Espagne : un professeur d’université et un éducateur «mariés» accusés de relations sexuelles sadomasochistes avec plusieurs garçons mineurs

C’est le genre d’informations qui ne sont jamais reprises par les médias français et il est donc important d’en parler pour rétablir un certain équilibre. Alors que les grands journaux hexagonaux diffusaient en octobre des accusations, toujours sans suite à ce jour, formulées en République dominicaine à l’encontre d’un missionnaire catholique polonais, le père Gil (voir l’article sur Nouvelles de France), ils n’ont dit mot en novembre de cette sombre affaire de duo homosexuel « marié » d’Alicante, en Espagne, arrêté par la police pour leurs relations sexuelles sadomasochistes avec des mineurs. Pourtant les deux Espagnols interpellés la première semaine de novembre exerçaient eux aussi des métiers pour lesquels on est en droit d’attendre un comportement moralement irréprochable vis-à-vis des enfants et des jeunes : l’un est professeur d’université, l’autre est éducateur. Autre comparaison qui saute aux yeux, la nouvelle a elle aussi été largement diffusée par les médias du pays concerné (par exemple ici et ici) et les rédactions françaises ne pouvaient donc pas non plus l’ignorer. Comme souvent, c’est donc à Nouvelles de France de briser la censure de nos médias mainstream dominés par le lobby LGBT, non pas avec une volonté de pointer du doigt les homosexuels qui ne sont assurément pas tous amateurs de mineurs, mais uniquement par souci d’un traitement médiatique équitable de tous les citoyens, indépendamment de leur orientation sexuelle et de leur affiliation religieuse.

C’est donc l’histoire d’un professeur d’université de 39 ans arrêté avec son « mari » à Alicante la première semaine de novembre pour avoir maintenu pendant des années des relations sexuelles sadomasochistes avec plusieurs mineurs. Selon le communiqué de la police espagnole, l’arrestation a fait suite à une dénonciation d’un adolescent avec lequel ledit professeur avait pris contact sur Internet, lui proposant des relations sexuelles rétribuées à 20 € la rencontre en sachant qu’il avait affaire à un mineur. Manque de chance pour l’honorable professeur, cette fois le mineur en question s’est rendu au commissariat avec son père pour y raconter son histoire. Son « mari », un éducateur, a lui aussi été arrêté pour avoir stocké sur un disque dur d’ordinateur des films où l’on voyait les frasques de ce couple nouvelle tendance avec leurs victimes. Des frasques sadomasochistes pleines de violences et d’humiliations extrêmes, d’après la police. Les accusations formulées à l’encontre des deux hommes portent donc sur leurs abus sexuels sur mineurs et sur la production de photos et films pornographiques impliquant des mineurs. Ces accusations concernent les relations entretenues avec quatre garçons mineurs pendant plus de six ans, c’est-à-dire de 2007 à l’arrestation des deux homosexuels sadomasochistes le mois dernier. Les deux hommes ont été remis en liberté provisoire après avoir versé une caution et ils ont été suspendus dans l’exercice de leur profession en attendant d’être jugés. Les accusés utilisaient deux appartements pour commettre leurs délits avec les mineurs rencontrés sur Internet. Les enquêteurs ont saisi dans ces deux appartements des centaines de courriels envoyés et reçus, un ordinateur portable, un téléphone mobile, trois clés USB et une carte mémoire ainsi que trois disques durs, tous ces supports contenant de grosses quantités de vidéos et de photos des relations sexuelles du duo masculin avec des mineurs.

Bien entendu, malgré les lourdes charges qui pèsent contre eux, ces deux individus doivent bénéficier de la présomption d’innocence puisque qu’ils n’ont pas encore été jugés. Il aurait été souhaitable que les médias n’oublient pas cette présomption d’innocence pour le père Gil dont l’ordinateur a lui aussi été saisi avec des photos pédophiles, à cette différence près que la saisie a été faite par les autorités dominicaines en l’absence de l’accusé, puisque celui-ci séjournait en vacances en Pologne, et que l’accusé lui-même ne figurait pas sur les photos pédophiles saisies. Difficile donc dans ce cas de dire si elles lui appartenaient ou si son disque dur avait été infecté à son insu.

