Le scénario du crash : que s’est-il passé ?

Le fichier audio extrait de la boîte noire retrouvée a permis de retracer les dernières minutes du vol. Durant 20 minutes, le copilote Andreas Lubitz et le commandant de bord échangent de manière courtoise et enjouée, avant de passer au briefing de l’atterrissage. Andreas Lubitz, 28 ans, répond alors « de manière laconique », selon le procureur de la République de Marseille, Brice Robin. Lorsque le pilote quitte la cabine, le copilote se retrouve seul dans le cockpit. A partir de cet instant, il ne dira plus un mot. De retour, le commandant de bord demande à son copilote de le faire entrer, mais n’obtient aucune réponse. Il tente alors de défoncer la porte blindée, en vain. A ce moment, les contrôleurs aériens tentent d’intervenir. L’avion vole de plus en plus bas mais les passagers ne réalisent ce qui se passe que très peu de temps avant de percuter la montagne. « Nous entendons des cris dans les tous derniers instants”, a précisé Brice Robin lors d’un point presse, jeudi.

Andreas Lubitz pourrait avoir commis un “suicide altruiste”

D’autres pilotes le connaissant le qualifie d’homme “très calme”, “heureux” de vivre et “responsable” :

L’individu est allemand, impossible pour l’instant de connaître son origine ethnique :

Depuis les attentats du 11 septembre 2001, les normes internationales de l’aviation civile ont transformé les cockpits en véritables bunkers. De quoi parer toute tentative d’intrusion. Mais lorsque le danger vient des pilotes, cela pose problème, car ils peuvent s’enfermer à l’intérieur du cockpit, seul lieu où l’on peut verrouiller et déverrouiller la porte blindée :

Related Articles

42 Comments

Avarage Rating:
  • 0 / 10
  • Charles , 27 mars 2015 @ 11 h 47 min

    c’est vous qui n’êtes pas a jour sur le dossier Rio-Paris.

    Le pilote est revenu et a essayé de corriger, mais il était trop tard.
    L’avion était déjà trop bas pour jouer la carte de la reprise
    de vitesse avant de redresser l’avion.

    Dans les deux cas, nous avons ;

    1.Le pilote qui après le décollage et une partie du parcours
    confie le pilotage à son copilote.
    2. Le copilote est un jeune moins expérimenté.
    3. Le pilote veut revenir aux commandes:
    Dans le cas de Rio Paris il est trop tard.
    Dans le cas de Barcelone-Dusseldorf, la porte est bloquée
    par le copilote.

  • Greg , 27 mars 2015 @ 11 h 59 min

    Attendons la semaine prochaine pour apprendre la conversion a une religion d amour et de paix.

  • cril17 , 27 mars 2015 @ 12 h 18 min

    A tout hasard, nous proposons aux experts les derniers commentaires publiés ce jour en bas de page, puissance d’internet oblige …

    http://cril17.info/2015/03/24/que-signifie-cette-etrange-et-sinistre-coincidence-qui-oblige-les-chefs-detat-de-france-despagne-et-dallemagne-a-bouleverser-leurs-agendas/#comment-89346

  • Alainpsy , 27 mars 2015 @ 12 h 50 min

    Tout à fait. J’ai relu des commentaires sur les tests mentaux des compagnies aériennes, il se trouve que leur fréquence aurait permis de déceler un malade mental de type psychotique mais en aucun cas un dépressif à structure perverse, précisément parce que ce genre d’individu a pour raison d’être la manipulation d’autrui et qu’il s’évertue tout au long de sa vie à dissimuler aux autres sa vraie nature, pour peu qu’il ait un minimum d’intelligence. On retrouve cette famille de structure psychique chez bon nombre de grands politiciens, manipulateurs de masse, capables d’actes avec conséquences catastrophiques (par exemple la décision sur la Lybie avec des centaines de milliers de morts) et qui viennent ensuite vous parler froidement du respect de la vie, ce sont les mêmes monstres froids.

  • mariedefrance , 27 mars 2015 @ 12 h 52 min

    Hum … Hum…. on apprend non seulement que :
    * le co pilote était dépressif,
    * prenait des médicaments
    * mais qu’il avait un arrêt de travail pour le jour du vol…

    Arrêt de travail déchiré.

    On peut donc, encore, tout supposer

    Terrible pour les parents !

  • Alainpsy , 27 mars 2015 @ 13 h 05 min

    Ce sont des détails insignifiants au regard de l’acte qui ,lui, relève de structures psychiques et d’un fonctionnement mental très précis. Sa dépression est une chose, c’est le cas de centaines de millions de personnes dans le monde au quotidien, mais son acte c’est autre chose, sinon vous auriez une véritable boucherie à tous les coins de rue tous les jours.

  • mariedefrance , 27 mars 2015 @ 13 h 13 min

    La dépression des uns n’est jamais celle des autres et un médoc -suivant la quantité et comment, quand il est pris- peut faire des dégâts très importants.

    Il me semble -vu de loin- que, dans le cas qui nous préoccupe, le co pilote semblait déterminé.
    D’où la complexité mais je ne suis nullement spécialiste.

    Le suicide est la conséquence d’une absence au réel d’une nano-seconde, parfois.

    Ici, il s’agit d’un CRIME.
    CRIME prémédité.

Comments are closed.