« Enfant de France, n’oublie jamais les dix frères Ruellan » (2/2)

« Enfant de France, n’oublie jamais les dix frères Ruellan » (1/2)

(Image : “L’Illustration”, 15 mars 1919, p. 304. Neuf des dix frères Ruellan)

Morts au champ d’honneur :

1) Bernard (1888-17 février 1915, 27 ans).

Adjudant-chef au 3° bis des zouaves. Mort le 17 février 1915, frappé d’une balle en plein cœur, en portant secours à un camarade.

Citation à l’ordre de l’armée, médaille militaire.

Eleveur en Algérie, Bernard est un engagé volontaire dès le début de la guerre.

Quelque temps avant sa mort, il écrivait à sa sœur : « je fais le sacrifice de ma vie à la France. » Il fut exaucé en périssant le premier, mais Dieu permit que son sacrifice fut partagé par d’autres frères qui le rejoignirent bientôt en ayant probablement intérieurement conçu le même acte de foi et le même sacrifice.

Se plaignant lorsqu’il était à l’arrière et voulant remonter au front : là-bas « si certains se sentaient mourir, moi je me sentais vivre ! »

2) André (1885-1915, 30 ans).

Sergent au 7° régiment d’infanterie coloniale, tué le 16 mai 1915.Alors qu’il mène la charge à la tête de sa section, une balle le frappe en plein front dès le début de la bataille de Verdun.

Deux citations dont une à l’ordre de l’armée, médaille militaire.

Eleveur à Montevideo (Uruguay), il rejoignit la France dès que possible et voulut combattre sur le front.

3) Henri (1892-1916, 24 ans)

Brigadier au 7° d’artillerie, tué le 17 février 1916 étant enseveli vivant dans sa casemate lors d’un bombardement.

Citation à l’ordre de la division, médaille militaire.

4) Louis (1878-1916, 38 ans)

Capitaine au 308° d’infanterie, tué le 22 novembre 1916. Citation à l’ordre de l’armée, chevalier de la légion d’honneur.

Par son mariage avec Marguerite Denoix de Saint-Marc, Louis est le grand oncle d’un autre grand héros français, le capitaine Hélie Denoix de Saint-Marc. Celui-ci expliquera qu’il tira sa vocation militaire à l’exemple de ses oncles Ruellan, dans le pieux souvenir desquels il était entretenu durant sa jeunesse.

Louis est le seul des frères tombés qui aura fait souche. Sa situation de père de famille nombreuse pouvait l’exempter de la guerre, dispense offerte qu’il rejeta avec mépris.

Louis laissa six orphelins. Son dernier enfant, âgé de six mois seulement, n’aura jamais pu recevoir la bénédiction des baisers paternels. Six enfants Ruellan se retrouvèrent orphelins de guerre, tout comme la nation se retrouvera orpheline des six Ruellan tombés au combat.

« Si la défense du pays exige de moi le sacrifice ma vie, qu’on redise sans cesse à mes enfants que deux amours terrestres ont partagé ma vie : celui de la France, et celui de ma femme et de mes enfants. »

Lettre du 21 novembre 1916 adressée à son épouse, qui se révèlera être la dernière. Alors qu’à l’arrière, au Parlement se tiennent des discours défaitistes qui font plus de mal qu’un obus pour le moral des combattants, Louis écrivit :

