“Les salles de shoot, c’est comme un changement de cabine dans le Titanic, au lieu de se droguer en fond de cale, nous nous droguerons en première classe” (Yannick Moreau)

Ce mardi 31 mars 2015, le député de Vendée Yannick Moreau est intervenu pour dénoncer la légalisation et la généralisation des salles de shoot. “La priorité du gouvernement devrait porter sur la prévention et l’accompagnement thérapeutique des toxicomanes sur le difficile chemin du sevrage et de l’abstinence” regrette le député qui rapporte cette phrase d’un toxicomane : ‘Les salles de shoot, c’est comme un changement de cabine dans le Titanic, au lieu de se droguer en fond de cale, nous nous droguerons en première classe'”.

Related Articles

10 Comments

Avarage Rating:
  • 0 / 10
  • Marino , 2 avril 2015 @ 6 h 35 min

    Pierre Lellouche n’a pas manqué, lui, de lever la contradiction gouvernementale qui consiste à «vouloir réactiver la loi Évin sur l’alcool et interdire le tabac, mais installer l’État dans le rôle de dealer au lieu de celui de thérapeute et de gardien de la sécurité publique».

    «Les salles de shoot, ce sont des salles de mort.»
    Sauvés par l’association Espoir du Val-d’Oise, les trois anciens toxicomanes ont les larmes aux yeux. Et ils font visiblement un effort énorme pour surmonter leur émotivité et exprimer devant la presse, à l’Assemblée nationale, leur opposition à l’instauration des salles de shoot à l’occasion de la loi santé défendue par Marisol Touraine.
    «J’y suis allée à Genève, dans les salles de shoot, raconte Zoé, et puis j’en suis repartie, car nous sommes fichés, il faut répondre à des questions, voir un psychologue. Un toxicomane veut consommer dès qu’il achète. Il préférera faire 10 mètres et se piquer dans des toilettes publiques plutôt que faire 200 mètres et devoir en plus parler à un psy.»
    «De plus, souligne Emmanuel, une salle de shoot qui fait les 35 heures, ça n’a pas de sens. Un toxicomane l’est 24 heures sur 24. Et puis autour, cela va devenir une telle zone que les riverains ne supporteront plus, et ces salles finiront entre la décharge publique et le camp de Roms.»
    «Dans une salle de shoot, on monte les doses, pour avoir un effet plus fort et parce qu’il y a un médecin à côté, alors on ne risque pas une overdose», souligne Yann, écœuré par le coût programmé des salles de shoot, pas moins de 1,2 à 1,5 million d’euros par an et par salle. «Avec une somme pareille, une association comme la nôtre vit quatre ans. 80 % de ceux qui y sont passés n’ont jamais rechuté. Mais bien sûr, cela n’intéresse pas, car une personne qui guérit, c’est un patient perdu pour l’industrie pharmaceutique, qui propose les produits de substitution, et même pour son addictologue, qu’il finira par ne pas revoir.»
    Tous trois ont fini, après quinze ans de toxicomanie, par faire le choix du sevrage intégral.

  • ranguin , 2 avril 2015 @ 7 h 41 min

    Oui mais la gauche a besoin de votes….

  • Nadette , 2 avril 2015 @ 8 h 08 min

    les drogués ne viennent pas dans ces salles pour être soignés mais pour obtenir une dose gratuite, pour plonger plus vite. C’est la descente plus rapide gratuitement avec l’argent du contribuable

  • Cap2006 , 2 avril 2015 @ 8 h 24 min

    Dans le débats sur les drogues et addictions, il y a une grande hypocrisie, et l’absence de toute préoccupation pour les victimes.

    l’alcool et le tabac sont les drogues qui tuent le plus de personne en France. Elles sont légales. Il y a de la pub partout. la molécule libre de droit donc quasi gratuite qui permet de guerrir de l’addiction à l’alcool facilement, les medecins et surtout les labos n’en veulent surtout pas… la vapoteuse, capable de sauver 30 000 vies par an , les medecins, les labos et l’états n’en veulent surtout pas…

    Ce ne sont pas des solutions miracles, et ici surtout, on pronera l’abstinence…
    Mais qui veut vraiment sauver des vies !!!

    D’autres produits tout aussi dangereux sont eux interdits…
    Alors là, l’hypocrisie commune aux drogues légales, se double du plaisir des citoyens et de l’état de déépenser des fortunes en repression, du plaisir d’ajouter la criminalisation des consommateurs à leur probleme de santé…. et ce, visiblement avec une efficience quasi nulle, bien en dessous de certains pays qui ont légalisé par pragmatisme.
    Mais qui veut sauver des vies, et payer moins d’impots !!!

