Alain Minc de nouveau condamné pour «plagiat et contrefaçon»

Poursuivi pour « plagiat et contrefaçon », Alain Minc a été condamné mardi 2 juillet par le tribunal de grande instance à verser 5 000 euros de dommages et intérêts, au titre du droit moral, à Pascale Froment, auteur d’une biographie de René Bousquet, auxquels s’ajoutent 6 000 euros pour les frais.

La justice a reconnu un total de 47 passages contrefaits sur 188 pages !

Alain Minc dispose de dix jours pour insérer au début de son essai un encart résumant la décision de justice.

Dans un entretien récent au Figaro, il affirmait à propos de ce procès : “Sur Spinoza, j’ai fait une faute de jeunesse tardive que je reconnais pleinement, mais là, je m’estime en grande partie injustement mis en cause. »

Alain Minc avait été condamné en 2001 pour « plagiat et contrefaçon » à verser 15 000 euros de dommages et intérêts à l’auteur d’un essai sur le philosophe néerlandais Spinoza.

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28 Comments

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  • Daniel , 2 juillet 2013 @ 23 h 13 min

    Le site du Jerusalem Post fait aussi plein de violations au droit d’auteur.

    C’est aussi le cas avec le site du CICAD

    C’est aussi le cas du site internet du CRIF

    C’est aussi le cas du site de l’Alliance

    C’est aussi le cas de nombreux autres sites institutionnels qui se donnent pour mission de chasser le moindre internaute qui voudrait faire usage de sa liberté d’expression, par contre, ces Enc**** de Fi** de Pu** d’institution se comportent comme de vulgaires pillards, plagiaires, moribonds, escrocs, volant sans aucun état d’âme la propriété intellectuelle d’autrui. Ils ont des sous pour payer des gens pour surveiller internaute, mais ils ne sont même pas foutus de se sortir les doigts du cul pour rédiger ne serait-ce un seul article.

    La loi des séries ….. c’est pire que Dallas !

  • Goupille , 2 juillet 2013 @ 23 h 55 min

    Alain Minc est inoxydable et éternel.
    Alain Minc vend l’image qu’il a de lui-même, éternel gamin facétieux, à qui l’on doit tout pardonner, car : qui pourrait en vouloir à un farfadet aussi scintillant.
    Alain Minc est une gloire médiatique contemporaine d’une autre gloire médiatique, et faite du même métal, des mêmes erreurs, des mêmes escroqueries : BHL.
    Alain Minc est un personnage incontournable comme Sartre, Foucault, Derrida, Bourdieux, Deleuze, Guattari, Foucault le furent, tous disparus, tous en passe d’être oubliés.
    Alain Minc a fait une bêtise.
    Alain Minc rebondira.
    Car Alain Minc est inoxydable et éternel.

  • monhugo , 3 juillet 2013 @ 1 h 00 min

    “Le tribunal de grande instance”… Quel TGI ? Il y en a 154 en métropole. Il s’agit de celui de Paris, donc utile à préciser, même si la plupart des éditeurs se trouvent dans la capitale. La décision a établi que Minc a plagié dans son ouvrage intitulé “Jean Moulin, René Bousquet, itinéraires croisés” 47 passages de la biographie de René Bousquet publiée par Pascale Froment en 1994 (la seule publiée à ce jour sur Bousquet). Cette dernière en invoquait 308, réclamait l’interdiction de diffusion pure et simple, et 100.000 euros de dommages-intérêts (di). “S’il n’a pas servilement copié les extraits de la biographie […], Alain Minc a manifestement reproduit, en cherchant à modifier a minima les phrases, le plus souvent en résumant des passages et en changeant quelques mots ou expressions”, a décidé le juge des référés. Les 6.000 euros doivent correspondre à une condamnation (classique, pour le perdant) sur l’article 700 du Code de procédure civile, outre les dépens. L’ensemble des sommes est assorti de la solidarité entre Minc et son éditeur, Grasset. Les di sont provisionnels, puisque audience de référé (di définitifs à fixer ultérieurement, en audience ordinaire).

  • monhugo , 3 juillet 2013 @ 1 h 03 min

    Totalement inexact. Voir “Le Monde” en ligne le 2/07, jour de la décision, reprenant une dépêche AFP.