La différence de traitement est aussi flagrante lorsque l’on compare l’affaire du père Wojciech Gil à celle de George Harasz et Douglas Wirth dont j’ai parlé sur Nouvelles de France en mai (voir l’article ici). Le site Rue89 s’était senti obligé de rompre l’omerta des médias mainstream à propos de la pédophilie et des abus sexuels sur mineurs dans les milieux homosexuels, à cause du « buzz » provoqué par l’article de Nouvelles de France dans les médias sociaux, mais avec en sous-titre « Outreau aux USA ? » alors que le procès ne faisait que commencer (il est toujours en cours) et qu’il n’y avait aucune raison de mettre en cause le fonctionnement de la justice américaine. Sauf bien sûr à prétendre que deux hommes homosexuels « mariés » ne peuvent en aucun cas être soupçonnés de pédophilie et que de toute façon, deux papas ou deux mamans, c’est forcément aussi bien, voire mieux, pour les enfants.

Autres scandales pédophiles pour lesquels Nouvelles de France a brisé la censure des médias français :
> Royaume-Uni : deux homosexuels pédophiles condamnés à la prison à vie
> L’éducation sexuelle selon l’OMS : la victoire a posteriori de Cohn-Bendit et de ses amis qui voulaient légaliser la pédophilie
> Allemagne : après les Verts, le lobby gay rattrapé par son alliance passée avec les pédophiles militants
> Les Verts allemands s’adonnaient à la pédophilie dans une communauté Emmaüs
> Ontario : un membre du Gouvernement impliqué dans des programmes contestés d’éducation sexuelle, accusé de faire et distribuer des films pédopornographiques !
> Un homosexuel australien condamné pour l’exploitation sexuelle d’un enfant acheté à une mère porteuse russe
> États-Unis : le pédophile «extrêmement dangereux» arrêté cette nuit au Mexique était «un membre éminent de la communauté LGBT» de Californie
> Georges Moustaki était (aussi) un militant pro-pédophilie
> Les médias français n’en parlent pas : deux gays «mariés» accusés de viols avec tortures par cinq des neuf garçons qu’ils ont adoptés
> Les déclarations pédophiles de Daniel Cohn-Bendit au centre de la polémique en Allemagne
> Pourquoi l’INA censure-t-il les déclarations de Daniel Cohn-Bendit sur ses actes pédophiles ?
> Daniel Cohn-Bendit rattrapé en Pologne par ses aveux sur ses actes pédophiles
> Le leader d’une association LGBT militante condamné pour pédophilie aggravée
> Incitation à la pédophilie dans le cortège de la manifestation pour la dénaturation du mariage ?

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42 Comments

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  • MP , 15 décembre 2013 @ 13 h 53 min

    Allez : l’école en bateau, par exemple ?

    Là.dessus, on peut lire sur Internet :

    L’École en bateau, ce sont trois voiliers qui ont navigué à travers le monde dans les années 1980 à 1990. Lancée en 1969 par Léonide Kameneff, l’aventure des voiliers-écoles a accueilli 400 garçons et 60 filles entre 1969 et 2002 à bord du Karrek Ven, du Paladin et du Bilbo.
    Si certains jeunes disent avoir vécu « une expérience formidable », plusieurs de ces anciens élèves, mineurs à l’époque des faits, ont porté plainte pour abus sexuels.
    Kameneff, ancien psychothérapeute pour enfants à Toulon, a 76 ans aujourd’hui. Il emmenait des enfants naviguer, quelques mois ou parfois pendant plusieurs années, afin de leur apporter « un épanouissement intellectuel, psychologique, affectif et social ». Un projet pédagogique parallèle qui proposait « une expérience émancipatrice » et « une alternative à l’éducation et à l’enseignement de nos écoles, riche en découvertes et en apprentissages pour qui ose s’y risquer… » peut-on lire sur le site Internet de l’association, toujours actif. Il n’y avait pas de « candidat type » pour L’École en bateau qui se refusait de fixer un âge minimum : « L’âge minimum auquel embarquer était un âge affectif : quand on peut se passer plusieurs mois des attentions de sa famille. (…) 11 à 12 ans en moyenne, mais on vit embarquer plus jeunes et plus âgés. » « J’ai imaginé un séjour de rupture à bord d’un bateau, au départ pour les jeunes en panne qui avaient des difficultés relationnelles. Puis les profils sont devenus plus variés, réunissant des bons élèves cherchant une ouverture et d’autres en difficulté scolaire » décrit Kameneff. Mais depuis 2008 et l’arrestation de Kameneff, l’association n’organise plus de séjours.

