Par peur d’être taxée de racisme, la police britannique n’enquête plus sur les crimes et délits des gangs d’immigrés

C’est un rapport du think tank Civitas qui l’affirme : les pressions dues à l’accusation de racisme entravent l’efficacité de la police dans sa lutte contre les gangs ethniques du Nord de l’Angleterre. Selon John Gower Davis, un ancien académicien, cette peur d’être accusé de racisme est directement liée au rapport Macpherson sur le meurtre de Stephen Lawrence, un adolescent noir assassiné par des jeunes blancs en 1993. Ce rapport, qui tient son nom du juge William Macpherson, avait conclu à des manquements graves et à des incompétences de la police sur ce crime, mais, surtout, que l’institution policière recélait des tendances racistes.

Ce constat intervient en corrélation avec l’arrestation cette année d’un gang spécialisé dans l’enlèvement et le viol collectif de jeunes filles anglaises. Presque tous les membres du gang étaient d’origine pakistanaise et ils auraient fait 47 victimes. Or la police a manqué l’occasion de mettre fin à leurs méfaits deux ans plus tôt lorsqu’une adolescente de 15 ans les a informés de son viol. Ann Cryer, une ancienne membre du Parlement du Labour (centre-gauche britannique), a confirmé que la police avait échoué dans son investigation sur cette affaire à cause de sa crainte d’être accusée de racisme.

 

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