« si chacun y mettait du sien même au simple point de vue moral, s’il y avait vraiment dans le pays une vie nationale dans laquelle toutes les forces matérielles et morales de la France se concentreraient vers la guerre, ce fléau serait abrégé. Il y a encore trop de gens qui vivent en dehors du conflit auquel tous doivent prendre part suivants leur condition et leurs moyens. Ceux que la guerre n’atteint ni dans leurs intérêts, ni dans leurs affections sont portés à la trouver longue uniquement parce qu’elles gênent leur petites habitudes de vie et non pour les souffrances qu’elle engendre au point de vue général. Il y en a même qui souhaitent la prolongation de la guerre car ils n’ont jamais gagné autant d’argent. Ceux-là sont les logiciens de la théorie individualiste. Quelle réforme à apporter dans les mœurs, dans les esprits ? Et si Dieu attendait qu’elle fût accomplie pour nous accorder la victoire, nous risquerions de voir la guerre encore se prolonger de nombreuses années mais la miséricorde divine est infinie et elle s’exerce souvent sur des gens qui n’en sont pas dignes. Nous en fournissons une nouvelle preuve. Si tu savais, et tu le sais car tu me connais, combien ces discussions à la Chambre ces attitudes grotesques des parlementaires nous donnent des nausées au fond de nos tranchées. Les cadavres des Boches nous soulèvent moins le cœur que la lecture des journaux. Quels criminels que ces misérables. Quel inconscient que ce peuple qui les supporte. Il n’est pas possible qu’après tout ce que nous avons enduré, et endureront jusqu’à la paix victorieuse, la situation intérieure se prolonge. On le sent si bien que même dans ces milieux pourris de la politique qu’on réclame un chef mais en faisant tout pour ne pas le trouver. Car il existe et nous savons où il est, d’où il vient et ce qu’il fera. Il renouera la tradition française, il reprendra l’œuvre des rois de France, père du peuple car il est leur descendant, le dépositaire de la recette que seul il peut appliquer. Ici nous ne sommes pas distraits de la situation intérieure, de l’avenir du pays, par le bruit du canon et les préoccupations constantes de la lutte. Nous faisons une guerre totale, c’est-à-dire contre aussi bien l’ennemi de l’intérieur que contre celui de l’extérieur. Notre devoir comporte les deux luttes et si je suis sur la ligne de front depuis le début c’est que ce devoir m’a paru impérieux. Cette idée du devoir, ma chère Marguerite, tu ne peux t’imaginer à quel point la guerre l’a développé en moi et me l’a fait aimer. Tu ne m’en voudras pas de te dire que j’éprouve même un plaisir, une joie intense à songer que je fais tout mon devoir sans en recevoir la moindre récompense. Etre en campagne depuis vingt-huit mois, avoir porté tous ses efforts vers l’accomplissement de son devoir et pouvoir se dire : « je n’ai sollicité aucune faveur, je n’ai reçu aucune récompense en dehors de celles que Dieu m’a données par la conscience que je faisais bien, cela, ma chérie, c’est le rêve pour une âme qui cherche sa récompense non sur la terre de la part des hommes, mais au ciel de la part de Dieu. »

5) Jean-Berchmans (1890-1918, 28 ans)

Lieutenant du 23° des chasseurs alpins, tué le 31 mai 1918 frappé d’une balle en plein front alors que, ayant fait coucher ses hommes dangereusement mitraillés, il reste debout pour repérer d’où viennent les tirs qui s’abattent sur sa compagnie.

Deux citations dont une à l’ordre de l’armée, chevalier de la Légion d’honneur.

6) Julius (1873-1918, 45 ans), prêtre.

D’abord aumônier et infirmier, après avoir accompagné dans la mort tant de soldats, il emploie de nombreux moyens pour parvenir à combattre en première ligne et parvient finalement à rejoindre le 22° bataillon de chasseurs alpins où il gagna le grade de capitaine. Il saisit l’occasion d’aller au front en prenant la place d’un père de famille. Tué par un éclat d’obus à la tête presque à la fin de la guerre, le 1er octobre 1918.

Quatre citations dont deux à l’ordre de l’armée, chevalier de la Légion d’honneur.

« De toute façon, je ne mourrai pas dans mon lit et j’espère bien voir au moins une fois le feu ». S’adressant à ses hommes : « je suis prêt à mourir pour n’importe lequel d’entre vous, mais en revanche je vous demande de m’obéir absolument ». Lors de sa dernière permission, ayant ressenti que son sacrifice serait accepté par Dieu : « nous ne nous reverrons plus ici-bas. Je sais où je vais aller et ce que je dois faire ».

Mort des suites des suites de la guerre :

7) Xavier (1881-1930)

Lieutenant du 223° d’artillerie, gazé par les Allemands le 1er mars 1918 à Verdun, il décède des suites de ses blessures le 8 janvier 1930 après des années de douleurs.

