En finir avec le droit du sol ?

Eric Martin
18 octobre 2012
Latest Update: 17 octobre 2017 15 h 09 min
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Tribune libre de Robert Ménard*

On comptait 5,3 millions d’immigrés en France en 2008, selon la dernière étude de l’Insee, l’Institut national de la statistique. Autant dire que le chiffre n’a pas dû diminuer depuis. Puisque, comme le précise ce rapport, chaque année, entre 2005 et 2010, 190.000 étrangers se sont vu attribuer un premier titre de séjour. Parmi lesquels, quelques 100.000 s’installent « durablement » – quel bel euphémisme ! – en France. A cela, il convient, bien sûr, d’ajouter les clandestins dont, par définition, il est difficile d’évaluer le nombre.

L’étude de l’Insee ne se contente pas de ces données. Elle révèle également que les descendants de ces immigrés étaient, toujours en 2008, près de… 6,7 millions. Cette « deuxième génération » est la plus nombreuse de l’Union européenne, ajoute l’Insee. Une « originalité française » commente pudiquement la presse. En revanche, l’Institut ne nous dit rien de la « troisième génération » dont chacun peut constater qu’une partie est loin d’être assimilée, comme nous le promettaient pourtant les partisans des frontières ouvertes.

Au total donc, si l’on s’en tient à ces chiffres très officiels, les immigrés et leurs descendants n’étaient pas moins de 12 millions, il y a maintenant quatre ans. Soit, pour un pays d’un peu moins de 64 millions d’habitants à l’époque, 18,75% de la population. Autant dire, à coup sûr 20% aujourd’hui. Une personne sur cinq.

Pas question ici de montrer du doigt « les » immigrés et leurs descendants. Ni de s’offusquer qu’un Malien, par exemple, fasse l’impossible pour gagner la France, véritable eldorado vu de Bamako. Ni enfin de ne pas compatir aux difficultés et à la peine (ayant moi-même femme et enfants) de vivre loin des siens et, donc, à ce qui présida à la mise en place du « regroupement familial ».

Ces précisions apportées, je n’en pense pas moins, aujourd’hui, qu’il faut mettre un holà à une politique, je pèse mes mots, funeste et suicidaire. Pas seulement pour des raisons économiques – la France qui ne pourrait pas « accueillir tous les malheurs du monde » selon la formule de Michel Rocard – mais pour que ce pays, notre pays, reste ce qu’il est, ce que nous aimons qu’il soit, dans son environnement, ses traditions, sa culture. Rien de xénophobe. Juste la volonté de défendre un mode de vie, une façon d’être.

Il faut réduire l’immigration de façon drastique. En finir avec les « migrations familiales ». Et même, n’en déplaise à la droite et à la gauche réunies, abandonner le droit du sol.

Une rupture avec notre histoire ? Peut-être est-il temps de s’y résoudre.

*Robert Ménard est journaliste et fondateur de l’association Reporters sans frontières. Il vient de lancer le portail Boulevard Voltaire.

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François2 , 19 octobre 2012 @ 10 h 18 min
Il faut supprimer l’immigration jusqu’à la notion même d’immigration (c’est possible en la remplaçant par l’expatriation). Il faut supprimer le droit du sol. C’est un Français ancien expatrié qui parle (on aurait pu déjà remplacer l’immigration par l’expatriation, depuis 50 ans, comme l’Afrique, par exemple, l’a fait), qui est né il y a 70 ans dans un pays étranger qui ne reconnait pas le droit du sol.

