L’Institut de Formation Politique fête ses dix ans !

« Dix ans d’efforts pour offrir une relève de convictions à notre pays » : L’Institut de Formation Politique a annoncé avoir atteint le cap de la décennie. L’IFP a fêté, vendredi dernier, son dixième anniversaire à la Fondation Dosne-Thiers.

« 725 auditeurs, 250 intervenants, 72 séminaires, 62 Lundis de l’IFP : depuis dix ans, l’Institut de Formation Politique s’est démené pour résoudre le problème du renouvellement des dirigeants politiques. » explique Alexandre Pesey, son Directeur et fondateur. « Nous avons créé l’IFP pour permettre aux jeunes étudiants de renforcer leurs convictions et d’acquérir, auprès d’intervenants de qualité, les méthodes de base d’une action politique efficace ».

L’IFP est sans doute l’une des plus belles réussites de la société civile française, et une nouvelle preuve que celle-ci se renforce. Il participe à l’essor d’une nouvelle génération prometteuse : « Entre deux séminaires, le réseau de l’Institut favorise l’engagement, que cela soit dans la vie associative ou en politique. Nos auditeurs commencent à percer, par exemple dans les médias ou sur le terrain, lors d’élections locales – ils sont trente et un à avoir été élus en avril ».

Admiratif, le mécène Claude Razel fit ainsi remarquer : « Il y a dix ans, il n’y avait rien. Imaginez ce qu’il a fallu d’esprit d’entreprise et de courage pour créer l’IFP ! » En effet : indépendant de toute parti politique, celui-ci n’accepte aucun financement public.

Les prix 2014 de l’IFP

C’est lors de cette soirée que les traditionnels prix de l’IFP sont remis. Cette année, la gazette en ligne Le Rouge & le Noir a remporté le Prix Razel de la Toile, décerné aux auditeurs de l’IFP ayant le mieux promu leurs convictions sur Internet. Ils succèdent ainsi à Samuel Lafont (2013), Nouvelles de France (2012) et Contrepoints (2011).

Le prix de l’action a été décerné à Benjamin Blanchard, et celui du jeune espoir à Flora Sabbagh. L’économiste Lucas Léger, chercheur à l’IREF s’est vu récompensé du prix de l’analyse et l’association « les Gavroches » du prix de la communication. L’historien Stéphane Courtois, auteur du Livre noir du communisme, a reçu un des prix des meilleurs formateurs de l’IFP.

De nombreuses nouveautés

L’IFP a profité de l’occasion pour annoncer la publication de ses deux dernières notes, sur « Le Socialisme » et « L’objection de conscience » et pour diffuser un clip sur les réseaux sociaux :

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8 Comments

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  • 0 / 10
  • Fred d'O , 18 juin 2014 @ 21 h 42 min

    L’IFP est un club mondain, une sorte de réseau prétentieux dans lequel l’on trouve peu de gens simples. C’est une élite qui critique l’élite. Une bourgeoisie favorisée et parisienne bien loin du pays réel et de la France des terroirs dont ils parlent. Ceci est une réalité. C’est un fait, même pas un jugement… Je suis d’Orleans et parfois en mission à Paris comme en ce moment et je peux vous dire que je sais de quoi je parle car les petits minets bourgeois, je peux les rencontrer, même si j’ai déjà plus de 30 ans.
    Mais voilà… C’est comme çà. La contre révolution appartient à la bourgeoisie.

  • a.picadestats , 19 juin 2014 @ 8 h 29 min

    Félicitations et grand merci pour ce long travail et toutes ces actions.
    La France de demain est déjà entre vos mains..cependant n’oubliez pas les seniors dans vos projets.

  • auditeur , 19 juin 2014 @ 12 h 59 min

    Un grand bravo à l’équipe de l’IFP, cette soirée était une grande réussite !

  • ah ? , 19 juin 2014 @ 13 h 08 min

    La critique est facile, l’art difficile…

  • morbihan , 19 juin 2014 @ 14 h 45 min

    Car défendre la vérité et dénoncer les contre-vérités de nos énarques et autres paltoquets serait le fait d’une bourgeoisie honnie.
    Je ne suis pas bourgeois mais un authentique français <> qui réfléchit, observe la France d’aujourd’hui et la regarde s’enfoncer dans la voyoucratie, et pourtant je crois à l’IFP

  • SUCCOJA Michèle , 20 juin 2014 @ 2 h 02 min

    C’est quoi ce machin, l’ENA et Sciences -Po ne suffisent pas à pondre des crétins ?
    Aux dix ans de l’IFP j’espère qu’ils étaient assez bourrés pour casser le moule, ras le bol des professionnels de la politique, place à la société civile, aux gens qui ont les mains dans le cambouis et pas à ceux qui n’ont jamais travailler.

  • gaga , 7 juillet 2014 @ 14 h 29 min

    la grande majorité de ce qui font l’IFP ont ou vont travailler dans la société civile

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