Citation à l’ordre du corps d’armée, chevalier de la Légion d’honneur.

« Je tâche de donner l’exemple à la patrie. Je sers moi-même la messe le dimanche et j’y communie devant mes hommes sans affectation mais surtout sans crainte. Ne suis-je pas là au milieu des miens ? Que j’ai des défauts, cela ne doit pas leur échapper. Mais que je sois franc et juste, je ne crois pas qu’on puisse le nier. (…) Je fais ce que je peux (à mes hommes) pour leur adoucir une rude campagne mais je suis strict pour le service et la discipline. J’ai peu d’observations à faire et tâche de les faire comme il faut, c’est-à-dire la plupart du temps paternellement mais quelque fois sévèrement quand la discipline est en jeu. C’est rare, mais cela arrive. Les mauvaises têtes, s’il y en a, sont vite convaincues qu’il est de beaucoup préférable d’être bon soldat. »

S’offusquant d’une circulaire du ministère de la guerre interdisant certaines pratiques religieuses en usage aux Armées, notamment la consécration des soldats au Sacré Cœur, et le port de pieux insignes sur les uniformes, Xavier s’indigna contre « ces mauvais français qui cherchent à enchâiner les âmes, à arrêter le ravitaillement moral de ceux qui se battent, et déclarent la guerre à Celui qui seul peut nous sauver et aussi qui les pulvérisera quand Il voudra (…) Quelle tristesse. Le France est gouvernée par ces gens-là ! Les agents Boche ont libre cours pour démoraliser le pays. La religion n’a pas le droit de contribuer à la tenue morale quand cela est si nécessaire. (…) On s’occupe de tout ce qui peut leur conserver un bon moral : l’alimentation, l’installation, les permissions. Mais parce que nous sommes en République, on néglige le facteur moral le plus important : la religion. On la supporte, on la tolère parce qu’on n’ose pas y toucher à cause de quelques énergumènes qui crieraient dans les journaux. Mais quand à s’en servir pour le bien-être moral et même physique des hommes, on s’y ruse. Quelle pitié ! Quelle honte ! »

« C’est à pleurer de voir que, après Foch, c’est l’administration qui a pris en main le sort du pays. Quelle honte ! (…) Allons-nous nous laisser devancer par nos alliés devenus depuis un mois nos concurrents ? Quelle pitié qu’un grand pays comme la France qui pendant quatre ans a dominé le monde de tout son héroïsme soit dominé par des jean-foutres et, à part quelques-uns noyés dans la masse, par des Français de 2° catégorie, sinon de 3°…Pourtant le bon Dieu qui nous a tiré de l’abîme saura
bien, s’Il le veut, nous donner les chefs qu’il nous faut. » (novembre 1918, après l’armistice)

8) Auguste (+1938)

Il est le seul de la fratrie à ne pas avoir pu combattre au front en raison de son mauvais état de santé, qui s’empira durant les trois années qu’il donna pendant sa mobilisation au point de finir par être réformé à 100%. Il survivra entièrement paralysé pendant plus de vingt ans.

Les survivants :

9) Charles

Capitaine du 247° d’infanterie, détaché à la mission militaire française auprès de l’armée hellénique.

Citation à l’ordre de l’armée, chevalier de la Légion d’honneur, croix de guerre.

Député d’Ille-et-Vilaine de 1919 à 1924.

«J’ai été obligé de rembarrer certains qui s’en vont raconter que les milieux réactionnaires après avoir voulu la guerre pour en finir avec la République veulent la paix pour que la République ne bénéficient pas de la victoire. Comme si la victoire pouvait être la récompense du régime qui n’a su ni préparer la guerre ni même la prévoir. Ce n’est pas la République qui aura vaincu les Boches, mais la France, toute la France, qui s’est réveillé avec les belles qualités de la race, hardiesse, courage, ténacité, enthousiasme, patriotisme… »

10) Stanislas

Sous-lieutenant du 129e d’infanterie.