  • PARITEPEREMEREdepuis2000 , 3 juillet 2013 @ 2 h 05 min

    à Charles et à azerty
    1° Henri Poincaré avait développé des outillages mathématiques dans le domaine de l’algèbre des espaces vectoriels, mais en pur mathématicien n’avait pas fait le rapprochement avec leur possible utilisation pour régler un lancinant problème irrésolu quant au comportement cinématique de la lumière
    2° L’invariance étrange de la vitesse de la lumière, violant la relativité classique énoncée sous sa première formulation par Galilée, avait suscité grand émoi chez les physiciens après l’expérience décisive de Michelson-Morley (vers 1885) utilisant un interféromètre pour tester l’influence de la rotation de la Terre sur la célérité de la lumière selon qu’elle se composerait ou non avec la vitesse d’entraînement sur un cercle parallèle, à la différence d’une direction méridienne …
    Les gens de la physique se perdaient dans une conjecture ad-hoc invoquant un milieu de propagation spécifique à la lumière, baptisé “Ether” comme pour s’excuser d’un caractère “insaisissable” : exemple typique d’une énigme scientifique à surmonter.
    3° Albert Einstein ne pratiquait aucune religion et immigré en Suisse il était ingénieur à Berne à Bureau des Brevets et d’autre part autodidacte pointu quant aux connaissances et problématiques ardues de l’époque.
    4° Lors de la même année 1909 il publia DEUX mémoires fracassants, outre celui sur la relativité (restreinte à la cinématique sans masse) : celui sur l’effet Photo-Electrique où là aussi il y avait un seuil épistémologique à franchir, en l’espèce sur la problématique de l’interaction lumière-matière. Là aussi il n’est pas parti de rien mais d’un compte-rendu dûment publié en littérature scientifique, expérience dite de Franck et Hertz.
    A cet égard les érudits improvisés noteront que l’hypothèse posée du “grain de lumière” ou photon aurait été ensuite “pillée” (pour reprendre leur logomachie) par un FDS et à particule de surcroît un certain Louis de Broglie (un Louis !!!) lequel par raisonnement “en symétrie de comportement” posa l’hypothèse du comportement dual onde/corpuscule autant pour la lumière que les électrons et autres particules.
    Pourquoi alors ne pas agresser aussi la mémoire de Einstein “pilleur” de Franck et Hertz ?
    Pourquoi ne pas agresser la mémoire de Broglie et de TOUS LES FONDATEURS DE LA MECANIQUE QUANTIQUE comme “pilleurs” de Einstein ?
    5° Einstein a également été piétiné post-mortem dans les années 90 par des exaltées sexistes qui avaient lancé une rumeur délirante à partir de minces correspondances surinterprétées antre Albert et son ex-épouse Mileva elle aussi physicienne d’origine tchèque. Sur la base d’un usage littéraire du “nous” (explicable par un refus du narcissisme, attitude classique chez les auteurs), des péronnelles haineuses voulaient traîner sa mémoire devant leur procureure en l’accusant d’avoir été l’exploiteur odieux du génie de sa femme …
    Bien entendu le monde des vrais scientifiques et historiens réussit aisément à faire tirer la chasse sur de telles effluves nauséabondes !
    6° Le fait que l’obscur ingénieur bernois s’appuya sur des inventions mathématiques publiées (et non soumises à droit d’auteur commercial !) pour appliquer un schéma de quadri-vecteur espace-temps au comportement naturel de la lumière (et aboutir à une déroutante nouvelle formule de composition des vitesses) : ce fut, est, et restera dans une COMPLETE NORMALITE MORALE SCIENTIFIQUE etc !
    7° Il est fantasmagorique de prétendre que Einstein aurait bénéficié en 1909 d’une “formidable couverture média” … tout au contraire l’épouvantable silence en 2009 d’un centenaire ignoré démontre primo l’absence d’un lobby juif pro-Einstein et secundo un état d’ignorance et ingratitude crasses (et pour tout dire révélateur d’un suicide culturel) des populations occidentales envers leurs Beaux-Esprits simplement parce qu’ils sont scientifiques et ni juristes, ni littéraires, ni politiciens, ni amuseurs, ni parangons de toutes les haines …
    8° La dite relativité générale bien postérieure résulte des conséquences logiques à tirer pour la prise en compte de la présence de la matière dans l’Univers en vertu de sa capacité INERTIELLE. Son champ d’application concerne les masses astronomiques voire certains effets de particules cosmiques à vitesses presque lumineuses. Un exemple de succès sans conséquence humaine autre qu’intellectuelle est dans l’explication de légères anomalies de la planète Mercure (hyper-proche du monstrueux Soleil) par rapport à la mécanique cosmologique de Kepler-Newton.
    Par une formule lapidaire mais valide pour “vulgariser” (le nouveau vulgus pecum fût-il à “particule”, c’est la fange des fantasmeurs de toute inculture scientifique…), on peut dire que la relativité générale a établi que la géométrie euclidienne supposée de l’espace (apparence phénoménologique acceptable à l’échelle du quotidien humain) n’est pas indépendante de la densité de présence des masses. La trajectoire de la lumière, indice de la “métrique” de l’espace-temps, peut être “courbée” par les masses. L’expression admise de “mirage gravitationnel” dans le domaine des visées astronomiques est assez parlante en ce qu’elle se réfère au mirage du désert où la “droite lumineuse” est devenue une courbe topographique parce que le gradient vertical de températures dans l’air a rendu l’air anisotrope vis-à-vis de la lumière .
    9° Il y a quelques mois, NDF a émis une évaluation sur un site en le qualifiant de “secte”. Nous avions peu auparavant décidé de cesser toute relation avec eux parce que précisément ils abritaient sans nulle critique des écrits non seulement haineux mais surtout faux RELATIVEMENT au “juif” Einstein.
    Nous espérons que NDF saura mieux résister aux mêmes acharnés minables.

  • monhugo , 3 juillet 2013 @ 3 h 48 min

    Réponse qui précède à “Charles” (“post” du 02/07, 19 h 45), sur le silence des “grands” médias en la matière.

  • monhugo , 3 juillet 2013 @ 3 h 50 min

    Propos abscons, qui gagneraient sans doute à être écourtés, pour que tout le monde puisse suivre.

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