    Au cours de ces voyages, une trentaine de jeunes disent avoir été victimes de sévices sexuels de la part d’animateurs et de Kameneff lui-même. Ce dernier est notamment soupçonné d’avoir encouragé les enfants à vivre nus et à avoir des relations sexuelles entre eux, ou avec des adultes. Les victimes rapportent, entre autres, des séances de massage et de masturbation collective. Mais avec le délai de prescription des faits, seules les constitutions de parties civiles de dix d’entre eux, aujourd’hui âgés de 33 à 46 ans, ont été retenues pour des faits commis entre 1981 à 1994.

    La première plainte a été déposée en 1994. Sept mois après, Kameneff est placé en garde à vue alors que son bateau est en Martinique. Les enfants présents sont interrogés et l’un d’eux témoigne. Kameneff reconnaît avoir eu des relations intimes avec le garçon. Mais l’adolescent se rétracte en évoquant de « simples massages ». Le capitaine bénéficie d’un non-lieu, et repart en mer. En 2000, le dossier est relancé avec le dépôt d’une nouvelle plainte. Alors que l’instruction s’enlise, les plaignants, lassés par les procédures à rallonge, décident en 2011 d’assigner l’État pour faute lourde, invoquant le « délai raisonnable » de jugement. En février 2012, l’État est condamné pour « déni de justice » par le tribunal de grande instance de Paris, qui a jugé « excessives » les 17 années d’enquête. Il doit verser 250 000 euros à 11 plaignants.

    Kameneff est finalement interpellé au Venezuela en 2008, puis extradé. Lors de l’instruction, il a reconnu une partie des faits. Mais seulement ceux prescrits et les agressions sexuelles, et pas les accusations de viols. Il affirme désormais avoir dit « ce qu’on attendait de lui » pour sortir de détention provisoire où il a passé « 19 mois et demi ». Actuellement en liberté sous contrôle judiciaire, il explique que « la société a vraiment changé ».

    « Des choses qui paraissaient normales à l’époque, éducatives, sont regardées aujourd’hui avec suspicion, comme être nus à bord. Ce n’était pas du tout caché, on l’a vu dans des émissions de télévision, tous les parents étaient au courant. (…) C’était du naturisme familial, sans connotation sexuelle, la recherche d’une vie tranquille, paisible. Si ce procès arrive à mettre ça en valeur, ce sera énorme. »

    Il dit « chercher à comprendre la raison de ces plaintes », émettant l’hypothèse d’un « mal-être » des plaignants.

    L’avocat des plaignants, Me Éric Morain, estime que « toute l’ambiguïté de ce dossier est de démontrer qu’au milieu du rêve, il y avait des abus ». Il souligne « l’emprise et la manipulation » de Kameneff sur les jeunes. Dans un climat décrit comme « libertin » par les parties civiles, certains ont en effet évoqué un « cassage psychologique », comparant la vie sur le bateau à celle d’une secte. Benoît Klam, un des plaignants aujourd’hui âgé de 36 ans, avait 9 ans lorsqu’il est embarqué en 1986 :

    « J’étais scolarisé normalement, ça fonctionnait bien au niveau de la famille, j’étais attiré par l’aspect voyage itinérant. Après quelques semaines à bord, les premières agressions sexuelles sont arrivées. Je n’avais rien vu venir. Dans les mois suivants, un certain contexte, un peu sexualisé, est apparu, avec des séances de massage communes, virant facilement à des massages érotiques. (…) On se baignait nus, c’était mal vu de ne pas se mettre nu. »

    À l’instar d’autres plaignants, il évoque un « cassage psychologique » : « À bord, la vie en famille, la vie à terre, était totalement dénigrée et quitter le bateau était une décision difficile. Après coup, je vois Kameneff comme une sorte de gourou qui inculquait sa manière de voir, sans violence physique, y compris lors des viols. »

    QUAND ON VEUT TROUVER, ON TROUVE !

  • monhugo , 15 décembre 2013 @ 14 h 18 min

    Toujours en Espagne, et déjà indiqué en commentaire sous le récent article de NdF : “R-U : deux homosexuels pédophiles condamnés à la prison à vie”. Un degré encore dans l’ignoble : pédopornographie, photos et mode d’emploi pour trouver des “modèles”. Variations SM et zoophile : innocences enfantine et animale souillées en même temps. Répugnant.
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/12/04/97001-20131204FILWWW00348-arrete-il-detenait-800000-fichiers-pedophiles.php

  • MP , 15 décembre 2013 @ 14 h 27 min

    Citons également l’affaire du Coral qui mettrait en cause un ancien ministre de la Culture et… de l’Education Nationale ! Rien de moins (là encore).
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_du_Coral
    http://www.youtube.com/watch?v=QqnoQqDlVdU

    Sans parler des déclarations de Luc Ferry.