Deux citations dont une à l’ordre de l’armée, chevalier de la Légion d’honneur, croix de guerre.

Il s’est installé depuis 1907 aux Etats-Unis qu’il quitta avec abnégation pour venir se battre au plus vite comme ses frères restés sur le sol natal.

A l’annonce de l’armistice : « C’est magnifique ! (…) Nos morts ne sont pas tombés en vain et je ne cesse de penser à la joie qui doit dilater tous les cœurs de France, surtout peut-être à l’intérieur où ces pauvres cœurs ont éprouvés tant d’angoisse depuis quatre ans et demi. Saurons-nous assez remercier Dieu nous qui ramenons notre peau au complet après l’avoir vue exposer durant tout ce temps car c’est tout de même miracle de n’y être pas resté. On peut bien le dire maintenant qu’il n’y a plus à craindre de vous faire trembler ».

Les dix frères Ruellan : quinze citations dont huit à l’ordre de l’armée, trois médailles militaires, sept croix et Légion d’honneur.

Pour achever, voici quelques bribes du testament de Bernard, premier des frères à être tombé :

« AMDG. Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit.
Sur le point de partir en guerre, je désire coucher par écrit mes dernières
volontés, ignorant le destin de la Providence à mon égard. Je lui demande, si quelqu’un de ma famille doit disparaître dans cette guerre, de me choisir de préférence à tout autre membre de ma famille. Je partirai de cette terre sans regrets et sans les exciter, étant seul et n’ayant aucune charge. J’aurai tout à gagner en allant vers Dieu. (…)
J’adresse un au revoir plein d’espérance à tous mes chers frères que je laisse ici- bas. (…) Je n’ai pas besoin de leur recommander de suivre toujours le chemin de l’honneur et de rester de parfaits chrétiens. Ce serait superflu. Un Ruellan ne peut forfaire. Je compte aussi sur leur fervente prière. » Bernard Ruellan, le 4 août 1914

http://vingt-hanaps.blogspot.fr/2015/02/la-plus-grande-fratrie-durant-la-grande.html

Notes : toutes les citations sont issues des mémoires présentée par M. Marc Jean, chez Cristel éditions. « Les dix frères Ruellan, héros et martyrs. 1914-1918 », 272 p. 22,7€ – ISBN 2-84421-078-4. Nous recommandons chaleureusement la lecture de ces pages vibrantes d’un récit attachant et profond et en plus d’une édifiante écriture. A lire aussi : article paru dans Paris-Match le 10/08/14 « La famille Ruellan entre dans l’Histoire », par Guillaume de Morant.

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11 Comments

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  • 0 / 10
  • jejomau , 23 février 2015 @ 7 h 02 min

    Très beaux témoignages de Français nés sur le sol Français et chrétiens dans l’âme !

    Pour défendre nos générations futures, c’est ici :

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2015/02/essai.html

  • HuGo , 23 février 2015 @ 8 h 23 min

    Ils me font songer spontanément aux sept frères Maccabées (martyrs de l’athéisme de l’occupant hellène) !
    Israël, nos frères aînés dans la Foi !
    France, fille aînée de l’Église !

  • Charles , 23 février 2015 @ 10 h 48 min

    HS mais tout est lié:
    Excellent Bernard Monot, député européen du FN,
    et chargé des questions économiques.
    Il explique la destruction continue du tissu industriel Français années après année.
    Il commente les statistiques de fermetures d’usines, chose inconcevable en Allemagne
    comme dans l’ensemble des pays de l’ex zone Mark (Europe du Nord).

    Remarque sur la forme:
    Il semble lire un prompteur, et lit trop vite ce qui est moins vendeur.
    L’idéal dans cette position serait de parvenir à retenir des notes
    ou de voir un tableau invisible sur l’écran qui rappelle les sujets et les arguments.
    A défaut, il devrait utiliser le double prompteur (1 à gauche et 1 à droite)
    bien que cela soit plutôt adapté pour les fausses conférences de presse de Chirac.

