Dans les faits, Chick-fil-A n’a pas les mêmes droits que Starbucks

Dan Cathy, le PDG de Chick-fil-A, n’a pas pu s’empêcher de réagir sur Twitter à la décision de la Cour suprême fédérale de la semaine dernière, qui renonce à défendre le mariage contre ceux qui veulent le dénaturer. “C’est un jour triste pour notre nation. Les pères fondateurs auraient honte de notre génération” qui “abandonne toute sagesse à propos de la pierre angulaire d’une société forte”, a-t-il écrit.

Le tweet a été retiré quelques heures plus tard et le porte-parole de la chaîne de fast-food a déclaré qu’il s’agissait de l’opinion personnelle de Dan Cathy et qu’elle n’engageait pas l’entreprise.

Des précautions que ne prennent pas les patrons de Starbucks, Google ou Amazon qui n’hésitent pas à soutenir financièrement le lobby homosexuel et à engager leur entreprise en faveur de la dénaturation du mariage…

Chick-fil-A emploie 60 000 personnes dans 1 600 établissements, tous fermés le dimanche (rarissime aux États-Unis) pour permettre aux salariés de passer ce jour en famille. La famille fondatrice n’hésite pas à attribuer le succès de l’entreprise à son respect des valeurs bibliques.

Une polémique avait éclaté l’été dernier lorsque Dan Cathy avait défendu la vision traditionnelle du mariage. Des maires démocrates comme celui de Boston avaient menacé d’empêcher l’établissement de restaurants Chick-fil-A dans leur ville et le lobby homosexuel s’était déchaîné mais la clientèle avait manifesté un fort soutien à la chaîne.

L’hystérie médiatique avait fini par pousser un déséquilibrer à tenter d’assassiner des employés du Family Research Council à Washington, D.C..