  • Antoine , 2 avril 2015 @ 8 h 34 min

    Bien sûr qu’il ne faut pas légaliser les salles shoot car la réaction des drogués n’aura pas l’effet escompté: ils préfèreront choisir la facilité plutôt que de se faire accompagné pour sortir de cette enfer.

  • Marino , 2 avril 2015 @ 11 h 20 min

    Médecins de l’Agence du médicament achetés : les magouilles de Big Pharma

    La mise sur le marché de médicaments et leur remboursement sont soumis à des commissions supposées indépendantes. Or, plusieurs mois d’enquête ont permis à Mediapart de découvrir que, pendant des années, des membres éminents de ces commissions (dont un président) ont conseillé secrètement les laboratoires pharmaceutiques. L’affaire, au-delà des questions déontologiques et de conflits d’intérêts, interroge la probité du système sanitaire français.

    Pendant plus de vingt ans, ils ont eu pouvoir de vie et de mort sur les médicaments en décidant de leur mise sur le marché et de leur remboursement.

    Aux postes de présidents, vice-présidents ou simples membres des principales commissions du système français, un petit groupe d’amis a parallèlement et secrètement conseillé les laboratoires sur la meilleure façon de présenter leurs dossiers. L’affaire, au-delà des évidentes questions déontologiques et de conflits d’intérêts qu’elle pose, interroge la probité du système sanitaire français tout entier.

    Gilles Bouvenot (président de la commission de la transparence de 2003 à 2014), Bernard Avouac (président de la commission de la transparence de 1989 à 1998), Jean-Pierre Reynier (vice-président de la commission d’autorisation de mise sur le marché de 1994 à 2002 et membre du conseil d’administration de l’agence européenne du médicament), Christian Jacquot (membre de la commission d’autorisation de mise sur le marché de 1996 à 2012), Renée-Liliane Dreiser (ancienne experte auprès de la commission de la transparence) et quelques autres, avaient mené sans jamais les déclarer des activités rémunérées de consultants.

    * Car il faut bien prendre la mesure de l’affaire. La commission de mise sur le marché du médicament, comme son nom l’indique, permet à un médicament d’être vendu sur le territoire français, même si, depuis 1998, une grande partie des autorisations se fait dans le cadre de l’agence européenne.

    La commission de la transparence, elle, joue un rôle encore plus déterminant au sein de la haute autorité de santé (HAS). Elle apprécie le service médical rendu (SMR) ainsi que l’amélioration qu’il est susceptible d’apporter par rapport aux traitements déjà disponibles sur le marché (amélioration du service médical rendu – ASMR). Elle donne un avis (suivi quasi systématiquement par le ministre de la santé) sur le possible remboursement des médicaments par la Sécurité sociale, et le cas échéant, fixe le taux de remboursement. Son avis a un impact direct sur le futur prix du médicament.

    – Roselyne Bachelot : Ministre de la Santé des gouvernements Fillon I et II (de mai 2007 à ….. a passé au moins 12 ans au service de l’industrie pharmaceutique »
    – Conseiller du ministre de la Santé de 1988 à 1991, Jérôme Cahuzac …. président de l’Association des cadres de l’industrie pharmaceutique, …

    Quant à La Ministre de la santé justifie sa décision par le principe de précaution mais elle est loin d’être neutre.
    En effet, Marisol Touraine faisait partie du Club Avenir de la santé jusqu’en 2009. Or ce groupe de pression est financé par le laboratoire GlaxoSmithKline qui produit…les patchs à la nicotine de la marque Niquitin. Il ne s’agit pourtant pas de son premier cadeau offert à l’industrie pharmaceutique. La Ministre de la santé avait pris une mesure en faveur de Novartis dans le litige qui l’opposait au laboratoire Roche. A l’issue de cette affaire, Novartis a obtenu le monopole de la commercialisation d’un médicament utilisé pour le traitement d’une maladie de la rétine appelée la « dégénérescence maculaire liée à l’âge » ou DMLA, alors que le laboratoire Roche produisait le même médicament à un prix huit fois moins élevé…

    Il est fort regrettable que les politiciens français prennent des mesures contraires à la santé publique pour satisfaire leurs intérêts personnels…

  • Marino , 2 avril 2015 @ 11 h 27 min

    NB : j’ajoutes ?: DORMEZ TRANQUILLE, les politiques veillent sur “notre santé “….

Comments are closed.