    Remarque sur le contenu;
    Il ne faut pas seulement charger les clowns “Sans mandat électif”de Bruxelles
    mais souligner que ceux ci ne font que obéir aux ordres de Berlin,
    comme en 14/18 et en 40/44. avec le STO inclus pour tous les pays du “sud”

    https://www.youtube.com/watch?v=N_BDNw-v9Og#t=167

  • Goupille , 23 février 2015 @ 12 h 01 min

    Le prochain arbitrage Tapie sera totalement bidon : les archives de l’affaire Crédit Lyonnais ont providentiellement disparu dans l’incendie du Siège parisien.
    On ne devrait pas laisser les socialos & C° jouer avec les allumettes.

    Au chapitre désindustrialisation, la tuile du jour est que la “France” a signé la vente de nombreux TGV avec la Chine, laquelle exige qu’ils soient construits en Chine.
    A moins que ce ne soit une façon élégante de résoudre le problème de la surpopulation chinoise : ce pays qui fabrique des ampoules électriques incendiaires va se spécialiser dans le train explosif.

    Quant au rappel salutaire de la filiation Macron-Attali-Sarkozy…
    Pour tous les terrorisés de l’An 2017, quelle claque…

  • Goupille , 23 février 2015 @ 12 h 04 min

    La France actuelle est une insulte aux morts de cette fratrie, et à tous les autres.

    C’est pour eux que nous ne lâcherons rien.

  • Keh Ahmem , 23 février 2015 @ 12 h 09 min

    J’ai eu le privilège de servir en même temps que mes 2 frères pendant la guerre d’Algérie….Les risques n’étaient pas les mêmes mais il m’avait semblé impossible de ne ne pas y participer……Mon frère aîne – Adjudant dans un GMS à Tocqueville sur les hauts plateaux Sétifiens– Mon 2° frère,appelé, sert au 14° RCP jusqu’au Putsch puis au 51° RI à Mila avec le grade de sergent et moi même au 12° BCA, sur la frontière Tinisienne, appelé également avec le grade sergent……Je mesure aujourd’hui, les craintes de nos parents …….et tout cela pour rien…………………..

  • Jean Dutrueil , 23 février 2015 @ 12 h 19 min

    @ Hugo,

    Je vous conseille de lire un livre d’histoire au sujet des macchabées.

    1) les hellènes n’étaient pas athées mais païens.

    2) les macchabées ont fondé une dynastie dite des Hasmonéens qui par son sectarisme et sa violence ressemblait étrangement à l’État islamique actuel.

    Pourquoi?

    Car comme dit si bien l’islamologue René Marchand, “l’islam est en réalité du judaïsme et vice versa”.

    La violence biblique de la Loi de Moïse est encore plus dure que la coranique, demandant d’exterminer tous non juifs (ou juifs mauvais pratiquant) avec, précise bien la Bible, les femmes et les enfants. (cf l’Exode et le Deutéronome)

    3) or la révolte des Macchabées était une révolte identitaire juive sémitique contre l’occupant Hélène européen, désirant appliquer de manière littérale la Loi de Moïse, dite Tora pour les juifs, et pentateuque pour les chrétiens.

    Résultat: des villes entières reconquises par les Macchabée furent purement et simplement massacrées, femmes et enfants compris.

    Les métisses juifs- hellènes furent tous exterminés, la circoncision, les interdis alimentaires (notamment l’interdiction de manger du porc) et la polygamie ( le mariage judéen antique était polygame, lisez la Bible vous en avez des exemples éclatants, David, Salomon, etc.) furent réhabilités.

    Conclusion, votre commentaire repose sur des concepts idéalistes n’ayant strictement aucun lien avec le réel. Par conséquent votre propos est erroné.

    Avant de parler d’un sujet, il faut bien se renseigner, au risque de faire de la désinformation en sens inverse.

    La ré-infosphère sert à ré-informer face aux médias officiels de propagande, pas à dire n’importe quoi afin d’assouvir un fantasme religieux ou historique idéalisé qui ne s’est jamais produit, pour justifier le bien fondé de convictions personnelles.

    Bien à vous

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