Une université anglaise pourrait interdire la vente d’alcool pour ne pas choquer les étudiants musulmans !

Une université anglaise, l’Université métropolitaine de Londres, envisage très sérieusement de mettre un terme à la vente d’alcool sur le campus car “un fort pourcentage” de ses étudiants pense que c’est “immoral”, explique au site internet du Daily Mail son vice-chancelier. Le Professeur Malcolm Gillies (photo ci-contre), qui s’enorgueillit de la “diversité” ethnique et religieuse présente dans l’université, ajoute qu’il serait imprudent de « s’accrocher » au point de vue « nostalgique » de la majorité : il faut, selon lui, tenir compte des points de vue divergents, ceux des 20% d’étudiants musulmans du campus (qui compte au total 30 000 étudiants de 190 nationalités). En effet, “[ses] étudiants viennent de partout dans le monde et ils arrivent avec un système de valeurs différents”. Objectif : “fournir un environnement [respectant]” cette minorité qui juge “inacceptable” la consommation d’alcool “tout en respectant les valeurs des gens qui, comme moi, boivent, et qui pensent que consommer de l’alcool avec modération est acceptable”.

Le Professeur Gillies a d’abord posé la question dans un discours à la conférence annuelle des administrateurs de l’Université qui se tenait à Manchester le 3 avril dernier. Dans le même discours, il a noté que “la majorité des élèves dans les écoles primaires de Londres ont maintenant une langue maternelle autre que l’anglais” car “ils viennent d’une base ethnique très diversifiée” et prévu une amplification de ce mouvement “dans les 10 ou 20 prochaines années”. Puis, le Professeur Gillies a annoncé qu’il allait travailler avec le corps étudiant pour créer des zones du campus où « l’on sert de l’alcool et d’autres où ce n’est pas le cas », proposant même des périodes où la vente d’alcool serait interdite dans tout le campus, sans doute lors des fêtes musulmanes !

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11 Comments

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  • Amie5978 , 13 avril 2012 @ 13 h 37 min

    “Tout ce qui est excessif est insignifiant” : cette “réponse” (ou commentaire, plutôt) de Vansteene en fait partie…..

    ” lutter contre TROP D’alcool dans les soirées étudiantes” est vraiment indispensable avec ou sans musulmans !

    Par contre, supprimer tout alcool pour ne pas “choquer les musulmans” me semble un comble d’hypocrisie et de bêtise : il faudra supprimer le “bacon”, voiler toutes les étudiantes et les “professeures”, interdire les emprunts à intérêt, etc, etc… : appliquer la charia en fait….

  • Fikmonskov , 13 avril 2012 @ 13 h 46 min

    La nuance ne fait pas partie de l’attirail de certains de nos amis…

  • César Lesage , 13 avril 2012 @ 14 h 23 min

    J’étudie dans une Université britannique et je trouve plutôt appréciable de pouvoir se retrouver pour boire une bière ou un verre de vin après une journée de travail, ou entre deux cours, à des prix plus modérés que dans les bars alentours, qui sont souvent relativement éloignés du campus. A cet égard est dommage qu’à l’image de beaucoup d’autres sujets de société, les excès des uns servent de prétexte pour punir la grande majorité des autres, c’est à dire ceux qui boivent avec modération et qui savourent un moment de convivialité – et bien que l’on puisse se passer d’alcool, partager un moment autour d’une bière artisanale est toujours plus appréciable que de boire un coca. Mais on peut en discuter.
    Cependant, il n’est nullement question ici de lutte contre l’ivresse publique. Le motif d’interdiction est particulièrement choquant et illustre une lente dérive de l’Occident qui cherche non plus à se conformer aux exigences de certaines minorités – passe encore, mais à devancer leurs revendications pour toujours mieux les satisfaire, afin d’espérer en tirer profit. En effet, beaucoup d’étudiants musulmans en Angleterre viennent du Pakistan ou du Moyen Orient, et paient des frais universitaires deux fois plus élevés que les étudiants européens, qui sont beaucoup moins “rentables” pour les universités britanniques.

  • flammande , 20 avril 2012 @ 15 h 38 min

    mais, la charia règle déjà 30% des “affaires juridiques” en Grande-Bretagnistan!!!

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