressant de faire un sondage (un vrai, avec un échantillon vraiment représentatif) auprès des nombreuses femmes (près de 800.000 chaque année chaque année rien qu’en France) qui attendent un bébé désiré ou accepté sans trop d’arias, dont chacune sent en son corps bouger ce petit être qui dépend d’elle mais qui n’est pas elle (d’autant qu’à peu près une fois sur deux il n’est pas du même sexe qu’elle), qui lors d’une échographie voit battre le cœur de son bébé à un rythme qui n’est pas celui de son cœur à elle, qui le voit bouger sans qu’elle l’ait voulu et selon son propre besoin de mouvement. Si on leur demandait s’il s’agit d’un bébé, d’un enfant, ou d’un simple tissu de leur propre corps dont elles peuvent disposer à leur gré, que répondraient-elles ? Accepteraient-elles que ce bébé qu’elles attendent, dont elles préparent la sortie en ce monde, à qui elles ont souvent déjà donné un prénom, n’existe pas ? Qu’il soit, très littéralement, RIEN ?

  • Anne Lys , 13 mars 2014 @ 20 h 07 min

    Vous écrivez : “Il acquière son humanité progressivement, même avant de naitre.»

    Est-ce qu’il acquiert son ADN progressivement ? non, évidemment, cet ADN existe dès la première cellule issue de la fusion des gamètes. Et cet ADN, grâce à qui cette première cellule, si un défaut létal ou la volonté humaine ne met pas fin à sa vie, évoluera inévitablement en un être humain ayant telle et telle caractéristique génétique, étant un ADN humain, l’être résultant de cette fusion des gamètes est incontestablement humain dès ce moment.

    Il est exact que notre tristesse, notre sentiment de perte, n’est pas le même pour une fausse couche restée ignorée parce que très précoce (et pour cause ! on ne peut pleurer quelqu’un dont on a ignoré l’existence…), pour une fausse couche à quelques semaines (encore que s’il s’agit d’un enfant très désiré, d’un enfant dont la conception même a été difficile, le chagrin peut être très grand) que pour un enfant qui aurait pu être viable.

    Mais ce n’est pas nous, ce ne sont pas nos sentiments qui donnent à nos enfants leur humanité : ils sont humains, que nous le voulions, que nous le sachions ou non, depuis l’instant où s’est formé leur ADN, qui n’appartient qu’à eux.

    Il est plus confortable, évidemment, pour l’esprit, de se dire que l’embryon avorté par le stérilet n’était pas encore humain, que le petit de 14 semaines dont on va se débarrasser “comme d’un cancer” est un RIEN, n’étant ni une personne, ni même un animal, un végétal ou un minéral.

    Mais si les femmes qui ont conçu un enfant sans le vouloir (et on sait qu’un avortement sur deux, au moins, concerne un enfant qui n’aurait pas été conçu si l’avortement était illégal et n’était pas gratuit…) étaient conscientes qu’il ne PEUT pas s’agir d’un “tissu de leur propre corps” comme le leur serinent ceux qui semblent tirer quelque avantage d’un grand nombre d’avortements, parce que ce petit être (qui d’ailleurs, grâce aux progrès de la médecine, ne dépend plus toujours totalement du corps de sa mère, et qu’avec de la chance, si lui-même est normal, il peut survivre hors de ce corps de façon de plus en plus précoce) a un ADN différent du leur, une fois sur deux un sexe différent, un cœur qui ne bat pas au même rythme, bref que s’il dépend d’elles, il est différent d’elles, il leur serait insupportable de mettre fin à sa vie.

    C’est donc pour leur rendre cet acte plus “confortable” que l’on leur serine cette idée fausse que cet enfant ne serait qu’un tissu de leur propre corps, un RIEN qu’elles peuvent éliminer comme un cancer. Ce n’est pas parce que ce serait vrai, parce que c’est faux.

Comments are closed.