C’est vérifié, les enfants de familles nombreuses divorcent moins que les autres

Selon les travaux de Doug Downey, professeur de sociologie à l’Ohio State University, plus on a de frères et de sœurs, moins on a de chances de divorcer à l’âge adulte. En effet, l’étude réalisée à partir des données de la General Social Survey (des entretiens avec 57 000 adultes réalisés entre 1972 et 2012 dans 28 endroits différents des États-Unis) montre que chaque frère/sœur supplémentaire diminue ses propres chances de divorcer de 2%. Cela a été vérifié jusqu’à 7 frères et sœurs. Au-delà, il n’y a plus d’impact, ni positif, ni négatif. Ce que constate l’étude, c’est qu’avoir plus de frères et de sœurs permet de développer un ensemble de compétences utiles pour négocier lors des interactions et, par conséquent, fournit une aide supplémentaire en matière d’écoute et de communication pendant le mariage à l’âge adulte. Elle le vérifie pour chaque génération.

L’étude a été présentée le 13 août à New York City, au 108e congrès de l’American Sociological Association.

En 2004, Downey avait présenté des travaux révélant qu’en classes de maternelle, les enfants ayant des frères et sœurs étaient plus sociables que les enfants uniques.

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69 Comments

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  • monhugo , 27 août 2013 @ 0 h 38 min

    Un “aphorisme” à méditer.

  • monhugo , 27 août 2013 @ 2 h 15 min

    “Pendant longtemps, on ne divorçait pas parce qu’on était veuf ou veuve”….
    Cela commence presque comme chez Proust : “Longtemps, je me suis couché de bonne heure…” (Du côté de chez Swann). C’est dommage que la “chute” fasse plutôt Almanach Vermot.

  • Philippe R , 27 août 2013 @ 4 h 09 min

    À mon époque (il y a 30 ans à l’université), on disait qu’il s’agissait d’un anglicisme. Le terme neutre est “probabilité” : la probabilité de mourir est de 100 %.

  • Philippe R , 27 août 2013 @ 4 h 11 min
  • François Desvignes , 27 août 2013 @ 5 h 35 min

    Alors là Yaki si vous commencez à souligner que la Cause des causes c’est la Foi, les athées vont vous massacrer.

    Pourtant, je pense que vous avez raison : ceux qui ont la Foi ont plus d’enfants.

    Mais c’est parce qu’ils ont la Foi qu’ils divorcent moins et non pas parce qu’ils ont plus d’enfants.

  • François Desvignes , 27 août 2013 @ 6 h 00 min

    Oui le mariage civil a perdu toute sa raison d’être, nous devrions le boycotter.

    Mais ce ne serait possible qu’à la condition de raviver le mariage religieux, pour les besoins du “sacre” : les époux ne se mariant pas seulement entre eux , mais entre eux devant leur communauté, la publicité de leur contrat participe de l’Institution en lui donnant sa solennité.

    C’est un point de vue maurassien.

    Or, légalement, c’est encore un délit en France de faire précéder le mariage religieux du mariage civil ou de ne se marier que religieusement sans passer par la case du mariage civil (433-21 du Code pénal).

    Il n’y a aucune chance de voir prononcer l’abrogation de ce texte, la question ayant déjà été soulevée (et rejetée) au Sénat : pour lutter contre le communautarisme musulman.

    Ceci dit, le texte ne vise que les “ministres du culte” se livrant “habituellement” à la célébration de mariages religieux (antérieurs au mariage civil) .

    Donc exceptionnellement, il serait envisageable que le curé du village marie de ci de là un petit couple.

    Mais aussi que des moines, derrière l’inviolabilité de leurs murs, procèdent habituellement à ce Sacrement sans que la république christophobe n’en sache ou puisse rien.

    D’ailleurs, ne serait-il pas logique que Dieu passe avant Marianne, postérieure et inférieure à Lui, et qu’en définitive, pour nous ses Fils, seul notre mariage devant Lui ait une valeur et un sens ?

  • François Desvignes , 27 août 2013 @ 6 h 17 min

    Je vous trouve sévère avec Yaki :

    Il a raison de souligner que toute la vie sociale n’est que l’apprentissage du compromis et qu’il est donc un peu court, même si partiellement exact, d’expliquer l’absence de divorce dans les familles nombreuses par le seul apprentissage du compromis de la part des parents et/ou des enfants.

    C’est en définitive un sophisme de soutenir que parce que les enfants seraient plus nombreux ,et donc plus entrainés au compromis, les parents divorceraient moins.

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