Mohed Altrad, l’enfant du désert devenu grand patron en France

Mohed Altrad est né dans une famille de Bédouins syriens. Élevé par sa grand-mère, il ne va pas à l’école. C’est grâce à une bourse qu’il part étudier en France à l’âge de 17 ans, où il obtient un doctorat en informatique. Puis, Mohed Altrad reprend une entreprise d’échafaudages en faillite qu’il redresse. Aujourd’hui, il dirige près de 80 sociétés dans le monde entier et emploie 10 000 personnes. Libéral assumé, écrivain et président du club de rugby de Montpellier, Mohed Altrad tente de donner aux jeunes Français le goût de la réussite et s’oppose à la “discrimination positive” : “Je ne vois pas pourquoi on favorise un immigré par rapport à un jeune Français. On devrait avoir les mêmes chances pour réussir dans la vie. La France offre pas mal de chances”. Reportage diffusé en début de semaine par le JT de France 2 :

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  • ranguin , 22 mai 2013 @ 11 h 50 min

    Pour un qui réussi à faire quelque chose de sa vie, combien vivent au crochet de la nation, c’est à dire nous ? surement plus de 10000.

  • FIFRE Jean-Jacques , 22 mai 2013 @ 11 h 52 min

    Mohed ALTRAD est pour moi exemplaire, non pas tant d’une réussite personnelle remarquable, que de ce que veut dire “être Français”.
    Syrien de naissance, il a quitté sa terre natale pour s’installer en France, Seul il a construit sa destiné au sein de la société Française de laquelle il a reçu autant qu’il lui a donné.
    Aujourd’hui, son choix clair et déterminé, s’inscrit dans une démarche honnête et franche dont sont exclues la trahison ou les doubles engagements.
    Son exemple démontre l’incohérence du code de la nationalité qui dans notre pays a pris le parti du droit du sol au détriment du choix délibéré de chacun de devenir Français même quand sa filiation ne lui a pas donné ce statut.
    Toute personne née sur le territoire Français se voit attribuer la nationalité Française parfois sans la souhaiter, souvent en profitant des bénéfices de cet état et en refusant les obligations qui y sont liées.
    C’est là la raison de beaucoup des problèmes que notre société connait notamment dans les banlieues.

  • Eric Martin , 22 mai 2013 @ 11 h 53 min

    Sans doute. Mais ce n’est pas une raison pour ne pas parler des réussites. Ne faisons pas de désinformation à l’envers !

  • ranguin , 22 mai 2013 @ 12 h 20 min

    Le problème, bien français, est que nous ne voyons que la réussite d’un seul homme et négligeons ce qui coûte tant aux Français. Attendez votre retraite, faites vous soigner, vous devrez encore payer pour nourrir des parasites qui crèchent dans les banlieues.
    Attendez que les habitants de Mayotte déboulent en France. Eux sont Français (par naissance sur le sol fraîchement français).

  • monhugo , 22 mai 2013 @ 15 h 19 min

    Est-il nécessairement musulman ? Il y a des syriens chrétiens (à peu près épargnés par Assad – comme l’étaient les chrétiens irakiens par Saddam Hussein – si la “rébellion” arrive au pouvoir, on imagine sans peine ce qui leur arrivera, avec les “barbus”). Je ne sais pas s’il y a des “bédoins syriens” chrétiens, cependant. Pour autant, si je suis pour ma part “islamophobe” sans nuances, je ne suis pas xénophobe, et cet exemple de réussite est assurément à louer, car c’est celui d’un entrepreneur méritant, avant tout (il n’est pas à la charge de notre société, lui !).

  • Francois Desvignes , 22 mai 2013 @ 15 h 37 min

    @Eric Martin

    Nous ne nous battons pas contre Altrad qui est syrien de naissance et français de coeur .

    Nous tenons pour indifférent sa réussite au regard de sa nationalité de naissance ou de sa naturalisation.

    Nous ne reprochons pas aux immigrés de réussir ou échouer.

    Nous ne leur demandons même pas pas de devenir français

    Nous demandons à la république de cesser de nous défigurer en nous imposant des populations que nous n’avons pas choisies.

    Nous réclamons l’intégrité de notre Droit au Nom.

    Si la république n’est plus française à force nous avoir en horreur, si on la dégoûte, il faudra que la république comprenne un jour, que ce n’est pas nous qui sommes chez elle mais elle qui est chez nous .

    Et que ce n’est pas elle qui donne les ordres mais elle qui les reçoit….de nous EXCLUSIVEMENT.

    Enfin : si elle ne veut pas mourir.

    Sur ce point également, Altrad, que je crois juste, serait d’accord avec nous. !

    Donc, le numéro de propagande de” l’immigré-qui-réussit-rendant -l’immigration – d e masse- vertueuse -en- plus -d’être indispensable” : non merci !

    Altrad est vertueux , pas indispensable néanmoins méritant. et il n’a rien à voir avec l’immigration de masse.
    Ll’immigration de masse est-elle détestable parce que génocidaire, c’est un fléau et que cela !
    L’intégrité de l’identité de mes compatriotes absolument SACREE comme tel inégociable..

  • muchamb , 22 mai 2013 @ 18 h 46 min

    L’exception qui justifie la règle. Comme d’habitude les médias, selon ce qui les arrange, se focalisent sur une réussite exceptionnelle ou un échec exceptionnel pour mieux dissimuler le cas général. Le discours d’Altrad nous paraît formidable et de bon aloi alors qu’il devrait être la règle tant on a laissé le n’importe quoi s’installer en France à force de tolérer l’intolérable.

    Au passage, un beau numéro de propagande qui arrive à faire dire à une gamine pas méchante mais complètement endoctrinée qu’il est beau de réussir pour “des gens nés on ne sait pas où, on ne sait pas quand”: bref en une phrase le credo mondialiste d’une humanité déracinée, nomade et apatride, réduite à l’individuel.

    Il est par ailleurs scandaleux que quels que soient les mérites réels d’Altrad, y compris littéraires (je doute quand même que ce soit Zola!), son bouquin soit au programme de l’Education nationale alors que nous avons tant d’auteurs classiques qui sont au fondement de notre culture. Encore une fois, on lave le cerveau des écoliers au lieu de le former.

    @ monhugo: les bédouins chrétiens sont rares, même si quelques tribus existent. Les chrétiens bénéficient effectivement d’une égalité de droits en Syrie grâce au baasisme, à tel point que l’administration donne Noël,Pâques catholiques et Pâques orthodoxes comme jours fériés en plus des fêtes musulmanes. La Syrie, où j’ai vécu des années, est par ailleurs un pays où il fait bon vivre pour qui a la fibre nationale, tant elle ressemble à la France d’il y a 50 ans, au point de vue de la sécurité totale (à l’époque) et des valeurs patriotiques et familiales que partagent les habitants et qui sont véhiculées par l’Etat (par exemple, chaque année, les élèves viennent offrir des cadeaux à leurs enseignants pour les remercier: ça fait longtemps que ça ne se pratique plus en France!), et où la liberté d’expression sur certains thèmes touchant à certaines minorités agissantes et à certains sujets de société fondamentaux est largement plus grande qu’en France… D’une manière générale, les Syriens qui s’installent en France ne sont pas ceux qui réussissent le plus mal et qui coûtent le plus à la collectivité: ils deviennent souvent médecins, avocats, commerçants ou ingénieurs. D’ailleurs, souvent en Syrie, il m’est arrivé qu’un interlocuteur plaigne la France à cause de son immigration galopante en disant qu’on avait récupéré les pires…

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