Hongrie : la pression migratoire repart à la hausse

Nicolas de Lamberterie
18 février 2016
Latest Update: 28 août 2018 12 h 11 min
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Après être parvenue à juguler les flux énormes flux migratoires (plus de 400.000 clandestins de janvier à octobre 2015) en construisant une barrière à ses frontières avec la Serbie et la Croatie, la Hongrie est de nouveau confrontée à une hausse de la pression migratoire.

Migrants interceptés à Ásotthalom par la garde-champêtre Nombre de migrants interceptés chaque jour en Hongrie (source : police.hu)

Depuis le début du mois de février, ce sont entre 50 et 120 migrants qui pénètrent illégalement le territoire hongrois, principalement depuis la frontière hungaro-serbe. Ce qui signifie également endommager et franchir la barrière.

La barrière endommagée à la frontière hungaro-serbe

Comparé aux autres pays “officiels” de transit (Grèce, Macédoine, Serbie, Croatie, Slovénie), le nombre de migrants est certes limité. Mais son augmentation est significative des flux en augmentation pour l’année 2016.

La Macédoine ayant choisi de bloquer l’accès aux migrants qui ne viennent pas d’Irak, de Syrie ou d’Afghanistan (ou ne disposant pas de documents d’identité de ces pays, le trafic de documents étant monnaie courante), les migrants des autres pays tentent leur chance avec des passeurs qui les conduisent jusqu’à la frontière hongroise.

Pour faire face à la poursuite et l’augmentation des flux migratoires vers l’Europe, le Premier Ministre hongrois Viktor Orbán a déclaré lors d’une réunion du groupe de Visegrád (Pologne, République Tchèque, Slovaquie, Hongrie) qu’une seconde ligne de défense devait être établie, avec une barrière aux frontières gréco-macédonienne et gréco-bulgare. L’incapacité ou l’absence de volonté de la Grèce de stopper le flux de migrants qui arrive chez elle via la Turquie semble ainsi acté.

Orbán a ajouté que selon lui, jusqu’à 40 millions de personnes qui sont actuellement des personnes déplacées par les conflits dans le monde pourraient être incitées à venir en Europe, puisque les portes sont grandes ouvertes.

La Hongrie s’est déclarée disposée à apporter une assistance technique et humaine pour la construction de ces barrières.

Réunion pour le 25ème anniversaire du groupe de Visegrád, à laquelle la Macédoine et la Bulgarie étaient également conviées.

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Janvier , 21 février 2016 @ 12 h 56 min
Hors barrières électrifiées point de salut. Ceux qui parviennent à passer, dans des trains destination Merkel. C’est elle, la seule responsable (apparente) de l’appel d’air.
Soyons prêts à cotiser pour la perte des trains. Merkel les renvoiera en Hongrie et il faudra les lui renvoyer.
Soutenons Orban.
Sirius , 23 février 2016 @ 2 h 05 min
Sur TF1 20h,nos si compassionnels journalistes donnait un sujet (il y a 2 jours?) sur la montée de la xénophobie en Europe face aux migrants.
Ne se rendent-ils pas compte que plus les gens se sentiront envahis et en de telles proportions,la réaction de beaucoup tendra vers le rejet?Ces mêmes journalistes en accueillent-ils chez eux,dans leur immeuble,dans leur quartier? Et quid de l’intégration,de l’éducation,de l’emploi,du logement pour ces migrants?”Il faut,on doit les accueillir”,mais comment? Rien,pas un mot…
Vieille méthode socialiste: on vous embrouille avec des mots,on vous donne des leçons mais la réalité ne se façonne pas avec une idéologie primaire.Ou alors elle se censure (cas fréquents)…
Melisenda , 23 février 2016 @ 17 h 57 min
@ Sirius
À mon avis, ils comprennent très bien les réactions mais s’ils ne veulent pas perdre les subventions et autres avantages, ils doivent hurler avec les loups en apparence. Cela n’empêche naturellement pas qu’il y ait des sincères parmi eux, parce que manipulés par le système bien-pensant.

Quel que soit le cas de figure, le résultat est le même puisqu’ils se montrent nuisibles dans leurs réactions épidermiques dans l’idéologie de la bien-pensance, leur désinformation récurrente volontaire, et, de fait, restent complices dans la destruction identitaire de la France.
Sirius , 24 février 2016 @ 1 h 44 min
Bientôt l’intégration de toutes ces populations invasives ne sera même plus d’actualité puisque ce sera au français de souche à s’intégrer dans cette nouvelle Tour de Babel désunie comme jamais.Michel Houellebecq a raison: il faudra se soumettre comme on le fait déjà dans certains quartiers,ou déménager. Car qu’attendre de plus de nos vils gens de gauche (médias compris) qui font tout avec la langue et rien avec le reste.
Roxann , 8 mars 2016 @ 1 h 09 min
Ca sent bon le Front National.