La vérité sur l’avortement aujourd’hui, portée en accès libre à la connaissance du public pendant que c’est encore possible

"La vérité sur l'avortement aujourd'hui", une série d'entretiens avec des femmes, des conseillères familiales, des médecins et des sages-femmes qui montrent à quel point les femmes sont aujourd'hui poussées vers l'avortement.
“La vérité sur l’avortement aujourd’hui”, une série d’entretiens avec des femmes, des conseillères familiales, des médecins et des sages-femmes qui montrent à quel point les femmes sont aujourd’hui poussées vers l’avortement.

Il ne sera plus permis de dire qu’on ne savait pas ! Sabine Faivre a choisi le moment où la gauche mortifère et totalitaire votait une loi étendant à la diffusion d’informations sur Internet le « délit d’entrave à l’avortement » pour mettre en accès libre le contenu de son livre « La vérité sur l’avortement aujourd’hui » publié en 2006, mais sur lequel l’éditeur et les médias ont gardé la plus grande discrétion.

C’est malheureusement avec la complicité passive d’une majorité de la droite – y compris de François Fillon, le candidat prétendument catholique et conservateur de la droite et du centre – que le parti socialiste et ses alliés d’extrême gauche ont pu adopter en procédure accélérée leur texte liberticide sur le délit d’entrave « numérique » à l’avortement, aussi bien à l’Assemblée nationale qu’au Sénat où la « droite » a la majorité. Il est urgent de lire cette étude alors que les propos de bon sens de Marion Maréchal-Le Pen dans le quotidien catholique Présent sur les mesures à prendre dans ce domaine en cas de victoire du Front National ont été immédiatement désavoués non seulement par le chevènementiste et activiste gay Florian Philippot (ce sinistre individu qui considère que revenir sur le « mariage » et l’adoption par les duos homos n’est pas plus important que la culture du bonsaï), mais aussi par le député franc-maçon Gilbert Collard, secrétaire général du Rassemblement Bleu Marine, par David Rachline, sénateur FN et directeur de campagne de Marine Le Pen, et par Marine Le Pen elle-même qui a promis de ne revenir sur aucune des mesures adoptées depuis 40 ans par la gauche et la droite molle en matière d’avortement (« Il n’y aura aucune modification, ni du périmètre, ni de l’accès, ni du remboursement de l’IVG. »).

Il s’agit en fait d’un mémoire avalisé par la Faculté de Médecine de Marseille en 2002 sous le titre « La pratique de l’avortement en France, enjeux et conséquences », un mémoire rédigé dans le cadre d’un DIU (Diplôme interuniversitaire ) d’éthique et que voici en accès libre :

https://fr.scribd.com/document/332876125/Memoire-IVG-Faculte-de-Medecine-de-Marseille

Avec en sus les appréciations du jury d’examen de la Faculté de Médecine de Marseille confirmant la qualité du travail réalisé par Sabine Faivre pour mettre à jour un système qui, déjà à cette époque, était fait pour inciter les femmes à avorter et dissuader celles qui auraient préféré, malgré les pressions de leur entourage, garder leur enfant :

https://fr.scribd.com/document/332876822/Rapport-Jury

Pourquoi l’avoir mis en accès libre ? Tout simplement parce que les éditeurs potentiels de cette étude avaient tendance à répondre : « J’ai le regret de vous informer que les directeurs des collections de psychologie et de sociologie ont considéré que votre ouvrage ne correspondait pas au profil de leurs collections. » (exemple réel).

Il est vrai que la réalité qui ressort de la transcription d’entretiens pré-avortement et des entretiens avec des médecins, sages-femmes, conseillères familiales et psychologues, est tout simplement terrifiante et contredit absolument le discours dominant sur le « progrès » pour les femmes qu’aurait représenté la légalisation de l’avortement. Et la situation n’a fait qu’empirer depuis. Voici ce qu’en disait Sabine Faivre le 30 septembre dernier :

