La justice protège le Coran

Andrew Ryan, un ancien soldat britannique de 32 ans aujourd’hui au chômage, a été condamné lundi par la cour de justice de Carlisle (nord de l’Angleterre) à 70 jours de prison pour avoir brûlé un exemplaire du Coran devant plusieurs personnes le 19 janvier dernier.

Au début du mois d’avril, le parquet de Strasbourg a requis trois mois de prison avec sursis et 1 000 euros d’amende à l’encontre d’un homme de 30 ans poursuivi pour provocation publique à la discrimination nationale, raciale ou religieuse. Il avait brûlé un exemplaire du Coran, uriné dessus et diffusé son “exploit” par webcam sur le site blog-video.tv le 2 octobre 2010. L’individu risque jusqu’à un an d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende pour ce délit. Le jugement du tribunal correctionnel est attendu le 9 mai.

La justice française protégera-t-elle le crucifix ? La plainte en référé de l’Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l’identité française et chrétienne (AGRIF) doit être examinée ce mercredi par la justice française. L’association “espère” dans un communiqué “que les représentations publiques du ‘Piss Christ’ seront retirées pour le Jeudi saint, 21 avril”. Elle base sa requête sur l’article 33 de la loi Pléven de 1972 qui sanctionne les injures aux personnes “en raison de leur appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée”.

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