Bloc identitaire, Résistance républicaine, Riposte laïque : vent debout contre l’islamisation

Le Bloc identitaire, Riposte laïque et Résistance républicaine ont regretté lundi que le débat sur l’islam se transforme en débat sur la laïcité.

Lors d’une conférence de presse, les dirigeants des trois organisations ont voulu signifier aux médias qu’ils “[répondaient] présents” et détailler des “mesures de salut public qu’il faut prendre”. Ils ont insisté sur leur complémentarité et affirmé n’être “pas dupes” des intentions du gouvernement. Fabrice Robert, président du Bloc identitaire, a estimé le nombre de musulmans vivant en France entre 5 et 7 millions, soit “10% de la population, ce qui fait de la France le premier pays musulman d’Europe”. Il a noté une multiplication “par 400 » du nombre de mosquées en France “en 50 ans” et relevé la présence de 2 000 imams sur notre territoire dont “75% ne sont pas français” et “un tiers ne parle pas le français”. “Deux millions de Français vivent dans des quartiers sous influence islamiste” a-t-il expliqué. Réclamant “une véritable réflexion sur la place de l’islam en France”, Fabrice Robert a expliqué souhaiter l’organisation d’un référendum d’initiative populaire sur l’islam (avec 6 questions : sur la construction de mosquées, l’édification de minarets, l’existence d’écoles coraniques, la révision de la loi de 1905, l’adaptation du droit français au droit coranique, etc). Il souhaite “l’arrêt de l’immigration” et préconise la mise en place d’un “partenariat” avec les pays d’origine “pour que les musulmans de France puissent aller vivre leur foi en terre d’islam”, c’est-à-dire “favoriser [leur] remigration”

Résistance républicaine a davantage pour objectif de “préserver la tradition laïque et féministe de la France”. Selon sa Présidente Christine Tasin, “les musulmans sont les premiers visés par l’islamisation”. “On travaille au premier chef pour ces gens-là”. Première revendication de Résistance républicaine : “appliquer les lois actuelles (…) pour limiter la casse” et garantir les quatre libertés fondamentales que sont “la liberté de conscience”, “la liberté d’expression”, la liberté de changer de religion et “la liberté d’aimer la personne de son choix”. Christine Tasin réclame “l’interdiction sur tout le territoire” du voile qu’elle juge “inacceptable” et “contraire à la constitution française” car “discriminatoire”. Il “suppose que l’homme est un animal en rut, incapable de ne pas sauter sur une femme dès qu’il voit ses cheveux”.

La bouillonnante responsable de Résistance républicaine souhaite “un moratoire sur la construction des mosquées, le temps qu’une commission parlementaire vérifie que les propos qui y sont tenus sont conformes aux lois de la République”. Il s’agit d’“une mesure d’urgence”. Elle réclame aussi “[l’expulsion des] imams qui ne respectent pas la loi”. Objectif : “éradiquer la haine qui est en train de se développer dans les mosquées”. Christine Tasin souhaite aussi l’interdiction de la nourriture halal en France, car “contraire à nos lois qui protègent les animaux”. Une “urgence” en attendant mieux : “l’interdiction du halal dans tous les services publics”. En attendant, “l’Etat paye la dîme aux mosquées”. Christine Tasin réclame l’étiquetage immédiat des produits halal et des produits non halals car, aujourd’hui, “60% des ovins sont abattus selon le rite halal en France selon les chiffres du ministère de l’Agriculture”. “Vous mangez halal sans le savoir !”.

Elle a également dénoncé “l’islamisation” dans les hôpitaux et préconisé de “[faire appel] à la force publique [pour expulser]” les hommes qui refusent que leur femme soit examinée par un homme. Christine Tasin a également dénoncé “le remboursement par l’Etat” de “la réfection d’hymen” (“3 850 par hôpitaux et par an”) et de “la circoncision”. “Inacceptable” également, cette “séparation des purs et des impurs dans la vie comme dans la mort”. Aujourd’hui, “des petits gamins de maternelle refusent de donner la main à des petites filles”. Un “apartheid toléré voire encouragé par les autorités” qui accordent aux musulmans des carrés dans les cimetières. Enfin, Christine Tasin a dénoncé la finance islamique, une “imposture” qui refuse le financement d’“élevage de porc” ou d’exploitations viticoles. Contrairement à Fabrice Robert, “pas universaliste” pour deux sous, l’ancienne militante de Debout la République croit à un islam de France à condition d’“[expurger] le Coran”. En cas de refus du CFCM, elle prône “l’interdiction” de cette “forme de fascisme” qu’est l’islam. Le gouvernement prépare “quelque chose d’insupportable et d’anti-laïc” a-t-elle craint.

Si Fabrice Robert refuse d’être taxé d’islamophobie, Christine Tasin revendique “la nécessité impérieuse d’être islamophobe pour défendre la République. Que des gens puissent ne pas être islamophobes, ça me sidère” a-t-elle même lancé à l’assemblée. Pierre Cassen, l’animateur du journal en ligne Riposte laïque, a rappelé que le terme “islamophobie” avait été inventé par l’ayatollah Khomeini qui souhaitait “[exporter] l’islam dans le monde entier”. A des journalistes ne cachant pas leur hostilité comme Abel Mestre du Monde, Fabrice Robert a proposé “un stage à Kaboul”. Il a promis “des actions” dans les semaines à venir.

Addendum 05/04, 13h : la vidéo de la conférence de presse.

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3 Comments

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  • Budelberger , 4 avril 2011 @ 23 h 15 min

    « les hommes qui refusent que leur femme soit examinée par un homme » : mais est-ce que je me préoccupe, moi, de la santé des femmes mizilmanes ? C’est un coup de main à la sélection naturelle.

  • lonchamp , 15 août 2011 @ 18 h 20 min

    je suis parfaitement d’accord avec madame tasin , il serait largement temps de se revèiller , concernant ces soit disantes victimes d’islamophobie.

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