Sur la liberté d’expression, de conscience, d’information sur la question de l’avortement, il y a une montée en puissance même si cela ne date pas d’aujourd’hui. Depuis la loi Veil, progressivement se sont mises en place des mesures interdisant petit à petit une quelconque opposition. D’abord il y a eu le délit d’entrave qui faisait encourir une peine de prison à ceux qui voulaient entraver physiquement l’avortement. Ensuite il y a eu la notion de détresse qui a été supprimée, etc. Il y a eu tellement de mesures que je ne peux pas toutes les citer, mais depuis 2015 il y a eu la suppression du délai de réflexion, la remise en question de la clause de conscience pour les chefs de service hospitalier qui pratiquent l’IVG, l’établissement de quotas de nombres d’avortements par rapport au nombre d’accouchements, fixés, on ne sait pour quelle raison, à au moins 1 avortement pour 4 accouchements dans un service hospitalier, une obligation de résultat en quelque sorte. Et puis il y a eu énormément de choses avant. Par exemple sur le fait qu’on autorise les mineures à avorter sans le consentement de leurs parents, l’allongement du délai légal de l’avortement, et puis récemment, en septembre, la privation de l’objection de conscience des pharmaciens, qui ne peuvent plus objecter pour la délivrance de produits susceptibles de supprimer la vie d’un enfant, comme la pilule « du lendemain », ou le RU-486, par exemple. Cela, c’est une atteinte très grave à la liberté de conscience. Et puis récemment encore, il y a le projet de la ministre mal nommée de la Famille, pour un projet de loi sur un délit d’entrave « numérique » à l’avortement. En fait elle s’est rendue compte que les « pro-vie » étaient très présents, et de plus en plus, ce qui est positif d’ailleurs pour la démocratie, sur les réseaux sociaux. Ils maîtrisent parfaitement les outils Internet, ils ont développé des sites, et donc la ministre Laurence Rossignol a décidé que ces sites étaient mensongers et faisaient de la désinformation auprès des femmes, et que donc à ce titre ces sites devaient être condamnés. Par conséquent, il va y avoir ce délit d’entrave numérique qui bâillonnera complètement la liberté d’expression, et surtout d’information sur l’IVG.

[…]

À l’époque où j’ai fait mon enquête, le délit d’entrave à l’avortement par l’information n’existait pas et j’avais proposé aux assistantes sociales de distribuer des dépliants sur les aides possibles pour les femmes enceintes, et cela avait très bien fonctionné, parce que les assistantes sociales étaient demandeuses de ces informations. Contrairement à ce qu’on pense, toutes ne sont pas sur le modèle « avortement à tout prix ». Ces femmes ne sont pas toutes des idéologues, il y en a un certain nombre qui sont des femmes de bonne volonté, et qui étaient désireuses de proposer autre chose que l’avortement, parce qu’elles se rendaient bien compte que l’avortement est un drame et que c’est un échec pour les femmes et pour elles-mêmes, en tant qu’assistantes sociales. Du coup, dans les mois qui ont suivi, on a aussi pu avec une association d’aide aux femmes en difficultés, mettre à disposition des informations sur les aides dans la salle d’attente de l’hôpital. Aujourd’hui, cela ne serait plus possible !

 

Du même auteur :

En matière d’avortement, l’enjeu aujourd’hui en France est de rétablir une vraie liberté de choix (entretien du 30 septembre 2016 avec Sabine Faivre)

Un catholique peut-il voter Front National ?
(extraits d’un entretien avec Marine Le Pen réalisé le 3 février 2015 au siège du Front national, quand Marine Le Pen disait encore en substance la même chose sur l’avortement que sa nièce Marion)

 

Related Articles

10 Comments

Avarage Rating:
  • 0 / 10
  • HuGo , 10 décembre 2016 @ 18 h 06 min

    Bous faites bien d’insister,car, même beaucoup de catholiques considèrent toutes ces lois et mesures scélérates comme acquises…même une partie de la hiérarchie de lÉglise catholique.
    Où va se nicher le Diable ?
    On peut frémir du monde venir !
    Que la vraie foi triomphe avec l’aide du Cœur Immaculé de Marie et du Cœur sacré de Jésus !

  • Charles , 10 décembre 2016 @ 20 h 20 min

    La démarche de Marion est cependant très maladroite et contre-productive.
    Cependant, elle a raison de soulever le sujet abortif dans le cadre de la présidentielle

    On a bien compris qu’il fallait distinguer 2 types de portes sur la citadelle abortive.
    D’une part, la porte frontale et centrale constituée par le principe abortif de 1974.
    D’autre part, les nombreuses portes latérales sur les applications de la loi.

    Il ne sert à rien de s’attaquer à la porte centrale, car cela donne un résultat inverse.
    Il faut donc choisir la porte latérale la plus facile d’accès.

