Elections cantonales : rencontre avec des jeunes candidats qui n’ont pas peur d’aller au casse-pipe

Gonzague de Chantérac, 21 ans, étudiant en droit représente l’UMP dans le canton de La Roche-sur-Yon nord (Vendée), tenu par la gauche.

Pourquoi un jeune s’engage-t-il à droite ?

La visibilité entre la droite et la gauche est en effet de plus en plus compliquée. Je pense qu’il y a certains principes qui dépassent la droite et la gauche.

Lesquelles ?

La liberté qui permet d’assembler, de construire, de forger. Je ne crois pas à la fatalité. Autrefois on avait des métiers de l’agriculture, aujourd’hui, d’autres métiers sont apparus. Ce n’est pas parce qu’il y a des destructions d’emplois qu’il n’y a pas de création.

Quelles sont les priorités du jeune candidat de droite que vous êtes?

Pour une jeune, la priorité c’est l’emploi. Pour beaucoup, la réponse est la fonction publique. C’est un drame pour entreprenariat.

Pour un jeune candidat la difficulté réside à travailler au Bien Commun. Pour un jeune candidat qui se bat contre la gauche c’est de faire entendre sa voix. La gauche veut faire passer cela pour un troisième tour de l’élection présidentielle mais ce sont des engagements concrets qui se jouent dans ces élections, ce n’est pas Nicolas Sarkozy qui va décider de l’ouverture d’une future crèche ici ou là.

Comment percevez-vous cette élection ?

Je la sens bien car elle prépare l’avenir.

 

Maxime Lelièvre, est président des Jeunes centristes des Pays-de-le-Loire et candidat du Nouveau Centre soutenu par l’UMP dans le neuvième canton de Nantes. Il a également répondu à nos questions.

Qu’est-ce qui vous a attiré au Nouveau centre ?

Le fédéralisme européen mais également les valeurs sociales et l’esprit dynamique qui y règne.

Votre famille était-elle de cette tendance ou avez-vous pris un chemin différent ?

Mes parents sont plutôt de droite mais ils détestent la politique. Moi je veux réaliser des projets, c’est pour cela que je travaille dans les collectivités territoriales.

Comment réagissent vos amis à cette candidature ?

Ceux qui sont apolitiques m’encouragent. Parfois, certains, qui sont très à gauche, le comprennent mal mais généralement mes amis sont plutôt favorables.

Est-ce que les états-majors n’envoient pas les jeunes au casse-pipe dans les cantons difficiles à conquérir ?

Effectivement le territoire sur lequel je me présente est extrêmement à gauche. Pour vous donner un ordre d’idée, mon adversaire socialiste avait réalisé 49% au premier tour lors des dernières élections et 70% au second. Quand on est jeune, on est un peu testé, on mise justement sur l’avenir pour avoir le temps d’inverser la tendance.

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