Grâce à l’ouverture à la concurrence, les trajets en autocar n’ont jamais été aussi peu chers

Les voyages en autocar sont en plein essor. Depuis la libéralisation des transports en autocar il y a six mois, plus d’un million et demi de passagers ont été transportés. Les nouveaux adeptes justifient tous leur choix par le même argument, celui du prix. Bien moins cher que la voiture ou le train, le car permet d’économiser plusieurs centaines d’euros sur un long trajet. Sur les distances plus courtes, les prix sont également avantageux. Pour un trajet Paris – Clermont-Ferrand, il faut compter 15€ en car, contre 30 à 63€ en train :

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9 Comments

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  • KAMISAN , 1 mars 2016 @ 10 h 53 min

    Bonjour la pollution et les ralentissements sur les routes !

  • Centulle , 1 mars 2016 @ 11 h 01 min

    Attention: De moins en moins cher = de moins en moins sécurisé. Voyez, dans le transport aérien,comment cette règle se vérifie. Tout nouveau, tout beau.

  • Charles , 1 mars 2016 @ 11 h 32 min

    Effectivement , le car ne résoud rien de rien.
    En fit, nous avons une gigantesque défaillance de la sncf sur ce sujet.
    Il faut savoir que le cout variable d’un trajet en TGV est très faible
    en regard de la capacité de transport d’un train de 600 places.
    Imaginons, pour un trajet de 2 hun train remplis avec des places à 15€,
    soit 9.000e de recettes.
    En face le côut variable ne dépasse pas les 3.000 e,
    comprenant la consommation de courant sur 2 heures (moins de 1.500)
    et les salaires du Conducteur ( compter 4 h pour 2 h de trajet)
    et le salaire des 2 contrôleurs (idem 4 heures)
    plus du personnel périphérique d’assistance, soit 1.500 e max.

    Il se trouve que la sncf ignore le principe de segmentation du marché.

    A savoir, pour tout service, il existe en limite horaire,
    une nouvelle demande, certes marginale et sous réserve d’adaptation du prix.

    Ainsi,en offrant des voyages hors flux standards, (type entre 7h et 21h)
    donc des trains partant plus tôt (type 5 à 6 h du matin)
    et des trains partant plus tard (type 23/24 heures)
    la sncf déclencherait une nouvelle demande pour des prix faibles (15e )
    qui resteraient rentable pour elle et la collectivité…

    Le service rendu à la collectivité serait considérable.

    Exemple;les travailleurs pauvres bloqués à Paris pouvant revenir
    dans leur famille pour un forfait type de 30e en AR.
    Idem pour des indépendants ou des chômeurs etc
    idem pour es groupes réservant ensemble, pour un forfait 10€/personne
    soit un ticket collectif de 100 e non modifiable, non remboursable.
    Exemple ; assister à un enterrement ou à un mariage ou autre.
    Ce service ne serait pas cannibale pour les autres trains du fit des horaires.

  • Marino , 1 mars 2016 @ 11 h 43 min

    * J’ai testé (Oivier Mazeron) l’autocar Macron : pas cher, mais long et épuisant :

    – « Capitaine ». Gare de Bercy, 10 h 28. Le car, presque plein, s’apprête à démarrer. Le chauffeur s’empare du micro et prend la parole. « Je m’appelle Jemal, je suis votre capitaine. Bienvenue à bord du car Ouibus à destination de Strasbourg. Ce car desservira Nancy, etc. » Le petit speech, qui tient à la fois du propos du steward d’avion et de l’annonce du contrôleur de train, rappelle aux passagers qu’ils doivent boucler leur ceinture de sécurité et qu’ils sont priés de réduire leurs téléphones portables au silence. « Si vous avez des questions, posez-les moi maintenant, parce qu’après, je ne vous cause plus », conclut « le capitaine » en souriant, manière de faire comprendre qu’il est interdit de déranger le chauffeur pendant la conduite.

    – Skyrock et NRJ. Autoroute A4, 10 h 45. Un air lancinant assaille, depuis le départ, les oreilles des voyageurs. La radio du chauffeur, branchée sur Skyrock puis sur NRJ, diffuse des hits entêtants, entrecoupés d’envolées criardes des animateurs et de tunnels publicitaires assommants. Le son n’est pas très élevé, mais il est impossible d’échapper à la litanie commerciale, sauf à poser des écouteurs sur les oreilles, ce que font plusieurs passagers.

    – Ni lecture, ni travail. Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne), 10 h 55. Le siège n’est ni trop dur ni trop mou, inclinable. Une minuscule tablette en plastique permet de poser un livre ou un smartphone, mais pas un ordinateur. Les appareils électroniques peuvent être rechargés sur un port USB.

    – Tupperware et paninis. Environs de Château-Thierry (Aisne), 12 heures. Les passagers commencent à déballer Tupperware, sandwichs, paninis, canettes de coca ou jus de fruits.

    – Road-trip musical. Châlons-en-Champagne (Marne), 12 h 45. Le road-trip musical se poursuit à travers les paysages vallonnés de la Champagne, parés de couleurs automnales. Le car quitte l’autoroute A4 pour s’engager sur la N44 puis la N4. L’itinéraire, via Nancy, impose ce passage par les routes nationales. L’autoroute occasionnerait un trop grand détour. La N4 comporte la plupart du temps quatre voies, mais traverse parfois un village à 50 km/h. Sur la voie d’en face, des camions roulent à la même vitesse.

    – Ambianceur. Vandœuvre-lès-Nancy, 15 h 15. Un nouveau chauffeur remplace le premier. Au micro, il joue les agents d’ambiance : « Mesdames et messieurs, comment ça va ? Le voyage vous plaît ? » Comme Jemal, il aime la musique diffusée par NRJ et rythme le top 50 de claquements répétés sur le tableau de bord.

    – Ponctualité. Strasbourg, 17 h 15. Le car atteint sa destination. Les passagers ont hâte de sortir et se lèvent avant même l’arrêt complet du véhicule.

    Dans ma précipitation, j’oublie dans le car un smartphone qui me servait essentiellement à prendre des photos. Malgré une fouille, Ouibus ne l’a pas retrouvé, m’expliquera plus tard le community manager de la compagnie. Je suis épuisé, je n’ai rien mangé. Le retour se fera en TGV. Sans NRJ.

    * Le Monde

  • aletheia , 1 mars 2016 @ 11 h 43 min

    Il faudrait me payer pour que je monte dans ces fourgons qui nous font régresser à la Chine communiste .
    Ces soce-libéraux sont vraiment des beaux sot-cialauds ! Vive le progrès en arrière toute ….
    Ils veulent nous faire prendre des vessies pour des lanternes

  • KAMISAN , 1 mars 2016 @ 12 h 02 min

    “n’ont jamais été aussi peu chers” Attendez donc que le pétrole remonte….. d’autant que les 400 % de taxes ne suffisant pas, elles sont été augmentées il y a peu (sans tambours ni trompettes)

  • jpr , 1 mars 2016 @ 15 h 56 min

    Mais comment se fait-il que la sncf, ex service public, propose des tarifs aussi inabordables ?
    C’est, entre autres questions relevant de la présence syndicale, qu’on y a casé pas mal de frères parasites qu’il faut bien engraisser.

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