    Aborder comme Marion l’application “remboursement partiel” ou ” récidive” est stupide.
    Il faut aborder la réalité des vrais moyens de choisir entre A (Avorter) & B (Bébé).
    Surtout sans remettre en question les modalités du choix abortif. IMPARABLE.

    Il faut aborder la porte du Plan B pour les JF de 15/25 ans en cycle de formation.
    Ces JF 15/25 avortées représentent plus de 50 % des avortements en France…

    Elles sont en cycle secondaire pre bac (seconde,1ere, terminale) ou supérieur post bac.

    Donc, mettre en place des formules Maman-Bébé-Classe pour ces JF enceintes.
    Ceci n’a rien à voir avec les associations de cas sociaux droguées,alcooliques, battues etc

    Ceci concerne les JF NORMALEMENT scolarisées, ni droguées, ni alcooliques, ni battues etc
    Il s’agit simplement de concevoir des Lycées Maman Bébé accessibles aux JF enceintes.
    A savoir, un Lycée par région en option résidence pour la future maman & ensuite son Bébé.
    Donc une pédagogie adaptée avec des crèches entre les salles de classe.

    Imaginez l’effet domino dans tous les lycées de France sur les enfants sauvés…
    Ceci est la seule manière de sortir du piège actuel du tout abortif de l’empire.

    Le pire,ce sont les associations pro vie qui refusent de comprendre la feinte tactique.
    Il ne faut pas contester le principe légal de tout abortif, cela ne set à rien.
    Il faut contester le fait que les cycles éducatifs n’offrent aucune alternative éducative.
    Il faut donc présenter le concept concret & OPTIONNEL de Lycées Maman Bébé (LMB)
    Ce qui n’empêchera pas certaines de continuer à choisir l’avortement. C’est tant Mieux.
    Vous c’est vous, nous c’est nous. Il faut de tout pour faire un monde.
    La Naïveté/Bêtise des catho-cruches (dont j’ai fait partie dans le passé) est effrayante.

  • Charles , 10 décembre 2016 @ 20 h 24 min

    Article du Figaro sur la guerre interne Marion/Philippot.
    Marion a lancé la mauvaise grenade dans le Journal Présent.

    http://www.lefigaro.fr/elections/presidentielles/2016/12/09/35003-20161209ARTFIG00322-crise-ouverte-au-front-national.php

  • champar , 11 décembre 2016 @ 10 h 27 min

    Une campagne à mener si cette nouvelle loi liberticide scélérate passe :
    ” L’avortement : la loi interdit d’en parler librement, quand on n’a plus d’argument on interdit”.
    Je ne pense pas que cela tombe sous le coup de nouvelle loi, à vérifier.

  • Marguerite , 11 décembre 2016 @ 13 h 04 min

    Et pourquoi pas l’éducation ? Afin de réduire voire supprimer tous ces avortements des très jeunes filles ? Moins de mixité … morale ( ah oui ! le grand mot est lâché !). Courir et coucher tous azymuts n’engendre que des malheurs !!!

  • Charles , 11 décembre 2016 @ 13 h 39 min

    Entretien de Marion sur le JDD ou elle réitère sa fausse bonne idée
    sur le remboursement limité des avortements, donnant ainsi une prise facile
    aux dogmatiques du tout abortif, à savoir l’accès facile à l’avortement.
    Cette approche est contre productive et conduit à un cul de sac.
    Elle devrait attaquer sur la mise en place de l’option alternative (Bac + Bébé)
    uniquement pour celles qui le souhaitent.

    Pour Marguerite, certainement, il faut offrir l’option de la non mixité
    ou de la mixité partielle (les cours sont séparés et les récréations sont mixtes).
    Dans le secteur public tester des options avec par exemple la blouse d’uniforme
    ou autres options. Vous choisissez au menu, tel ou tel lycée.

    http://www.lejdd.fr/Politique/Marion-Marechal-Le-Pen-contre-Florian-Philippot-Je-ne-suis-ni-minoritaire-ni-isolee-831259#xtor=CS1-4

  • Charles , 11 décembre 2016 @ 18 h 19 min

    Sur Bvd Voltaire, entretien avec un “survivant” (non avorté) très lucide:

    http://www.bvoltaire.fr/emileduport/cest-nous-qui-devrions-nous-appeler-les-pro-choix,297081

Comments are closed.