L’immigration a un impact sur les taux de fécondité britannique… et français

L’arrivée de migrants au Royaume-Uni a une influence sur le taux de fécondité du pays : celui-ci est passé de 1,64 en 2000 à 1,98 en 2010, selon Eurostat, une direction générale de la Commission européenne chargée de l’information statistique à l’échelle communautaire. Cette année, un peu plus de 723 000 bébés sont nés au Royaume-Uni, contre 600 000 dix ans plus tôt. Distancé en 2000 par la Belgique, le Danemark, le Luxembourg, Malte, les Pays-Bas et la Finlande, le Royaume-Uni talonne désormais la France (2,03) et l’Irlande (2,07). Surtout, il signe la hausse du taux de fécondité la plus notable en Union européenne.

L’augmentation du nombre de migrants, l’arrivée en âge de procréer de plus en plus d’entre eux, la tradition de la famille nombreuse chez ces populations expliquent ce phénomène démographique. La priorité donnée à la carrière, et par conséquent, l’arrivée plus tardive d’enfants chez les femmes nées sur le sol britannique dans les années 1960 et 1970 jouent aussi dans l’augmentation du taux de fécondité. Qui, du fait de l’immigration outre-Manche, n’est responsable que d’environ 30% de l’augmentation de la population britannique…

La presse britannique ne manie pas la langue de bois et note que “la France a un taux de natalité plus élevé que la Grande-Bretagne depuis les années 1990 » et que “ses taux de fécondité sont également poussés à la hausse par l’arrivée d’un grand nombre d’immigrants” (Daily Mail).

Lire aussi :
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9 Comments

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  • eric , 5 janvier 2014 @ 17 h 50 min

    Pauvre France, pauvre Europe. Chez nous, au nord de l ‘italie c’est presque la meme chose mais chez nous il n’y a personne qui se préoccupe de ca…

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