  • monhugo , 15 décembre 2013 @ 14 h 58 min

    Matzneff est un bon écrivain. Pour autant, sa vie privée et sa vie intellectuelle sont liées d’une façon choquante. C’est un pédophile militant, qui fait dans le prosélytisme.
    En 1974, il fait paraître un essai intitulé “Les Moins de seize ans” (rappel : la majorité civile est encore à 21 ans en France quand il écrit, et l’abaissement à 18 ans date du 5 juillet de cette année), livre où il vise un “troisième sexe”, garçons et filles indifféremment concernés.
    C’est un ESSAI, pas un roman. Extrait :
    “Ce qui me captive, c’est moins un sexe déterminé que l’extrême jeunesse, celle qui s’étend de la dixième à la seizième année et qui me semble être – bien plus que ce que l’on entend d’ordinaire par cette formule – le véritable troisième sexe. Seize ans n’est toutefois pas un chiffre fatidique pour les femmes qui restent souvent désirables au-delà de cet âge. (..) En revanche, je ne m’imagine pas ayant une relation sensuelle avec un garçon qui aurait franchi le cap de sa dix-septième année. (…) Appelez-moi bisexuel ou, comme disaient les Anciens, ambidextre, je n’y vois pas d’inconvénient. Mais franchement je ne crois pas l’être. À mes yeux l’extrême jeunesse forme à soi seule un sexe particulier, unique.”
    Il banalise la prostitution des mineur(e)s, et la justifie d’une formule : ” chacun donne ce qu’il a, l’oiseau son chant, la fleur son parfum, le créateur son œuvre, la cuisinière ses bons petits plats, le sage vieillard sa sagesse, le riche son argent, le bel enfant sa beauté. En outre, si violence il y a, la violence du billet de banque qu’on glisse dans la poche d’un jean ou d’une culotte (courte) est malgré tout une douce violence. Il ne faut pas charrier. On a vu pire “. Sic.
    En 1990, il publie “Mes Amours décomposées”, son Journal intime pour 1983/1984. Il indique très sereinement s’être livré aux Philippines au “tourisme sexuel”, sur les deux sexes (enfin sur le “troisième” – selon lui..).
    Extrait : “Amoureusement, ce que je vis en Asie est très inférieur à ce que je vis en France, même si les petits garçons de onze ou douze ans que je mets ici dans mon lit sont un piment rare. Oui, un piment, mais seulement un piment : une épice, et non le plat de résistance”. Le “gourmet” préfère déguster le “troisième sexe” en France – quand même un brin plus risqué. L’adrénaline en plus…
    Il vient d’être récompensé par le Renaudot. “Essai”. C’est l’essayiste qui est à nouveau sur la sellette, pas le romancier. La polémique renaît. Même “Slate” dénonce :
    http://www.slate.fr/culture/80167/matzneff

  • MP , 15 décembre 2013 @ 16 h 32 min

    Merci monhugo pour ces autres citations édifiantes.

    Combien de temps encore allons-nous tolérer les mœurs pédosataniques de nos “élites”, maintenant que l’on sait (cf. internet) ?
    Si nous ne ne changeons pas les choses, nous nous rendons coupables de non-assistance à personnes en danger, que ce soit par lâcheté, paresse, indifférence, peur…
    Les poursuites judiciaires intentées en Belgique contre le député (représentant du peuple) Laurent Louis (http://www.ndf.fr/poing-de-vue/15-12-2013/laurent-louis-denonce-le-lobby-pedophile-belge-et-accuse-le-premier-ministre-davoir-viole-un-garcon-de-14-ans-entre-autres) qui n’a fait que poser des questions et dire certaines vérités sont justement cette occasion historique pour le peuple de se positionner concrètement sur la question.
    Le changement, ce sera effectivement peut-être pour bientôt finalement !

  • Cap2006 , 15 décembre 2013 @ 17 h 03 min

    @jejomau … je doute que votre 2° degré soit perçu sur ce site ;-)

  • claude34 , 15 décembre 2013 @ 17 h 34 min

    Il semble bien qu’il y a encore à ce niveau une échelle de priorité.Ou un choix délibéré?
    A mon avis,il faut tout mettre en lumière quel que soit le niveau des “intéressés”.

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