Faut-il supprimer le ministère de la culture ? Entretien avec Guillaume de Thieulloy

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  • Philippe Régniez , 29 mars 2011 @ 0 h 24 min

    Le Ministère de la Culture ? C’est bien évidemment un monstre qu’il faut supprimer, et quel Saint Michel, quel Saint Georges nous en délivrera ?
    Le Ministère de la Culture ce sont des chèques en blanc et une planche à billets pour des réseaux d’escrocs et de profiteurs, tout en faisant la promotion du toujours plus laid, du toujours plus faux.
    Découlerait de la suppression de ce Ministère, l’arrêt immédiat de toutes les subventions aux associations et aux individus mystérieusement choisis – les artistes, qui ne sont pour la plupart que des parasites nuisibles.
    Examinons quelques domaines où la pieuvre culturelle intervient, et quelques remèdes salutaires.
    La littérature et l’édition. Soyons généreux, à peu près 99% de ce qui se trouve dans les librairies ou les bibliothèques dites « grand public », ne sont que des produits commerciaux nocifs. Thèses marxistes, adulation du veau d’or culturel, mensonges sur l’histoire, psychatrie et psychologie, littérature nombriliste du type romanesque issu de la Renaissance et de la Réforme qui a amené à l’existentialisme et à ses dérivés pervers (Voir à ce sujet le chapitre sur le roman dans l’ouvrage « l’Homme » de Ernest Hello), nous en passons, et de meilleures. Cette industrie de la propagande est facilitée par des subventions, par des contrats automatiques avec le circuit des bibliothèques publiques. L’examen minutieux des comptabilités des maisons d’édition, et des autres secteurs de l’industrie du livre, devrait réveler nombre de perles comptables et de juteux détournements. Tout comme pour les associations, il est possible de concevoir une demande rétroactive de remboursement de toutes ces escroqueries déguisées par les sociétés ou par les individus concernés, la chose pouvant aller jusqu’à la repossession de biens personnels manifestement acquis par lesdites escroqueries.
    Interdiction immédiate de la fête de la musique, qui n’est qu’un prétexte à faire du bruit, à s’exhiber – Itou pour la « techno parade », et toutes les manifestations sataniques de cet ordre, qui transforment notre jeunesse en une meute d’animaux primaires, et qui facilitent le commerce des stupéfiants tout en les banalisant. Il existe des textes sur le trouble à l’ordre public, il conviendrait de sanctionner lourdement les organisateurs et les participants qui tenteraient de contourner une telle interdiction.
    Révision totale du droit d’auteur. Le droit d’auteur nous est présenté et imposé comme une notion révélée qui participerait de la loi naturelle – c’est, tout comme la Sécurité Sociale, un moyen coercitif, qui n’est en vérité qu’une méthode de contrôle (sans même parler de l’aspect fiscal) des flux culturels au service d’une idéologie ; il convient d’examiner avec attention qui excerce ce contrôle et à qui il profite, car il est vrai que, parfois, pour certains, cela peut rapporter gros. Un dernier mot à ce sujet : Existe-t-il des droits d’auteur sur la Bible, les écrits des Pères de l’Eglise, les tryptiques, les cantiques, les cathédrales, la liturgie…? Non, car la vérité et le beau circulent, librement.
    Le théâtre subventionné est un cloaque pestilentiel où pullulent toutes sortes de socialistes, de communistes et de trotskystes, qu’il faut assécher en fermant le robinet des subventions. Conséquence collatérale de cette mesure : les intermittents du spectacle – une spécificité bien française – pourront enfin goûter aux joies du vrai travail.
    Le cinéma est-il un art ? Saint Pie XII avait répondu par l’affirmative, mais il y a loin de sa conception du film idéal des années cinquante aux horreurs qui sont produites aujourd’hui. LF Céline, dans ses pamphlets, et notamment dans « Bagatelles pour un massacre », avait discerné les dangers potentiels de cette mécanique et avait répondu différemment – et Lucien Rebatet, dans son ouvrage « Les tribus du cinéma et du théâtre », études et chiffres à l’appui, avait montré à qui profitait véritablement cette industrie du divertissement perpétuel. Toujours est-il que nos « cinéastes », tous socialistes, sont devenus des fonctionnaires vivant de prébendes, qui ne font que distiller un jus insipide servant chaque fois à rabaisser un peu plus les individus (nous ne nous étendrons pas sur le cas symbolique de l’immonde Besson et de ses films-trahisons).
    Les musées d’Art moderne. Revente de leurs collections à l’étranger, et si l’étranger n’en veut pas, réquisition des férailleurs, des casseurs et des brocanteurs pour le recyclage des matières premières. Arrêt du métissage forcé patrimoine/art contemporain (Château de Versailles pour exemple), ou lieu sacré/art contemporain.
    Ce qui est vrai dans ces quelques domaines l’est également pour tous les autres domaines culturels – un grand nettoyage s’impose.
    Pour appliquer cette manière de programme, il n’est pas nécessaire de faire du bruit, de brûler en grandes pompes le fauteuil de ce ministère souillé par tant de déviants. Non les choses peuvent se faire dans le calme et la discrétion, mais efficacement et fermement.
    Prenant Gustave Flaubert pour exemple, Léon Bloy avait clairement montré dans son texte La besace lumineuse, comment un artiste talentueux mais ennuyeux pouvait se transcender et atteindre à l’excellence lorsque que confronté à un sujet sacré (dans ce cas la légende de saint Julien). Dans le domaine artistique, que ce soit la peinture, la sculpture, la musique (on pensera aux Vêpres de la Vierge Marie de Monteverdi), etc. les exemples de ce phénomène sont nombreux.
    Il s’agira donc d’encourager à la recherche et à l’expression du beau et du vrai, et donc du sacré, il s’agira de renouer enfin avec ce qui faisait la force et la particularité de l’esprit français, car qu’on le veuille ou non, la France est fille aînée de l’Eglise.

    Il sera alors possible, dans un premier temps, Le beau, le vrai, le secteur dit privé dans un premier temps, l’art sacré.

    Et comment procéder dans tous ces changement nécessaires, car on peut imaginer deux façons, deux grandes voies, dans ce domaine, sur lesquelles s’engager. Celle du bruit ; on pourrait en grandes pompes et en public brûler le fauteuil du ministre, fauteuil souillé par tant de déviants, … et puis celle du silence, de la discrétion, de la politesse, méthode douce mais qui peut être implacable

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