Eric Zemmour : « on n’est pas prêt de revoir un Français à la tête du FMI »

Le chroniqueur « réac’ » revient jeudi matin dans sa chronique quotidienne « Z comme Zemmour » (RTL) sur la fin des hauts fonctionnaires français dans les institutions internationales : Dominique Strauss-Kahn bien sûr, mais aussi Jean-Claude Trichet (BCE), Pascal Lamy (OMC)…

« Les Allemands exportent des machines outils et des belles voitures. Les Français des produits de luxe et des hauts fonctionnaires. De là à se dire que le haut fonctionnaire français est un produit de luxe… »

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  • Philippe Régniez , 19 mai 2011 @ 23 h 12 min

    Une nouvelle affaire Dreyfus

    « Dreyfus est meilleur capitaine que Napoléon, car ce qu’il prend il le garde. » L.F. Céline.

    Comme réaction à l’arrestation de M. Strauss-Kahn, il y en a certains qui s’ingénient à trouver un parallèle avec les années trente et ce qu’ils appellent une montée de l’antisémitisme – c’est possible, ne dit-on pas : mêmes causes, mêmes effets ?
    Ceci dit, au vu de l’ensemble des réactions tant dans la presse ou le monde politique que dans la population française, il semblerait que nous soyons plutôt en présence d’une nouvelle affaire Dreyfus. En effet face au crime commis – un crime à la symbolique pourtant assourdissante : sur le sol américain dans un hôtel d’une chaîne française, un banquier juif international – patron de la banque mondiale – tente de violer une pauvre mère de famille à la peau noire et musulmane issue d’un pays du tiers monde – il paraît s’établir une ligne de division entre ceux qui condamnent les agissements de M. Strauss-Kahn et ceux qui le soutiennent mordicus par-delà ses agissements. Ses défenseurs ne tiennent aucun compte des faits reprochés, ils trouvent une justification à tout, ils amenuisent, ils plaident la compréhension et parfois même l’impossibilité de la chose, pour eux il ne s’agit que d’un montage, d’un piège, et l’évidence ou les évidences ne les troublent pas car ils sont possédés par la foi, une foi qui n’a d’ailleurs rien de religieux mais qui tient plutôt de l’infantilisme de supporters de football fanatisés. Dans le chorus de ceux qui essayent d’entraîner la France et les Français dans une nouvelle affaire où la logique et le bon sens n’auraient aucune place et de les faire se dresser les uns contre les autres tout en les éloignant encore plus de la reconnaissance de ce qui est acceptable et de ce qui ne l’est pas, on rencontre de tout, des égarés, des pleurnicheurs, des justiciers, des professionnels, des assommés debout, beaucoup d’aveugles, des convaincus des lendemains qui chantent, des qui essayent de faire des rapprochements avec des gaudrioleurs célèbres, gaudrioleurs certes mais sans violence, il en est même de pittoresques comme Bernard-Henri Levy qui, se prenant pour Emile Zola, nous donne une nouvelle preuve que s’il n’est pas vraiment philosophe, il n’est pas non plus vraiment écrivain.
    Cependant l’affaire est grave (nous parlons de l’événement et du remue-ménage qui s’ensuit) et elle intervient dans un contexte où, comme de rares chroniqueurs en ont déjà fait la remarque, il semblerait bien que MM. Klarsfeld, Hessel et quelques autres font tout pour mettre de l’huile sur le feu. Alors, dans ce gigantesque laboratoire de la manipulation des esprits, plutôt que de suivre le précepte surréaliste « Chercher la femme », à qui profite le crime ?

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