L’Institut Cicéron, première «fondation» réac’ française

« Qui n’empêche pas le mal le favorise » : l’Institut Cicéron entend combattre les maux qui rongent la France, et ne s’en cache pas. Cette nouvelle association Loi 1901 est la première « fondation » destinée à « permettre la prise de parole et la lucidité nécessaires à un renouveau culturel et politique dans notre pays ». Autrement dit : à encourager ceux qui veulent abattre le politiquement correct.

L’Institut Cicéron veut notamment soutenir les enquêtes ou les actions de terrain susceptibles de ré-informer l’opinion publique. Aussi, les initiatives personnelles et les organisations voulant défendre l’héritage national intéressent tout particulièrement son directeur, Pierre Mignard. Les candidatures pour les bourses sont ouvertes jusqu’au 15 juin 2014.

“L’institut offre des bourses de 5 000 à… 30 000 euros.”

Pierre Mignard est ambitieux : « l’argent n’est pas une fin en soi, mais c’est le nerf de la guerre. Si nous voulons retrouver le chemin de la civilisation – et c’est notre cas, – il faut s’en donner les moyens ! » En effet, l’institut offre des bourses de 5 000 à… 30 000 euros ! « C’est un généreux mécène, souhaitant rester anonyme, qui a permis un tel projet ».

Pourquoi Cicéron ? « Parce que celui-ci est une figure centrale de la civilisation occidentale. Il incarne la lutte contre la démagogie et la corruption : en 63 av. J.C., il a dénoncé la conjuration de Catilina et ainsi sauvé la Cité romaine. C’est un bon exemple pour la nouvelle génération ».

L’Institut Cicéron est une grande nouveauté dans le paysage politique français. C’est un signe supplémentaire de la grande vitalité de la droite française.

Pour en savoir davantage, visitez le site de l’Institut Cicéron.

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23 Comments

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  • 0 / 10
  • gerard57 , 23 avril 2014 @ 23 h 00 min

    Enfin une très bonne nouvelle et une excellente initiative. Tous nos souhaits de réussite à cette institution salutaire.

  • charles-de , 23 avril 2014 @ 23 h 45 min

    Excellente initiative que j’approuve entièrement.

    Malheureusement, je crois que prendre Cicéron pour la dénommer n’est pas très heureux. Si j’en crois mes vieilles études, il n’a sauvé que provisoirement la République romaine qui partait déjà à la dérive au moins depuis Marius (vers 100 av. JC). S’en sont suivies les guerres civiles et la création du Principat devenu l’Empire.
    Si nous suivons la même pente, bonjour les dégâts !

  • Sympathisant , 24 avril 2014 @ 7 h 29 min

    J’admire votre candeur.
    Nous n’en sommes plus là, hélas !
    Vous vous trompez d’époque : ce n’est ni l’âge d’or, ni celui de Cicéron, mais plutôt celui de Romulus. Romulus Augustulus, pas le mythique frère de Rémus.
    Et sans Romulus lui même – Flamby se plaît trop dans le rôle que pour y être crédible.

    Notre navire ne dérive plus : il coule. (cela se mesure par exemple à la dette publique, ou à l’assiduité de nos “élus” à s’occuper effectivement de la chose publique)

    Et s’il nous reste des Cicérons, cela fait quarante ans qu’ils n’accèdent plus à des emplois publics, où ils pourraient faire obstacle à un “progrès” qui cache mal un suicide sociétal et national.

    Qui croit encore au destin de la France ?

  • Guy Marquais des Lambert , 24 avril 2014 @ 8 h 16 min

    Ciceron ….un de plus !
    Si tous les hommes de “bonne volonté” pouvaient s’unir au lieu de fonder chacun sa petite Eglise , son journal, ( même si ce n’est qu’un prospectus) sa propre théorie qui ne diffère de la voisine que d’une virgule ….etc ….
    ce serait plus éfficace , voila !
    Bonne chance quand même !

  • Richard Budelberger , 24 avril 2014 @ 8 h 26 min

    “Cicéron”, dont la pusillanimité dégouline de toutes les pages de sa “Vie” par Plutarque !

  • volpette , 24 avril 2014 @ 8 h 37 min

    Moi.

  • aixois , 24 avril 2014 @ 10 h 38 min

    Vous avez hélas raison, la multitude d’associations qui promettent le retour vers une vraie justice, une vraie école, une vraie morale et j’en passe ne sont que du vent. L’action politique est la seule solution, à condition de ne pas se tromper de cheval.

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