VIDÉO | Quelle place pour la religion dans la société ?

Le gouvernement québécois de Pauline Marois annonce un projet de charte des valeurs québécoises. Il vise à interdire le port des signes religieux ostentatoires pour les employés de l’État. Officiellement, l’objectif est d’assurer une neutralité religieuse. Au Québec, le sujet déchaîne les passions. Pour en parler, Charles Le Bourgeois, par ailleurs journaliste aux Nouvelles de France, s’est entretenu avec Mgr Gérald Cyprien Lacroix, archevêque de Québec, et Mgr Christian Lépine, archevêque de Montréal. Ils nous livrent leur analyse.

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17 Comments

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  • Christiane , 1 octobre 2013 @ 18 h 09 min

    Pourquoi ne pas avoir, une bonne fois pour toutes, le courage d’interdire le coran, le voile et de mettre un stop final à la construction de mosquées, et si les musulmans osent manifester leur mécontentement, qu’ils retournent chez eux.

  • SUPERBE!!! , 1 octobre 2013 @ 23 h 04 min

    Ouais,on en reve tous… un jour peut etre,ca se fera!

  • Antigone , 2 octobre 2013 @ 1 h 55 min

    J’ai comme l’impression que ces deux archevêques marchent un peu sur des œufs! Il faut dire qu’au Québec, la religion catholique a été attaquée de toutes parts par de nombreux Québécois, tout ça à cause de l’influence qu’avait l’Église au Québec dans beaucoup de sphères, à commencer par l’école -mais ce que les Québécois veulent ignorer, c’est que l’enseignement donné par les religieux était d’une très grande qualité- et de la dénonciation de pédophilie. Ce qui fait qu’à l’heure actuelle, la religion catholique étant affaiblie, ses représentants se font discrets ou tiennent des discours édulcorés pour ne pas s’attirer les foudres de ceux qui leur ont tourné le dos; et bien sûr, les musulmans profitent de la désaffection des Québécois pour s’imposer.
    Personne n’a le courage de dire que ce ne sont ni les catholiques, ni les protestants, ni les juifs qui dérangent, mais ce sont bien les musulmans qui se sont bien organisés en douce pour exige des accommodements, plus de mosquées et même la charia!
    Et c’est là où je trouve la charte inutile et même couarde dans le sens où elle va brimer tout le monde, pas seulement les musulmans qui, d’ailleurs continueront à faire ce qui leur plaît.
    Le gouvernement Marois est comme les autres, ménager la chèvre et le chou pour se maintenir en place le plus longtemps possible; il est trop pleutre pour affirmer avec force que la société québécoise est catholique depuis ses débuts et qu’elle le restera, ne serait-ce que par respect et amour de son patrimoine, et qu’elle a le droit d’afficher ses signes religieux.
    Ce que le gouvernement Marois ne veut pas voir, c’est la différence, pourtant évidente, entre porter une croix au cou (strictement religieux) et porter un foulard islamiste ou un niqab ou une burqa (religieux ET politique), car comment ignorer que l’islam n’est pas seulement religieux mais aussi et surtout politique? Et c’est bien ce que veulent les musulmans du Québec, imposer de force, sous prétexte d’ un droit à leur religion, leur politique, leur mode de vie, leur pensée.
    L’aveuglement et l’aplaventrisme et du gouvernement et des religieux va finir par mener le Québec vers une situation aussi grave et incontrôlable que celle que vivent les Français maintenant.

  • Dōseikekkon , 2 octobre 2013 @ 2 h 46 min

    Vous vous scandalisez de trois fois rien… Un peu d’humour !

  • Auditeur Libre , 2 octobre 2013 @ 2 h 50 min

    Tiens !
    Le clavier niais qui jappe , le JAPPO NIAIS, émarge ce soir aux frais de Tante Bergette …
    Elle-il se colle et se recolle des 5/5, sa prime de nuit en dépend …
    Minou, minou, minou, viens, viens … viens prendre ta pâtée…

  • François Desvignes , 2 octobre 2013 @ 3 h 40 min

    C’est dans la Génèse qu’il est écrit que les descendants d’Agar et de son fils Ismaël seront pour le monde des onagres, ” leur main contre tous, la main de tous contre eux”.

    Le seul moyen d’éviter le conflit c’est de les convertir.