Le communiste Georges Marchais il y a 31 ans n’a pas dit, il faut réduire – maitriser (etc…) l’immigration ; il a dit : “Il faut arrêter l’immigration… Je précise bien : il faut stopper l’immigration officielle et clandestine.”
Mizette , 19 octobre 2012 @ 10 h 47 min
Tout cela est très bien, mais nous devrons attendre encore 5 ans, au moins, pour qu’un gouvernement fasse quelque chose pour limiter le nombre de “français” de complaisance !
Dans mon quartier, depuis quelques mois, il y a de nouvelles têtes couleur locale (pas la nôtre) chaque semaine.
Je me demande d’ailleurs comment ils ont trouvé à se loger, étant donné “qu’il n’y a rien”, pour les français sans doute.
Ces gens là ne travaillent pas et ne travailleront sans doute jamais. Un homme d’une quarantaine d’années se vantait dernièrement, de vivre en France, dans un appartement neuf, depuis plus de 15 ans et n’avoir JAMAIS travaillé. Il a plusieurs enfants “en friche” mais qui ont tous les droits, cela va de soi.
Alors, oui, Mr Menard, je suis à 100 % d’accord avec vous, assez de donner la nationalité français à tout ce qui bouge !!!!
Kef-Ahmem , 19 octobre 2012 @ 10 h 51 min
On peut regretter, tempêter, s’indigner, s’offusquer, faire des incantations, dire des y qu’à, y a plus qu’à, c’est tard, très tard, bien trop tard ! ! ! ! ! Le ver est dans le fruit, que dis-je, les termites sont dans la maison, et elle va s’écrouler ! ! ! ! Alors ce peuple de France ou plutôt ce qu’il en reste, devra de gré ou de force s’y habituer encore, s’y soumettre bientôt et devenir des dhimmis, seul avenir à tous ces veaux qui depuis plus de 40 ans n’ont jamais voulu comprendre que cette pratique d’accueil ne pouvait qu’en arriver où nous en sommes…………………Je suis un éxilé, je me suis intégré, et je sais mieux que quiconque que ces populations qui ont été accueillies depuis n’ont qu’un objectif, la disparition des pays ……… Un nouvel exemple pour accélérer le processus, la déclaration hier de Manuel Walls, sur les modalités de la naturalisation……..Qui n’y croit pas se trompe……La France avec un grand F a disparu, il faudra faire désormais avec la Françarabia…………….Le président Flamby I°, en sera très bientôt le roitelet………….
JSG , 19 octobre 2012 @ 11 h 05 min
Bravo ! ce sont des gens comme vous, qui doivent en souffrir en premier ; quant à la France, ne perdez pas espoir, ce ne sont pas ces haineux qui vont détruire deux mille ans d’histoire.
Flamby Ier et ses prédécesseurs risquent un jour ou l’autre de payer très cher leur incapacité à prévoir.
‘gouverner c’est prévoir’
ou alors ce sont de parfaits imbéciles ce dont je doute
ou alors, reste l’autre hypothèse: vouloir déliter les nations, pour assouvir leur soif de mondialisme, comme si les peuples allaient laisser faire ces abrutis et leur idéologie fumeuse !
JSG
Mizette , 19 octobre 2012 @ 11 h 06 min
Satisfaite de constater que vous faites partie des immigrés qui ont les yeux grands ouverts, mais soyez certain que nous ne tomberons pas sans combattre. Ce n’est pas demain que nous deviendrons exclaves des islamistes.
Plutôt mourir.
PATUREAU , 19 octobre 2012 @ 11 h 37 min
je partage tous ce qui est dit, sur les blogs, mais le problème c’est que cela commence a être un peut tard et que le ver est dans la pomme et bien secondé par des collabos arabisants de tous millieux qui ont leurs intérêts propres a leurs pensés politiques surtout de gauche et que certains pensent préserver des acquis en votant pour la gauche, ne voyants pas qu’ils favorisent une émigration qui dans 10 ou 20 ans va les summerger et les enterrer, notre président actuel a été élu grâce aux 7 a 8 millions de voix des islamistes que la gauche et la droite malheureusement ont fait venir, et que la gauche va accentuer facilement, étant aux pouvoirs pour accentuer ses votants Arabes qu’elle franchisira rapidement comme le prévoit Mr Valls
pierre b , 19 octobre 2012 @ 12 h 39 min
France, de ton malheur tu es cause en partie ;
Je t’en ay par mes vers mille fois advertie :
Tu es marastre aux tiens et mere aux estrangers,
Qui se mocquent de toy quand tu es aux dangers,
Car sans aucun travail les estrangers obtiennent
Les biens qui à tes fils justement appartiennent.”

pierre de ronsard, discours à guillaume des autels

à diffuser, à diffuser largement, peut-être que nos amis socialo ne suspecteront pas pierre d’être une chemise brune, une taupe du FN ou autre et voudont-ils accepter ce propos …