    Et le plus sûr moyen de les convertir, à tout le moins “les attendrir” ,
    est de les enseigner.

    Les missionnaires français ont réussi cet exploit d’un islam pacifié par l’éducation dans l’Asie du Sud Est.

    Mais l’islam de l’ASEAN est un islam des marchands, beaucoup plus souple, par opposition à l’Islam des déserts (Arabie, Pakistan Aise centrale) beaucoup plus intransigeant et guerrier.

    Le Père Foucault qui les a pratiqués en Afrique du Nord étaitt rès sceptique sur les chances d’assimilation de la culture musulmane dans la culture chrétienne.

    Et partout où cette question s’est posée depuis l’an 632, celle de la cohabitation pacifique entre l’Islam des déserts et la Chrétienté, la cohabitation s’est faite au préjudice de la Chrétienté.

    Ainsi de l’Ancien Empire Romain d’Orient hier entièrement chrétien, aujourd’hui presqu’exclusivement musulman.

    La conversion ou l’exclusion fut l’alternative proposée par la Reconquista capétienne et c’est à l’aune de ce marché non négociable que l’Europe chrétienne put se sauver.

    A bon entendeur, salut.

  • mariedefrance , 2 octobre 2013 @ 8 h 34 min

    IL FAUT SOUTENIR I.RIOUFOL !

    http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2013/09/-ma-mise-en-examen.html#comments

    Ma mise en examen pour délit d’opinion
    Par Ivan Rioufol le 30 septembre 2013

    En cherchant à porter atteinte à la liberté d’expression, principe sacré de notre civilisation,

    le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) prend le risque d’apparaître comme une menace contre la démocratie.

    C’est en substance ce que j’espère pouvoir expliquer devant le tribunal, puisque je vais donc devoir comparaître, dans quelques mois, devant la XVII e chambre correctionnelle de Paris, après une plainte suite à des propos tenus le 15 novembre 2012 dans l‘émission de RTL, On refait le monde (le dossier a déjà été expliqué, ici).

    Ce lundi matin, j’ai répondu à une convocation d’un juge d’instruction, comme j’avais répondu le 12 juillet à celle de la police judiciaire.

    J’étais, cette fois, accompagné d’un avocat, pour m’entendre dire que j’étais mis en examen, ce jour, pour diffamation.

    Le juge m’a rappelé qu’il n’avait lui-même aucune possibilité de vérifier l’existence de ce délit présumé, la procédure (loi sur la presse de 1881) conduisant automatiquement devant un tribunal, où l’affaire sera examinée au fond.

    Il me semble qu’une réflexion sur l’automaticité de cette procédure ne serait pas un luxe, au vu de la facilité de son instrumentalisation.

    Pour des propos qui relèvent d’une opinion (je rappelle que je critiquais l’affiche du CCIF : « Nous sommes la nation »), le délit n’a pas de sens.

    Mais passons…

    La position querelleuse du CCIF, proche de l’intellectuel islamiste Tariq Ramadan, répond, d’après ce que je lis ici et là, à une offensive plus globale construite autour de la lutte contre l’islamophobie, ce mot fourre-tout qui désigne à la fois le sentiment anti-islamiste et l’interdiction d’émettre la moindre critique sur l’islam.

    Crée en 2003, le CCIF est vraiment actif depuis 2010.

    Il s’est professionnalisé en 2013 avec l’embauche de trois juristes à plein temps, à qui je dois visiblement cette intimidation.

    Mais, comme le remarquent dans Le Monde de samedi les sociologues Abdellali Hajjat et Marwan Mohammed, « tout comme pour la notion d’antisémitisme, il s’agit d’éviter d’en faire (ndlr : de l’islamophobie) un usage liberticide empêchant toute critique des religions ou plaidant pour le délit de blasphème ».

    Or c’est ce que fait le CCIF en n’admettant pas l’élémentaire contradiction et en ayant refusé le débat en direct qui lui avait été proposé ce jour-là.

    J’observe toutefois que, depuis ma première comparution devant la PJ, la plainte initiale pour, également, « injure publique, provocation à la haine, à la discrimination et à la violence raciale » n’apparaît plus dans ma mise en examen.

    Tout ceci était effectivement délirant et infamant. Il est temps que la raison reprenne le dessus.

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